Ouverture d’esprit, perfectionnement de l’anglais oral et écrit, découverte d’une culture étrangère, rencontres, opportunités académiques… Les raisons de partir en échange à l’international durant ses études supérieures sont nombreuses. Nous avons recueilli les témoignages de Juliette, Charles et Quentin, trois étudiants à NEOMA qui ont choisi Dublin dans le cadre de leur expérience internationale.

Par Valentine Dunyach

Rencontre avec 3 étudiants de NEOMA ayant choisi Dublin pour leur expérience internationale 

Pour de nombreux étudiants français, l’opportunité de réaliser une expérience immersive à l’international fait partie des critères déterminants dans leur choix de cursus. Ce n’est pas Charles, étudiant en Global BBA à NEOMA, qui dira le contraire. L’étudiant de 20 ans a en effet opté pour un Bachelor en quatre ans, comprenant une immersion internationale. Il partage : « J’ai choisi ce Bachelor pour son orientation vers l’international. »

Son cursus lui permet en effet de profiter d’expériences professionnalisantes, via différents stages  ; d’une durée de 3 mois en première année, de 3 mois en start-up la deuxième année et de 6 mois en dernière année. Charles explique son choix de partir étudier dans une université internationale : « On a la possibilité de faire ce dernier stage à l’étranger. Trinity College bénéficiait d’une certaine renommée, était bien classée au niveau international et basée en Europe. Je ne voulais pas partir à l’autre bout du monde, trop loin de chez moi. », explique-t-il.

À UCD depuis janvier 2024, Quentin, étudiant en PGE, souhaitait, en choisissant un écosystème anglophone, atteindre un niveau bilingue en anglais ; il se félicite d’y être aujourd’hui arrivé : “La différence de niveau entre le premier jour et au bout de trois mois est de l’ordre du jour et de la nuit. De plus, mon oreille s’est totalement adaptée à l’accent irlandais ; je peux aujourd’hui suivre des cours et travailler à côté.”.

Pour Juliette, étudiante en double-diplôme à DCU dans le cadre de son CESEM à NEOMA, vivre une expérience internationale était de l’ordre de l’incontournable, dans son parcours d’études : “étudier et travailler à l’étranger était un objectif pour moi”, décrit-elle.

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Logement et installation… Charles, Quentin et Juliette expérimentent la vie à Dublin dans le cadre de leurs différents cursus

Juliette est en double diplôme en business international à NEOMA -au rythme de deux ans en France et de deux ans à DCU-, à Dublin. Arrivée dans la capitale irlandaise en septembre dernier, l’étudiante est déjà bien acclimatée à la culture locale lors de notre rencontre, comme elle le soulève. Pour Juliette, vivre une expérience à l’international constituait un « objectif » dans son parcours, comme elle nous le confie. Le nombre important de spécialités disponibles au sein d’une université très dynamique l’ont convaincue. Avant de partir, elle avait conscience du coût du logement, plus cher qu’en France. En discussion avec ses parents, elle a aussi réalisé que le coût de la vie l’était moins ; ce qui lui a permis d’affiner le choix pour Dublin.

Charles et Quentin, également étudiants à NEOMA, ont eux-aussi opté pour une expérience internationale à Dublin. Charles, en Global BBA et Quentin, en Programme Grande École, n’ont pas rencontré de grandes difficultés pour trouver leur logement. Les appartements de la capitale irlandaise étant très coûteux et rares, les étudiants internationaux sont souvent accueillis, d’années en années, par des familles irlandaises vivant aux abords des campus. C’est le cas de Charles et de Quentin. Juliette, quant à elle, a dû s’y prendre plusieurs mois à l’avance, débutant ses recherches dès la confirmation pour suivre son stage à DCU.

À Trinity Business School, les étudiants sont en cours 15 heures par semaine ; l’occasion de prendre un rythme de vie différent, comme l’explique Charles : « À Dublin, je me lève plus tôt, je mange plus tôt… On a généralement une meilleure hygiène de vie. », constate-t-il.

 

Pratique de l’anglais, « Université-ville » à l’américaine… Les étudiants séduits par les opportunités offertes par leur séjour international

Quentin, étudiant en PGE, a tout de suite identifié cet échange comme une chance de perfectionner son anglais. Grâce à la famille irlandaise qui le loge, à deux pas du campus, il pratique et améliore son anglais. Il nous confie tenir des conversations passionnantes avec le couple d’irlandais avec lesquels il vit ; entre actualités géopolitiques, sujets de vie courante et cas pratiques de droit.

