Les études de Sage-Femme (Maïeutique)

Que faut-il savoir sur les études de Sage-Femme (Maïeutique) ?

Les études de Sage-femme (Maïeutique) font partie des filières de santé MMOPK (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie). Elles sont accessibles après le baccalauréat via deux voies : le PASS (Parcours Accès Spécifique Santé) ou la L.AS (Licence avec Accès Santé).

En PASS, l’étudiant suit une majeure Santé complétée par une mineure hors santé. En L.AS, il s’inscrit dans une licence disciplinaire (sciences, droit, STAPS, lettres, économie…) enrichie d’une mineure santé. Selon les universités, la candidature vers la maïeutique peut être présentée une à deux fois au cours de la licence.

Ces parcours associent enseignements théoriques (sciences biomédicales, santé publique, sciences humaines et sociales) et formation professionnalisante (cours magistraux, TD, TP, stages cliniques). Les évaluations combinent contrôle continu, examens écrits et parfois oraux. La validation de l’année est indispensable pour accéder au cycle suivant.

La sélection pour les études de sage-femme (maïeutique) repose sur un classement : les étudiants les mieux classés après leur année de PASS sont admis directement, tandis que certains candidats peuvent être convoqués à des oraux complémentaires pour départager les dossiers. Après un PASS validé sans admission, il est possible de poursuivre en L.AS 2 ou 3 et de retenter sa chance. En L.AS, deux tentatives sont autorisées (ex. L1 + L2 ou L2 + L3 selon les universités).

Pourquoi choisir le PASS ou la L.AS pour intégrer les études de sage-femme ? Quelles conditions d’admission, quel rythme de formation et quelles perspectives de carrière après le diplôme ?

Des débouchés variés après les études de Sage-femme :

  • Sage-femme en maternité : actrice incontournable du suivi de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum, elle accompagne les femmes et les nouveau-nés dans les hôpitaux ou cliniques. Elle participe aussi à la prévention, au dépistage et à la prise en charge des situations à risque en collaboration avec les équipes médicales.
  • Sage-femme en libéral : elle assure un suivi personnalisé à domicile ou en cabinet, avec des missions allant de la préparation à la naissance au suivi postnatal, en passant par la rééducation périnéale. Ce mode d’exercice permet une relation privilégiée avec les patientes et favorise un accompagnement de proximité.
  • Sage-femme en PMI (Protection Maternelle et Infantile) : impliquée dans la santé publique et la prévention, elle suit les femmes enceintes, les jeunes mères et les enfants dans un cadre collectif. Elle participe également à des actions d’éducation à la santé, de dépistage précoce et de soutien aux familles.
  • Sage-femme en recherche et enseignement : elle contribue à l’évolution des pratiques professionnelles en obstétrique et périnatalité. Certaines sages-femmes s’orientent vers l’université pour former les nouvelles générations, ou vers la recherche scientifique pour améliorer la qualité des soins et développer de nouvelles approches thérapeutiques.
  • Sage-femme spécialisée : grâce à des formations complémentaires (DU, masters, doctorats), elle peut développer une expertise en échographie, en orthogénie (IVG médicamenteuse), en santé sexuelle et reproductive, en accompagnement des grossesses à risque ou encore en gestion et organisation de structures de santé.

Au programme en études de Sage-femme :

Après une admission via PASS ou L.AS, le cursus de maïeutique propose un enseignement scientifique, médical et clinique exigeant : bases biomédicales, obstétrique, suivi de grossesse et immersion progressive en maternité, en cabinet libéral ou en structures de santé publique. L’objectif est d’acquérir les compétences-clés de la sage-femme (accompagnement de la grossesse, prise en charge de l’accouchement, suivi postnatal et prévention en santé sexuelle et reproductive).

