Depuis plusieurs mois, les chiffres circulent : une baisse de près de 46 % des demandes d’admission d’étudiants internationaux dans les universités québécoises. De quoi susciter des interrogations, voire des inquiétudes, notamment chez les jeunes Français qui envisagent de traverser l’Atlantique pour étudier à l’Université de Montréal (UdeM), l’un des établissements les plus prisés. Mais faut-il vraiment s’alarmer ? Pas si l’on en croit les acteurs concernés. À commencer par l’Université de Montréal elle-même, qui se veut claire : les étudiants français restent les bienvenus, et les conditions d’admission à leur égard n’ont pas été durcies. Michèle Glémaud, directrice générale de l’admission et du recrutement à l’Université de Montréal, précise que les conditions d’accueil à l’UdeM restent tout aussi stables et favorables.

Un contexte chahuté, mais pas de verrou pour l’Hexagone

Le Québec a récemment ajusté certaines règles liées aux permis d’études, avec pour objectif de mieux encadrer les parcours étudiants. Mais ces mesures ne remettent pas en cause l’accueil des étudiants français, qui conservent leur statut privilégié grâce à l’Entente France-Québec nouée en 1978. Cette dernière demeure intacte :

“Pour les jeunes Français, les mêmes avantages s’appliquent : l’UdeM leur est pleinement ouverte ! Il ne s’agit pas de restreindre l’accès, mais de s’assurer que chaque étudiant arrive avec un projet solide et un véritable intérêt pour la culture québécoise.” martèle Michèle Glémaud.

En déposant un dossier complet et en acceptant rapidement leur offre d’admission, les étudiants français maximisent leurs chances d’obtenir leur permis d’études dans les délais. L’équipe d’UdeM international les accompagne à chaque étape du processus d’immigration afin de les informer et de les rassurer.

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Des frais toujours imbattables pour les Français

Grâce à l’Entente France-Québec, les étudiants français paient quasiment les mêmes droits de scolarité que les résidents de la Belle Province :

–     1er cycle (Licence) : autour de 3 500 € par trimestre, soit trois fois moins que le tarif international classique

–     2ème cycle (Master) : autour de 1 400 € par trimestre.

À titre de comparaison, une année de Bachelor aux Etats-Unis dépasse fréquemment les 30 000 $ annuels. “Nos formations sont bien moins chères qu’aux Etats-Unis tout en restant dans le Top5 canadien”, souligne la directrice.

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Études à l’international : les étudiants français séduits par l’Université de Montréal !

Travailler 24h par semaine… et plus après le diplôme

À l’Université de Montréal, la règle en matière d’emploi étudiant est claire : pour pouvoir travailler pendant ses études, il faut s’assurer que son permis d’études est valide et qu’on respecte les conditions de travail autorisées sur le campus ou à l’extérieur. Si l’UdeM permet à un étudiant de travailler hors campus, celui-ci peut consacrer jusqu’à 24 heures par semaine à un emploi durant les sessions régulières de son programme.

Une belle occasion de financer ses études ou de décrocher une première expérience professionnelle en sol nord-américain. Avec ses 1,8 million d’habitants, Montréal conjugue vitalité culturelle, sécurité et convivialité francophone. Par ailleurs, le coût de la vie y reste inférieur à la moyenne canadienne. Un cadre de vie attractif qui séduit de nombreux étudiants internationaux.

Côté avenir, bonne nouvelle : le permis de travail postdiplôme (PTPD) a récemment été élargi, avec 119 nouveaux champs d’études désormais admissibles à un permis de travail pouvant aller jusqu’à trois ans.

En lien avec cet article : retrouve notre page dédiée à l’Université de Montréal (UdeM) 

L’UdeM classée parmi les meilleures universités au monde

Au premier rang des universités francophones du Canada et au 7ème rang canadien dans l’édition 2026 du classement QS World University Rankings, l’UdeM revendique 600 programmes, de l’IA aux sciences de la santé, et une pédagogie “à l’américaine” : travail en petits groupes, recherche dès la licence et accès direct aux laboratoires de pointe. “Nos étudiants participent activement à l’oral et se forment aux soft skills dès la première année” rappelle Michèle Glémaud. 

Le mot de la fin par Michèle Glémaud : un pari gagnant-gagnant

“Il faut tenter l’expérience : elle en vaut la peine, tant d’un point de vue académique que personnel”, conclut Michèle Glémaud. Entre frais contenus, perspectives de carrière nord-américaine et qualité de vie montréalaise, l’UdeM se positionne comme un havre pour les talents français en quête d’horizon international. Dans un contexte de quotas et de rumeurs, l’université joue la carte de la transparence : sélectionner mieux pour accueillir durablement. Aux candidats de répondre présents et de soigner, désormais, leur lettre de motivation !

Collaboration commerciale. 

L’Université de Montréal déroule son tapis bleu pour les étudiants français / Crédit : UdeM