Pour venir en aide aux étudiants en situation de mal-être, le ministère a développé une plateforme d’écoute, gratuite et accessible à tous les étudiants ; la Cnaé. Nous avons suivi Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche dans son déplacement à la rencontre des professionnels de l’accompagnement psychologique, qui travaillent sur cette plateforme.

Par Valentine Dunyach

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La Cnaé, un dispositif d’écoute, d’accompagnement et de signalement pour les étudiants victimes d’un mal-être

Pilotée par l’association “En Avant Toutes”, la Cnaé (Coordination nationale d’accompagnement des étudiantes et étudiants) est une ligne d’écoute professionnelle gratuite et confidentielle proposée à tous les étudiants. Cette plateforme est avant tout un outil de signalement des violences, physiques et psychologiques. Elle permet aux étudiants et aux étudiantes de communiquer des situations plus ou moins grave, dont ils sont victimes ; discrimination, harcèlement, violences sexistes et sexuelles, etc. 

La Cnaé mobilise des professionnels (psychologues, travailleurs sociaux) qui répondent à toutes les questions, écoutent avec bienveillance et  orientent, si besoin, vers d’autres départements. Cette visite de la ministre était aussi l’occasion d’aller à la rencontre des membres de la Cnaé et d’En Avant Toutes, pour s’immerger dans l’activité de la cellule d’écoute dédiée. 

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Comment fonctionne la plateforme de la Cnaé ? 

Tous les étudiants en situation de mal-être psychologique ou physique peuvent faire appel à la Cnaé (Coordination nationale d’accompagnement des étudiantes et étudiants). Concrètement, il leur suffit de joindre ce numéro : 0 800 737 800 ou d’envoyer un mail à cnaes@enseignementsup.gouv.fr. Les échanges avec l’association En Avant Toutes sont anonymes. Le standard téléphonique est ouvert de 10h à 21h en semaine et de 10h à 14h le samedi. 

En fonction de la nature du problème rencontré par l’étudiant ou l’étudiante au bout du fil, les psychologues et travailleurs sociaux l’orientent vers un service dédié. En cas de situation grave et répréhensible pénalement, ils peuvent également être accompagnés dans le déclenchement de procédures judiciaires. Pour encore plus de documentation sur cette plateforme, rendez-vous sur la page dédiée.

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En Avant Toutes, une association créée il y a dix ans pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles

En Avant Toutes est une association venant en aide aux jeunes, aux femmes et aux personnes LGBT&Q. En lien avec les associations locales partout en France, elles communiquent les signalements au rectorat concerné (dans le cadre de leur activité avec la Cnaé). 

L’association est née en 2013, par l’impulsion d’Ynaée Benaben et Thomas Humbert, rejoints par la suite par Louise Delavier et Céleste Danos. En Avant Toutes vise à lutter contre les violences sexistes et sexuelles, à travers des actions de prévention. Les membres de l’association accompagnent également les personnes victimes et témoins par le biais d’un tchat. Ils forment les professionnels de la jeunesse et le grand public à réagir aux violences, à travers des outils comme le “violentomètre” par exemple.

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