Avec environ 25 à 35 heures de formation hebdomadaire, les étudiants alternent entre :

  • Cours magistraux & travaux dirigés : anatomie et physiologie de la reproduction, obstétrique, pédiatrie néonatale, gynécologie, psychologie, santé publique, droit de la santé et éthique médicale.
  • Travaux pratiques : gestes obstétricaux, monitorage fœtal, réanimation néonatale, techniques de soins en maternité, accompagnement à l’allaitement et suivi postnatal.
  • Stages & mises en situation : immersion dès les premières années en maternité, centres de santé, cabinets libéraux ou services hospitaliers spécialisés (gynécologie, néonatologie, PMI).
  • Préparation aux évaluations : partiels, contrôle continu, études de cas cliniques, simulations de situations d’accouchement et oraux développant raisonnement médical, communication et posture professionnelle.

💡 Cette organisation assure une progression structurée : solides connaissances biomédicales, méthodologie de travail clinique rigoureuse et compétences humaines (relation patient, écoute, prévention, accompagnement) pour réussir la suite du cursus et exercer dans les différents contextes de la maïeutique.

Comprendre les parcours : Sage-femme, PASS, L.AS et autres voies scientifiques

Hésites-tu entre le PASS et la L.AS pour intégrer les études de sage-femme (maïeutique) ? Veux-tu comprendre ce qui distingue la maïeutique des autres filières MMOPK comme la Médecine, l’Odontologie ou la Kinésithérapie ? Ou encore voir en quoi elle se compare à des parcours proches comme les études en soins infirmiers (IFSI), une Licence scientifique ou la Psychologie ?
Voici un aperçu clair et synthétique pour comparer les parcours, comprendre leurs objectifs, contenus, modalités d’admission et évaluer les opportunités offertes par la maïeutique.

PASS vs L.AS : quelle voie choisir pour intégrer les études de sage-femme ?

Les deux principales portes d’entrée vers les études de sage-femme (maïeutique) sont le PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) et la L.AS (Licence avec Accès Santé). Elles conduisent toutes deux au même objectif : accéder à la 2ᵉ année de maïeutique, mais leur fonctionnement diffère.

  • PASS : tu suis une majeure santé (biologie, anatomie, physiologie, pharmacologie, santé publique…) associée à une mineure hors santé (droit, économie, psychologie, lettres, etc.). C’est une voie très sélective, exigeante et centrée sur les sciences médicales. Elle s’adresse aux étudiants sûrs de vouloir s’orienter vers une filière MMOPK (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie).
  • L.AS : tu t’inscris d’abord dans une licence disciplinaire (sciences, droit, économie, STAPS, lettres, etc.) enrichie d’une mineure santé. La candidature vers la maïeutique se fait en 1ʳᵉ, 2ᵉ ou 3ᵉ année selon les universités. Cette voie est plus progressive et permet de poursuivre vers un autre domaine si l’accès aux études de sage-femme n’aboutit pas.

👉 En résumé : le PASS est une voie directe, exigeante et très compétitive vers la maïeutique, tandis que la L.AS offre plus de souplesse et de réorientation possible en cas d’échec. Le choix dépend de ton profil, de ton niveau scientifique et de ton projet d’études.

Sage-femme vs Médecine : quelles différences dans les études et les métiers ?

La maïeutique et la médecine font toutes deux partie des filières de santé accessibles après le PASS ou la L.AS, mais elles mènent à des pratiques différentes.

  • Médecine : les études durent 9 à 12 ans. Elles préparent au diagnostic et à la prise en charge globale des patients, avec une spécialisation progressive (médecine générale, chirurgie, psychiatrie, etc.).
  • Sage-femme : les études durent 5 ans. Elles forment des professionnels spécialisés dans le suivi des grossesses, l’accompagnement des accouchements, le suivi postnatal et la santé sexuelle et reproductive.

👉 En résumé : la médecine forme des praticiens polyvalents du soin, tandis que la maïeutique se concentre sur la santé des femmes, des nouveau-nés et des familles.

