Plan stratégique « Générations 2050 » : l’EDHEC se donne pour mission de former à transformer

https://thotismedia.com/category/les-grande-ecoles/

L’EDHEC a choisi de se projeter à l’horizon 2050 pour la portée emblématique de cette échéance. Réduction des émissions carbone, protection de la biodiversité, baisse des inégalités, accès universel à l’éducation : c’est une année charnière pour l’humanité. C’est également le moment où l’EDHEC diplômera les jeunes nés au cours de ce plan stratégique, cette génération 2050 qui vivra dans un monde radicalement différent en fonction des bascules opérées dans les prochaines décennies.

« Notre héritage pour les générations futures dépend de la capacité des entreprises à réinventer leur modèle au service du bien commun. Ce nouveau plan, qui traduit une radicalisation de notre stratégie, est entièrement dédié à l’accélération des grandes transformations du monde, au travers de notre recherche à impact, nos enseignements mais aussi l’engagement de nos diplômés », souligne Emmanuel Métais, directeur général de l’EDHEC Business School.

Un plan stratégique organisé autour de 3 grands axes

Afin de maximiser son impact sociétal, l’EDHEC a organisé son plan autour de trois grands axes stratégiques : repenser les modèles d’entreprise au service du bien commun (I), ce qui passe par la nécessité de former les étudiants à transformer (II) et le besoin d’accélérer le déploiement de la finance du climat (III). En soutien à ces ambitions, l’EDHEC renforce son investissement dans l’excellence académique et imagine une expérience augmentée pour ses étudiants. L’école prévoit notamment le recrutement de 100 professeurs et chercheurs sur les quatre années à venir, pour atteindre une communauté académique de 270 membres. Le plan « Générations 2050 » est soutenu par un effort d’investissement de 270 millions d’euros dont 112 millions sont dédiés au développement des campus Share & Care sur 90 000 m2.

En lien avec cet article : l’EDHEC s’associe à Empower College pour accélérer l’ouverture sociale sur les campus !

Inventer de nouveaux business models pour construire l’entreprise net positive

L’EDHEC a pour ambition d’inventer et de diffuser de nouveaux modèles d’entreprises net positives en intégrant les grands enjeux contemporains : défis planétaires, utilité sociale et attention au bien commun. L’accélération des grandes transitions sociétales passe par la transformation des entreprises existantes, qui ne peuvent plus se limiter à réduire leurs externalités négatives. Pour conduire des travaux de recherche dédiés au sujet et dépasser le concept de RSE, l’EDHEC lance dès la rentrée le Centre for Net Positive Business. Dirigé par le Professeur René Rohrbeck, PhD1, ce centre aura pour objectif d’explorer la manière dont les entreprises peuvent créer un impact positif net2 sur la société, l’environnement et l’économie mondiale.

Dans un premier temps, il se consacrera à la définition de cadres communs pour mesurer l’impact net positif des entreprises et se focalisera sur deux défis sectoriels prioritaires :

– La décarbonation du secteur de la construction, qui est responsable d’environ 26% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde3.

– L’accès à une alimentation saine, alors qu’aujourd’hui une personne sur trois dans le monde souffre d’une forme de malnutrition.

Dans cette démarche, l’école va également capitaliser sur son Centre for Responsible Entrepreneurship dont la méthodologie Responsible by Design4 (RED) place la responsabilité au cœur du modèle d’entreprise dès ses débuts.

C’est une approche que l’EDHEC développe dans ses programmes de pré-incubation et d’incubation mais aussi via son fonds à impact créé en 2024 « Générations Powered by EDHEC », doté de 40 M€ de budget. Alors que déjà plus de 1000 startups en Europe s’appuient sur ce référentiel, la méthode RED va être systématisée au sein de chaque programme et offerte au plus grand nombre en accès ouvert pour soutenir l’ensemble de la communauté entrepreneuriale. Le développement de l’entrepreneuriat responsable et du Centre for Net Positive Business représente 21 millions d’euros d’investissement sur les quatre prochaines années.

À lire aussi, sur Thotis : Challenges dévoile son classement 2024 des grandes écoles de management et des IEP politiques : 

Challenges dévoile son classement 2024 des grandes écoles de management et des IEP politiques