Dans le cadre de notre format « DG sur écoute », nous avons reçu Vincenzo Vinzi, directeur général de l’ESSEC et avons abordé la stratégie de l’ESSEC et les grands enjeux des écoles de management.

Par : Valentine Dunyach

À découvrir également : notre entretien vidéo exclusif avec le directeur général de l’ESSEC Vincenzo Vinzi, pour DG sur Écoute. 

L’ESSEC : une école pionnière en matière d’ouverture

Éclairer, impulser et transformer : voici trois verbes qui pourraient résumer les missions de Vincenzo Vinzi au sein de l’ESSEC. Lors de notre échange, le directeur général de l’ESSEC souligne l’importance de l’impulsion et de l’audace chez les étudiants et les professeurs de l’école : « À l’ESSEC, les étudiants sont acteurs de leur scolarité. Quand ils sortent de l’école, nous souhaitons qu’ils soient engagés dans le monde et non pas uniquement spectateurs du monde qui les entoure. »

L’école de management s’inscrit également dans une démarche historique d’ouverture à l’international. C’est ainsi qu’elle a choisi d’asseoir sa présence sur le continent africain en s’installant à Rabat, ainsi que sur les terres asiatiques avec son campus à Singapour. Association grandissante à but non lucratif, l’ESSEC se dessine une trajectoire « monde », impliquant des valeurs humaines et sociales. À la manière de Vincenzo Vinzi, nous pouvons résumer l’ambition internationale de l’ESSEC ainsi : « Je dirais que l’ESSEC est une école monde aux racines françaises ». 

L’ESSEC : une place constante dans le haut des classements 

L’ESSEC fait partie des plus grandes écoles de management françaises. Selon son directeur général, l’explication de ce succès est multifactorielle.

Premièrement, l’ESSEC a modifié son offre de formation au gré des évolutions du marché de l’emploi. À l’heure où les acteurs de l’emploi font face à une obsolescence accrue des compétences, l’ESSEC entend modifier ses enseignements pédagogiques pour pallier ce problème. Selon Vincenzo Vinzi, l’ESSEC doit faire face à ces phénomènes en répondant par la formation et en inculquant aux étudiants des compétences de long terme : « Auparavant, il y avait des besoins ponctuels de formation continue. Aujourd’hui, il existe un besoin continu de formation. » 

Il aime nous rappeler la précieuse remarque qu’il fait parfois aux étudiants, au sujet du secteur de la formation et de l’emploi :  « Auparavant, les écoles vous fournissaient un passeport pour le monde du travail ; maintenant, c’est davantage un Visa ». Dans un monde mouvant et parfois instable, les compétences professionnelles se développent et évoluent tout au long de la vie des citoyens. En inscrivant depuis plusieurs années la pluridisciplinarité dans ses programmes et en s’adaptant aux différentes transitions (sociétales, environnementales…), l’ESSEC met un point d’honneur à proposer l’excellence en matière de formation.

Cette excellence repose sur la vitalité de l’expérience étudiante, le recrutement de professeurs compétents, l’ouverture à l’international et le dynamisme d’un pôle de recherche innovant. Tous ces positionnements permettent à l’ESSEC de se hisser parmi les meilleures grandes écoles françaises.

En lien avec ce sujet : découvre le classement Financial Times 2023 : les écoles françaises très représentées

Classement Financial Times 2023 : les écoles françaises très représentées

L’ESSEC et l’inclusion sociale : une histoire initiée il y a vingt ans

Suivre une formation de l’enseignement supérieur incite à un moment donné les étudiants à se questionner sur le financement de celle-ci. Dès lors, il peut être un frein pour les étudiants aux ressources modestes.

Le Directeur général de l’ESSEC souligne l’importance de démystifier les études supérieures auprès de ces élèves et de leur donner les codes en les rencontrant. Pionnier en matière de diversité, l’ESSEC fête cette année les vingt ans de son dispositif d’inclusion sociale, débuté en 2003 avec « Une grande école, pourquoi pas moi ? ».

Par ce dispositif, l’ESSEC a à cœur d’accompagner ses étudiants vers l’excellence dès le début de leur scolarité. Ce dernier est d’ailleurs l’inspiration première du système national que l’on connaît : « Les Cordées de la réussite ».

Aussi, l’ouverture de l’école vers le monde repose d’une part sur le recrutement de profils d’étudiants internationaux, et d’autre part sur le recrutement d’enseignants-chercheurs et d’étudiants de nationalités diverses.

L’alternance et l’apprentissage – un vecteur d’inclusion à l’ESSEC

À la suite d’une enquête menée conjointement avec l’IFOP aux sujets de l’apprentissage et de l’alternance, l’ESSEC relève les bienfaits de ce type de formation hybride. L’étude affiche des résultats prometteurs : étudiants et entreprises s’accordent à relever l’importance du travail en entreprise : partage des connaissances, diversité des manières d’apprendre… De plus, ce modèle de formation représente un véritable levier social pour les étudiants boursiers puisqu’il permet d’auto-financer un cursus.

Aujourd’hui, 25% des étudiants du PGE de l’ESSEC sont boursiers. Le Directeur Général de l’ESSEC est conscient des efforts qu’il reste à fournir en matière d’inclusion et souhaite notamment faire évoluer la sélection à l’entrée.

L’ESSEC : une quête permanente de sens dans ses différents projets 

Le tout nouveau campus de Cergy constitue l’une des preuves de l’inscription de l’ESSEC dans un alignement entre ses ambitions et leurs légitimités. Collecte d’eau de pluie, baisse d’un tiers de la consommation d’énergie, bâtiment orienté « immersion digitale, entrepreneuriat et lieu de vie », le campus de l’ESSEC répond aux attentes nationales en matière de transition énergétique. De plus, une partie de la construction est ouverte aux collectivités sportives du tissu local. C’est une manière pour l’école de créer du lien avec la ville et de renforcer sa présence sur le territoire.

À l’ESSEC, la quête de sens passe également par la notion d’entrepreneuriat. À l’image de l’événement ESSEC Founders Day, l’école de management encourage vivement ses étudiants à saisir les opportunités d’entreprendre. L’esprit d’entrepreneuriat a en effet la place belle dans l’école, depuis déjà de nombreuses années. Vincenzo Vinzi rappelle que « L’important pour un leader est surtout de savoir créer des impulsions ». 

À découvrir également, en lien avec cet article : l’ESSEC Business School et l’Institut Catholique de Paris lancent un double parcours en philosophie et management

L’ESSEC Business School et l’Institut Catholique de Paris lancent un double parcours en philosophie et management