Sage-femme vs Infirmier·e : quels rôles dans le suivi des patientes et des soins ?

Ces deux professions de santé travaillent au contact direct des patient·es, mais leur niveau d’autonomie et de responsabilité diffère.

  • Infirmier·e : les études durent 3 ans après le bac. L’infirmier assure les soins quotidiens, la surveillance médicale, l’éducation thérapeutique et le suivi de nombreux patients dans différents services hospitaliers ou en libéral.
  • Sage-femme : après 5 années d’études, elle assure un rôle médical autonome. Elle suit la grossesse, pratique les accouchements, assure les soins postnataux et la prévention en santé féminine et reproductive.

👉 En résumé : l’infirmier·e assure des soins généraux et variés, tandis que la sage-femme est un professionnel médical spécialisé dans la périnatalité et la santé des femmes.

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Sage-femme vs Kinésithérapie : quelles spécialisations et quels débouchés ?

La maïeutique et la kinésithérapie partagent un socle d’accès similaire (PASS/L.AS), mais mènent à des métiers différents.

  • Kinésithérapie : les études durent 5 ans. Le kiné est spécialisé dans la rééducation fonctionnelle, la réadaptation motrice et parfois la rééducation périnéale. Les débouchés sont variés : cabinet libéral, hôpital, structures sportives.
  • Sage-femme : les études durent 5 ans également, mais se centrent sur le suivi médical des grossesses, l’accouchement et le suivi postnatal. Les débouchés se trouvent en maternité, hôpital, PMI ou cabinet libéral.

👉 En résumé : le kinésithérapeute accompagne les patients dans leur rééducation motrice, tandis que la sage-femme se spécialise dans la santé périnatale et reproductive.

Sage-femme vs Odontologie : quelles carrières dans les filières de santé ?

Ces deux formations font partie des filières de santé MMOPK, accessibles après PASS ou L.AS, mais leurs finalités sont très différentes.

  • Odontologie : forme des chirurgiens-dentistes, spécialistes des soins bucco-dentaires et chirurgies associées (implantologie, orthodontie, chirurgie maxillo-faciale). Les débouchés sont en cabinet libéral, centre de santé ou hôpital.
  • Sage-femme : forme des professionnels experts de la périnatalité, de la santé reproductive et de l’accompagnement des familles. Les débouchés sont en maternité, cabinet libéral, PMI, hôpital ou recherche.

👉 En résumé : l’odontologie est centrée sur la santé bucco-dentaire, tandis que la maïeutique se consacre à la santé des femmes et des nouveau-nés.

Sage-femme vs Licence de Biologie : études de santé ou sciences du vivant ?

Ces deux parcours attirent les passionnés de sciences, mais leurs objectifs sont différents.

  • Licence de Biologie : cursus universitaire de 3 à 5 ans. Il forme aux sciences du vivant et mène à l’enseignement, la recherche académique, l’environnement ou les biotechnologies.
  • Sage-femme : cursus professionnalisant de 5 ans. Il forme à la pratique médicale et clinique dans le domaine de la santé reproductive, avec un diplôme d’État reconnu et un accès direct au métier.

👉 En résumé : la biologie est une voie académique et scientifique généraliste, tandis que la maïeutique est une formation professionnalisante tournée vers la santé.

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Questions fréquentes sur les études de Sage-Femme (Maïeutique) :

Tu veux tout comprendre sur les études de sage-femme (maïeutique) ? On t’explique l’essentiel : durée des cycles et organisation du cursus après le PASS/L.AS, matières clés (obstétrique, gynécologie, néonatologie, santé sexuelle et reproductive), progression des stages en maternité/PMI/cabinets, nouvelle 6e année de professionnalisation, conditions d’exercice (suivi de grossesse physiologique, accouchement, contraception, prévention), débouchés (hospitalier, libéral, territorial, enseignement), rémunération & évolutions de carrière, ainsi que les compléments de formation (DU/masters, recherche) et les opportunités internationales (Erasmus+, stages).