Juliette, en double diplôme au CESEM, a constaté de grandes différences dans sa pratique de l’anglais oral. Au-delà d’avoir rendu son anglais plus fluide, le fait de suivre une partie de son parcours en Irlande lui permet d’être plus confiante, moins timide, dans sa communication. Elle relève : « Le fait d’être baigné dans la langue anglaise en permanence m’apporte énormément. J’ai beaucoup moins peur de faire des erreurs’ à l’oral. Je suis quasiment bilingue maintenant ! »

Même s’il est parfois complexe pour Charles de suivre des cours en amphithéâtre à 100 % en anglais, il remarque s’être amélioré sur sa pratique de la langue, depuis son arrivée. Il évoque par ailleurs la difficulté de comprendre certains accents et expressions, venus de tous les pays du monde.

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UCD, un écosystème séduisant pour Quentin

À l’occasion d’une visite de UCD -University Campus of Dublin-, Quentin, étudiant en PGE à NEOMA a accepté de nous expliquer son choix de rejoindre UCD, véritable « Université-ville ».  Restaurant, petit supermarché, pharmacie, piscine olympique, salles de sport, cinéma… Véritable village composé de 20 000 étudiants, UCD est un campus à l’anglo-saxonne, où les étudiants peuvent profiter de toutes sortes de services. À ce propos, Quentin illustre : “La semaine dernière, je suis allé voir Dune 2, sur le cinéma du campus.”

Pour l’étudiant, qui a particulièrement apprécié ses deux années en CPGE –“Ces deux années qui demandent énormément de ressources et de travail, m’ont permis de grandir ; c’était un véritable enrichissement personnel pour ma part.”- il était important de s’orienter vers davantage d’expérientiel.

Logiquement, l’un des éléments l’ayant séduit à NEOMA est son volet associatif. Sur le campus de Reims, Quentin est membre de deux associations : la junior entreprise de NEOMA Reims -qui lui permet de mettre en “pratique” ses compétences managériales, en tant que Vice-président- et l’association de culture gastronomique et vin autour du champagne. Un autre élément déterminant dans son choix de NEOMA Reims réside dans sa proximité avec Paris, pour le choix des stages.

« Je trouve qu’on ressent bien la place financière qu’est Dublin »

Quentin a ainsi choisi le parcours Associatif en Master 1 du PGE, avec l’objectif de profiter au maximum de son activité de Vice-président de la Junior entreprise. Rencontres, professionnalisation, projets… Il catégorise cette expérience parmi “les plus importantes de sa vie”.

À UCD depuis janvier, il avait à cœur, en choisissant un tel écosystème anglophone, d’atteindre un niveau bilingue en anglais ; il se félicite aujourd’hui d’y être parvenu : “La différence de niveau entre le premier jour et au bout de trois mois est de l’ordre du jour et de la nuit. De plus, mon oreille s’est totalement adaptée à l’accent irlandais ; je peux aujourd’hui suivre des cours et travailler à côté.”

Le choix de l’université dublinoise était aussi dû à sa réputation, ses enseignements et ses opportunités : “Le choix des cours à UCD m’a plu et le Master en Management est très bien noté par le FT ! Je suis très intéressé par la Finance de marché, davantage liée à la géopolitique que l’audit par exemple. Je trouve aussi qu’on ressent bien la place financière qu’est Dublin. Tous ces éléments m’ont confortés dans le choix de UCD.” 

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Les associations, un point fort de l’expérience étudiante internationale

Si Juliette devait sélectionner l’atout majeur de son expérience étudiante dublinoise, elle opterait sans doute pour la ferveur associative, comme elle nous le confie. L’étudiante française, qui reconnaît des similarités entre le dynamisme des associations à NEOMA Business School et celles de DCU -« Beaucoup de spectacles sont prévus tout au long de l’année », partage-t-elle- s’est inscrite dans les associations « DJ » et « Danse ». Une occasion de plus, pour elle, de rencontrer de nouvelles personnes venues de toute l’Europe : « À DCU, j’ai rencontré pleins de gens, de toutes nationalités ; allemands, espagnols, canadiens… Par le biais des ‘assos’, on rencontre aussi énormément d’étudiants ! »

Charles a pour sa part été agréablement surpris de l’accessibilité des associations étudiantes pour le reste des jeunes : « La vie associative à Trinity est accessible à tous, même à ceux qui ne paient pas de cours. », glisse-t-il.

