L’arrivée à la faculté demande parfois un moment d’adaptation, pour certains étudiants. Victoria nous livre ses meilleurs conseils pour réussir sa rentrée à l’université et revient sur les pièges à éviter en première année.
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Rencontre avec Victoria, qui livre quelques clefs aux étudiants pour optimiser leur arrivée à la faculté. Période pleine de découvertes, l’entrée dans l’Enseignement supérieur nécessite d’éviter certains pièges. Entre les nouveaux professeurs, nouvelles méthodes de travail, matières, camarades, et la vie étudiante dans son ensemble, comment gérer au mieux son temps et son énergie ? Victoria, présidente de l’ARES (Fédération Nationale des Associations Représentatives des Étudiants en sciences Sociales), nous dévoile quelques éléments de réponse.
L’un des premiers conseils de Victoria, c’est avant tout de comprendre l’univers global de l’université. Dans un écosystème neuf et changeant, il est possible de se sentir un peu perdu sur certains points techniques. Elle conseille ainsi de ne pas hésiter à se rapprocher des anciens étudiants, poser toute sorte de questions sur les formalités qui entourent le diplôme visé, et notamment ses termes. En effet, dans le champ lexical de la faculté, certains mots peuvent sembler, au premier semestre, encore un peu flous pour les non initiés (les crédits au CTS, le déroulé des cours en amphithéâtre, coefficients, les travaux dirigés etc.). Le calme du mois de rentrée en septembre peut être un piège, pour la plupart des entrants en Licence 1. Si durant cette période les étudiants sont peu sollicités au niveau du travail concret à effectuer, ils s’accordent souvent une trop grande liberté. Seulement, arrivé au début du mois d’octobre, les travaux dirigés apparaissent, le rythme s’accélère et certains étudiants s’essoufflent déjà.
En lien avec cet article : trouve ta voie après le bac grâce à Thotis ! ` Victoria le rappelle ; il est tout à fait normal d’être stressé de son arrivée à l’université ! Lieu d’habitation, cadre de travail, libertés personnelles, exigences, ambitions… A l’arrivée en faculté, de nombreux paramètres évoluent pour les étudiants. C’est d’ailleurs pour cela qu’il existe des associations d’étudiants, mais aussi des systèmes de parrainages, pour faciliter l’insertion de certains L1 en demande. Pour une frange non-négligeable de ceux qui quittent le lycée, l’entrée dans l’Enseignement supérieur, c’est aussi une bonne occasion de faire la fête. Parfois, à outrance. C’est certainement l’une des erreurs à éviter pour réussir sa première année. Victoria se veut rassurante à ce sujet ; il est bien entendu naturel de découvrir les soirées étudiantes et de se sociabiliser avec ses pairs, mais elle met en garde ceux qui ne parviendraient pas à équilibrer loisir et travail. Par ailleurs, elle met également en garde les étudiants sur le phénomène inverse : trop travailler sans savoir trouver des instants de relaxation peut s’avérer contre-productif :
« Ce qu’on apprend, ce n’est pas seulement du par coeur, c’est également de la mise en pratique. L’université, ce n’est pas seulement un endroit où on emmagasine des compétences, c’est aussi un endroit où on accueille des compétences »
Le mieux, pour réussir sa rentrée à l’université, c’est encore de travailler régulièrement pour n’avoir « qu’à réviser » (et non apprendre de A à Z ses cours) durant la semaine de révision. Et pour cela, c’est également une histoire de méthodologie personnelle : à chacun sa méthode d’apprentissage ; fiches, post-it, vocaux, etc. Inutile de paniquer si vous n’avez pas exactement la même manière de fonctionner que vos camarades, le tout est de trouver votre rythme. Le travail de groupe peut aussi être très utile ! Les salles de formation qui se trouvent à la bibliothèque universitaire (B.U.), lorsqu’elles sont disponibles, sont faites pour ça !
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Comment bien s’organiser et ne pas céder à la pression ?
À chacun sa méthode d’apprentissage !