Objectif : t’aider à visualiser concrètement ton parcours, anticiper les choix stratégiques (PASS vs L.AS, rythme des stages, projet pro) et préparer ton avenir dans la filière maïeutique.

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Combien de temps durent les études de sage-femme (maïeutique) et quel diplôme obtient-on ?

Depuis la rentrée 2024, la formation de sage-femme s’organise désormais en 6 années d’études.

  • 1ʳᵉ année : via le PASS ou une L.AS, pour accéder aux filières MMOPK (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie).
  • 2ᵉ à 5ᵉ année : formation spécifique en maïeutique, avec des cours théoriques (sciences médicales, obstétrique, santé publique, psychologie), des TP et de nombreux stages.
  • 6ᵉ année : introduite à la rentrée 2024, elle est consacrée à la professionnalisation, à l’autonomie clinique et aux responsabilités élargies.

À l’issue du cursus, l’étudiant obtient le Diplôme d’État de docteur en maïeutique, qui confère le droit d’exercer la profession de sage-femme en France et ouvre aussi la voie à la recherche ou à des spécialisations universitaires.

Par quelles voies accède-t-on aux études de sage-femme via PASS ou L.AS sur Parcoursup ?

Deux voies principales sont proposées sur Parcoursup :

  • Le PASS : il combine une majeure santé (sciences médicales, anatomie, physiologie, biochimie) et une mineure hors santé (droit, économie, psychologie, lettres…). C’est la voie la plus directe et exigeante pour accéder à maïeutique.
  • La L.AS : l’étudiant s’inscrit en licence disciplinaire (sciences, droit, STAPS, économie, lettres…) avec une mineure santé. Cette option permet de retenter la candidature en maïeutique en L2 ou L3, et offre plus de possibilités de réorientation en cas d’échec.

👉 Dans les deux cas, l’admission en 2ᵉ année dépend de la validation académique et d’un classement local, en fonction des capacités d’accueil de l’université.

Combien de tentatives pour candidater en maïeutique et que se passe-t-il après un PASS validé sans admission ?

Le nombre de tentatives dépend de la réglementation locale des universités, mais en règle générale :

  • Les étudiants ont une à deux possibilités de présenter leur candidature en maïeutique au cours du cycle licence.
  • Un étudiant en PASS validé mais non admis peut poursuivre ses études en L.AS 2 ou 3 et retenter sa chance, à condition de remplir les critères fixés par l’établissement.
  • En cas d’échec répété, la réorientation est facilitée grâce aux mineures choisies (sciences, droit, économie, etc.), ce qui permet de poursuivre un projet dans un autre domaine.

👉 Cette organisation vise à sécuriser les parcours des étudiants, tout en maintenant une sélection exigeante pour accéder aux filières MMOPK.

Quelles spécialités au lycée choisir pour viser les études de sage-femme ?

Le choix des spécialités au lycée est déterminant pour maximiser ses chances en PASS ou en L.AS :

  • SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) : très recommandée car directement liée aux sciences biologiques et médicales.
  • Physique-Chimie : essentielle pour comprendre la biochimie, la pharmacologie et la physiologie.
  • Mathématiques (en spécialité ou en option) : utiles pour la biostatistique, l’épidémiologie et le raisonnement scientifique.

👉 En L.AS, il est conseillé de choisir une licence cohérente avec son projet (sciences, droit, économie, STAPS, lettres), complétée par une mineure santé. Les admissions valorisent des profils scientifiques solides et une réelle motivation pour la filière.

Comment s’organise la formation (cycles, matières, stages) en maïeutique ?