 

L’expérience dublinoise à DCU, UCD et Trinity Business School : l’occasion de s’ouvrir à différentes pédagogies

Côté pédagogique, Juliette note de grandes différences dans la manière d’organiser les cours. Si en France, et notamment à NEOMA, les étudiants travaillent le plus souvent dans des salles de classes à 35, Juliette note une grosse différence dans la manière d’enseigner, propre au système universitaire :

« Ici, on est plutôt dans des grands amphi, un peu comme dans les facs en France. Mais on est très bien encadrés ; on peut solliciter les professeurs dès qu’on le souhaite, par mail ou après un cours en amphi. Ils sont très accessibles et ouverts aux demandes des étudiants. », glisse-t-elle.

Charles, également habitué à suivre des cours en école de management en France, redoutait le format des amphithéâtres, similaires à celui que l’on retrouve dans les universités françaises : « J’appréhendais un peu les cours en amphi, mais les professeurs ont des bureaux attitrés, donc on peut venir les voir physiquement ou leur envoyer un mail. Pour moi, l’accompagnement des enseignants est équivalent à celui proposé à NEOMA », détaille-t-il.

Orientation : retrouve notre page dédiée à NEOMA Business School

NEOMA Business School (Paris, Reims, Rouen)

« Le niveau académique est au-dessus de mes attentes ! »

La grosse différence académique, aux yeux de Charles, se situe dans le format des cours : « À NEOMA, on reste généralement 3h en salle de classe contre 45 minutes à Trinity College. Les cours à Dublin sont donc plus denses. » Il ajoute : « le niveau académique est au-dessus de mes attentes ; je trouve qu’ici, le niveau est encore plus élevé qu’à NEOMA ! ».  

Marketing, compta, entrepreneuriat… Les matières proposées au cours des trois premières années du Global BBA de NEOMA permettent à Charles de dessiner sa spécialisation future, comme il nous le partage. Économie, droit, histoire… À Trinity Business School, établissement où Charles suit ses cours, les étudiants peuvent s’inscrire dans des cours indépendamment de leur formation initiale. Pour sa part, il a choisi de se concentrer sur son cursus « Business ». Grâce au système des cours électifs présent à DCU, Juliette a notamment pu choisir, parmi différents modules, de s’inscrire à un cours de débat.

L’étudiant en Global BBA note également plusieurs différences pédagogiques dans la manière d’aborder les cours : « Même si les cours se déroulent en amphi, les professeurs sont très à l’écoute. Aussi, on a très souvent l’occasion de réaliser des travaux de groupe. Et selon moi, c’est à double-tranchant. »

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Une expérience permettant de se projeter vers l’avenir

Juliette effectue son stage au sein même de son université DCU, dans le service Communication. Elle n’imaginait pas il y a quelques mois, la richesse et la diversité de missions et de rencontres qu’offrait ce poste. Au fil de ce stage, elle note également des différences culturelles au quotidien, lui permettant de constater : « Je découvre d’autres façons de travailler grâce à mon stage ; je pense que c’est à ce moment-là que je constate les plus grosses différences culturelles. »

 Enrichie par cette expérience, elle projette même d’en faire sa spécialisation de parcours en France. Actuellement en deuxième année, l’étudiante en double-diplôme n’a pas encore eu à choisir de spécialité. Elle pense donc opter pour le marketing, la communication ou les relations publiques, le moment venu.

Quentin, en PGE, confirme grâce à cet échange son désir de travailler hors de la France. Comme il nous l’explique, vivre en Australie, aux États-Unis ou en Suisse et au Luxembourg lui plairait. Il envisage de vivre dans des endroits lui permettant notamment de s’épanouir dans son secteur de prédilection ; à savoir la Finance. Il se réjouit par ailleurs de viser un diplôme lui permettant de travailler partout à travers le globe : “Grâce à ce Master suivi en école de commerce, on n’est pas limité dans nos choix pour la suite.”, conclut-il.

Crédit : A. Benachour / NEOMA