La formation de sage-femme est structurée en 3 cycles :

  • 1er cycle (3 ans après le bac) : enseignements théoriques en sciences médicales, obstétrique, anatomie, physiologie, pédiatrie néonatale, mais aussi droit et psychologie. Les étudiants commencent leurs premiers stages cliniques.
  • 2ᵉ cycle (2 ans) : consolidation clinique avec plus de stages (maternité, gynécologie, PMI, cabinets libéraux), apprentissage des gestes obstétricaux et suivi global des patientes. La pratique occupe une place centrale.
  • 3ᵉ cycle (1 an, ajouté en 2024) : année de professionnalisation, immersion longue en milieu hospitalier et autonomie accrue. L’étudiant finalise ses compétences cliniques et managériales.

👉 Au total, la formation comprend plusieurs dizaines de semaines de stage, réparties tout au long du cursus, pour assurer une immersion progressive dans le métier.

Quels actes et rôles une sage-femme peut-elle exercer ?

La sage-femme est un professionnel médical autonome qui intervient dans plusieurs champs :

  • Suivi de la grossesse : consultations prénatales, échographies (selon spécialisation), dépistages et accompagnement de la future mère.
  • Accouchement : prise en charge complète des accouchements physiologiques, surveillance du travail, accueil du nouveau-né.
  • Post-partum : soins à la mère et au nourrisson, soutien à l’allaitement, suivi psychologique et médical.
  • Santé sexuelle et reproductive : contraception, IVG médicamenteuse, vaccination, dépistages gynécologiques.

👉 Si des complications apparaissent, la sage-femme collabore avec les médecins et équipes spécialisées pour assurer la sécurité des patientes et des enfants.

Quel est le statut des étudiants en maïeutique et les stages peuvent-ils être rémunérés ?

Les étudiants en maïeutique ont un statut universitaire, rattaché aux facultés de santé. Leur formation alterne cours et nombreux stages cliniques.

  • Statut étudiant hospitalier : lors des stages, les étudiants participent activement aux soins sous supervision.
  • Gratification : certaines périodes longues (au-delà de 8 semaines consécutives) peuvent être gratifiées, conformément à la réglementation des stages en santé.
  • Avantages : accès aux bibliothèques universitaires, restaurants CROUS, services étudiants, et parfois aides spécifiques aux étudiants hospitaliers.

👉 Ce statut assure une reconnaissance académique tout en permettant une immersion progressive dans la vie professionnelle.

Peut-on partir à l’international pendant les études de sage-femme ?

Oui, les étudiants peuvent bénéficier de mobilités internationales :

  • Stages à l’étranger : possibles dès la 3ᵉ ou 4ᵉ année, selon les accords entre écoles et hôpitaux étrangers.
  • Programmes Erasmus+ : permettent de suivre un semestre ou une année partielle dans une université partenaire européenne.
  • Coopération internationale : certains établissements proposent des projets humanitaires ou des partenariats avec des pays hors Europe.

👉 Ces expériences enrichissent le parcours, favorisent l’ouverture culturelle et permettent d’acquérir des compétences complémentaires en périnatalité.

Comment se déroule la sélection en maïeutique et quels critères sont étudiés sur Parcoursup ?

La sélection repose sur plusieurs critères académiques et qualitatifs :

  • Résultats scolaires : notes en 1ʳᵉ et Terminale, appréciations des professeurs, cohérence du parcours.
  • Projet de formation motivé : rédaction soignée expliquant l’intérêt pour la maïeutique, le projet professionnel et les qualités personnelles.
  • Classement : en fonction des résultats de PASS/L.AS et des places disponibles en maïeutique.
  • Épreuves complémentaires : certaines universités organisent des oraux ou des mises en situation pour départager les candidats.

👉 La sélection est exigeante, mais elle valorise à la fois les acquis académiques et la motivation claire pour devenir sage-femme.

Quelle est la charge de travail et le rythme des études de sage-femme ?

Les études de sage-femme demandent une forte implication et une organisation rigoureuse.

  • Volume horaire : entre 25 et 35 heures de cours et TP par semaine, complétés par un travail personnel important (révisions, préparation de cas cliniques, lectures scientifiques).
  • Stages : présents dès les premières années, ils occupent une place croissante dans le cursus et peuvent représenter plusieurs mois par an en immersion complète.
  • Évaluations : contrôle continu, examens écrits, oraux et simulations cliniques régulières rythment la formation.

👉 La charge de travail est donc soutenue, comparable aux autres filières de santé, mais elle permet une progression progressive vers l’autonomie et la pratique professionnelle.

Les études de Sage-Femme (Maïeutique) en vidéo : immersion avec des étudiants

Où peut-on trouver un PASS ou une LAS (ex-PACES) pour accéder à des études de Sage-femme (Maïeutique) ?

Découvre l’annuaire des PASS et des L.AS ainsi que leur classement.

Témoignages d’étudiants en PASS/LAS (ex-PACES) 🎤

Tout savoir sur les études de Sage-Femme (Maïeutique)

Tu veux en savoir plus sur le PASS et la L.AS ? On t’explique tout ce qu’il faut connaître : organisation des cursus, déroulé des enseignements, critères d’admission, rythme et méthode de travail, passerelles et réorientations possibles, ainsi que les débouchés en filières MMOPK (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie)…

La sage-femme en maternité (salle de naissance & suites de couches)

📚 Une immersion progressive dans le cœur du métier

Le métier de sage-femme en maternité est l’une des voies les plus connues de la profession. Dès la fin du premier cycle d’études, les étudiants découvrent la réalité des salles de naissance et des suites de couches. L’objectif est d’acquérir progressivement les compétences nécessaires pour accompagner les femmes à chaque étape de la grossesse, de l’accouchement et du suivi postnatal immédiat. Cette spécialisation repose sur une formation clinique intensive, qui combine enseignements théoriques, travaux pratiques et stages hospitaliers encadrés par des tuteurs expérimentés.

👩‍🔬 Le contenu détaillé des années d’études en lien avec la maternité

  • 2ᵉ et 3ᵉ année : les étudiants abordent les bases de l’obstétrique et de la physiologie de la grossesse. Ils apprennent la surveillance prénatale, l’évaluation du développement fœtal et la détection des premiers signes d’alerte. 👉 Les premiers stages d’observation en salle de naissance et en suites de couches permettent une immersion dans la relation soignant-patiente et la compréhension des protocoles hospitaliers.
  • 4ᵉ et 5ᵉ année : la formation devient plus professionnalisante. Les étudiants apprennent à conduire un accouchement physiologique, à surveiller le travail, à pratiquer les gestes obstétricaux de base (monitorage, délivrance, sutures simples) et à assurer les soins immédiats du nouveau-né. 👉 Cette période inclut de longs stages hospitaliers, avec participation active à des gardes de nuit et à des accouchements sous supervision directe.
  • 6ᵉ année : l’année de consolidation prépare les étudiants à l’autonomie clinique. Ils gèrent des situations d’urgence (hémorragie de la délivrance, réanimation néonatale, travail pathologique) en lien avec les obstétriciens et anesthésistes. 👉 L’étudiant en fin de cursus exerce quasiment comme un professionnel en maternité, sous tutorat, et valide ses compétences cliniques avant l’obtention du diplôme d’État.

🎓 Compétences et perspectives professionnelles

À l’issue du cursus, la sage-femme en maternité est apte à :

  • Assurer le suivi prénatal des femmes enceintes, de l’inscription à la maternité jusqu’au travail.
  • Prendre en charge les accouchements physiologiques et surveiller les suites immédiates.
  • Accompagner le post-partum : allaitement, soins au nouveau-né, soutien psychologique des mères.
  • Travailler en étroite collaboration avec l’ensemble de l’équipe obstétricale (médecins, pédiatres, anesthésistes, auxiliaires de puériculture).

👉 Exercer en maternité nécessite à la fois des compétences médicales solides et une grande qualité relationnelle. C’est un métier au cœur de la vie familiale et de la santé publique, qui offre un contact quotidien direct avec les femmes, les nouveau-nés et leurs proches.

La sage-femme libérale (cabinet, suivi global & post-partum)

📚 Un rôle de proximité et d’autonomie

Le métier de sage-femme libérale attire de plus en plus de jeunes diplômés. Exercer en cabinet ou en secteur libéral signifie travailler en autonomie complète, en lien direct avec les patientes et leurs familles. Ce mode d’exercice met l’accent sur la relation humaine, le suivi personnalisé et la continuité des soins, avant, pendant et après la grossesse.

👩‍🔬 Le contenu détaillé de la pratique libérale

  • Avant la naissance : la sage-femme libérale assure les consultations prénatales, les séances de préparation à l’accouchement et le dépistage des risques obstétricaux. Elle peut orienter la patiente vers la maternité si une complication est détectée. 👉 Cette phase demande rigueur médicale et écoute active, car la relation de confiance se construit très tôt.
  • Pendant la naissance : certaines sages-femmes libérales sont habilitées à pratiquer des accouchements à domicile lorsque toutes les conditions de sécurité sont réunies. Elles doivent alors être capables d’intervenir en urgence et de transférer rapidement en maternité si nécessaire.
  • Après la naissance : la prise en charge postnatale constitue une part essentielle de l’activité. Elle inclut le suivi du nouveau-né, le dépistage des pathologies précoces, le soutien à l’allaitement et la rééducation périnéale. 👉 Des visites à domicile permettent de sécuriser le retour précoce à la maison après un accouchement hospitalier.

🎓 Compétences et perspectives professionnelles

La sage-femme libérale développe une grande polyvalence :

  • Autonomie dans le diagnostic, les prescriptions et la conduite des soins de suivi.
  • Compétences relationnelles fortes : écoute, pédagogie, accompagnement des familles dans la durée.
  • Responsabilités de gestion : création et gestion d’un cabinet, organisation de l’activité, comptabilité, coordination avec d’autres professionnels de santé.

👉 Exercer en libéral combine ainsi soins de proximité et responsabilités entrepreneuriales. C’est un choix qui séduit par la liberté d’organisation et la richesse du lien patient-praticien, mais qui demande rigueur et sens des responsabilités.

La sage-femme territoriale (PMI, prévention & vulnérabilités)

📚 Un métier au service de la santé publique

La sage-femme territoriale exerce principalement en Protection Maternelle et Infantile (PMI)prévention, d’accompagnement et de soutien auprès des femmes enceintes, des jeunes mères et des enfants de moins de 6 ans.

👩‍🔬 Les missions au quotidien

  • Suivi des grossesses : consultations prénatales gratuites et accessibles à toutes, particulièrement pour les femmes en situation de précarité ou isolées.
  • Accompagnement postnatal : visites à domicile après l’accouchement, soutien à l’allaitement, prévention de la dépression post-partum et orientation vers des structures adaptées en cas de besoin.
  • Prévention et dépistages : actions collectives d’éducation à la santé, dépistage précoce des troubles du développement chez l’enfant, suivi vaccinal et sensibilisation à la santé sexuelle.
  • Soutien aux familles vulnérables : accompagnement des femmes victimes de violences, orientation sociale et mise en relation avec les services spécialisés.

🎓 Compétences et perspectives professionnelles

Travailler en PMI demande une expertise médicale mais aussi des qualités relationnelles et sociales renforcées :

  • Capacité d’adaptation face à des publics très divers, parfois en grande difficulté sociale ou psychologique.
  • Travail en équipe pluridisciplinaire : médecins, psychologues, éducateurs de jeunes enfants, assistantes sociales.
  • Engagement dans la prévention : actions éducatives en milieu scolaire, ateliers collectifs, campagnes locales de santé publique.

👉 La sage-femme territoriale est un maillon essentiel du système de santé préventif. Elle joue un rôle clé pour réduire les inégalités sociales et garantir à toutes les femmes un suivi adapté, quels que soient leurs moyens.

Enseignement, recherche & cadres en maïeutique

📚 Des carrières au-delà de la pratique clinique

La profession de sage-femme ne se limite pas à l’accompagnement des grossesses et des accouchements. Après quelques années d’exercice, certaines choisissent de s’orienter vers l’enseignement, la recherche scientifique ou des fonctions de cadre de santé. Ces évolutions permettent de transmettre son savoir, de faire progresser la discipline et de participer à l’organisation du système de soins.

👩‍🔬 Les missions en enseignement et recherche

  • Enseignement : les sages-femmes peuvent devenir formatrices dans les écoles de maïeutique, intervenir dans les facultés de santé ou proposer des enseignements spécialisés (préparation à la naissance, échographie, périnatalité, etc.).
  • Recherche : la discipline de maïeutique étant désormais reconnue au niveau universitaire, il est possible de poursuivre en Master puis en Doctorat. Les thèmes abordés touchent à l’obstétrique, la périnatalité, la santé sexuelle ou la prévention en santé publique.
  • Innovation pédagogique : les sages-femmes enseignantes participent à l’évolution des méthodes de formation (simulation, pédagogie active, formation numérique).

🎓 Fonctions de cadre et perspectives professionnelles

Au-delà de l’enseignement, certaines sages-femmes deviennent cadres de santé.

  • Elles encadrent des équipes en maternité, en PMI ou dans des services hospitaliers, avec des responsabilités organisationnelles et managériales.
  • Elles participent à l’élaboration des protocoles de soins, à la gestion des plannings et au suivi qualité.
  • Ces fonctions exigent souvent un diplôme complémentaire (DU, Master en management, santé publique, pédagogie).

👉 Ces carrières offrent aux sages-femmes la possibilité d’élargir leur impact : former les futures générations, améliorer la qualité des soins, développer la recherche scientifique et contribuer à l’évolution du système de santé.

Évolutions de carrière & formations complémentaires (DU/Masters)

📚 Des perspectives variées tout au long de la vie professionnelle

Le métier de sage-femme ouvre la voie à de nombreuses évolutions de carrière. Après quelques années d’expérience en maternité, en libéral ou en PMI, il est possible de se spécialiser, de se perfectionner ou d’élargir son champ d’action grâce à des formations complémentaires reconnues au niveau universitaire.

👩‍🔬 Les formations complémentaires accessibles

  • Diplômes Universitaires (DU) : permettent d’acquérir une expertise ciblée, par exemple en échographie obstétricale, en rééducation périnéale, en lactation et allaitement, en contraception et santé sexuelle ou encore en accompagnement des violences faites aux femmes.
  • Masters : certains Masters en santé publique, sciences cliniques ou éducation thérapeutique sont ouverts aux sages-femmes et offrent la possibilité de s’investir dans la recherche ou la coordination de projets de santé.
  • Doctorat : depuis la reconnaissance universitaire de la maïeutique, il est possible de poursuivre jusqu’au Doctorat en sciences pour se consacrer à la recherche et à l’enseignement supérieur.

🎓 Perspectives professionnelles et spécialisations

Les sages-femmes qui suivent ces parcours complémentaires peuvent élargir leurs compétences et accéder à de nouvelles responsabilités :

  • Exercer dans des unités spécialisées (néonatologie, orthogénie, suivi des grossesses à risque en collaboration avec les obstétriciens).
  • Prendre des postes de coordination ou de management dans des structures hospitalières ou territoriales.
  • Contribuer à la recherche clinique et aux innovations en périnatalité et santé des femmes.

👉 Ces opportunités renforcent l’attractivité du métier : la sage-femme n’est pas limitée à l’accompagnement des naissances mais peut évoluer vers des carrières diversifiées, enrichissantes et reconnues à l’échelle nationale comme internationale.

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