La Licence Sciences Sanitaires et Sociales (SSS) : admission, débouchés…

La Licence Sciences Sanitaires et Sociales (SSS) est un diplôme universitaire de bac+3 (6 semestres / 180 ECTS) accessible après le baccalauréat via Parcoursup. Elle articule un socle commun en L1–L2 (sociologie, santé publique, politiques sociales, droit, économie, méthodologie et statistiques) et une spécialisation progressive en L3, préparant à la poursuite d’études en master (santé publique, gestion des établissements sanitaires et sociaux, politiques publiques, sociologie, démographie…) ou à des passerelles vers d’autres cursus.

Dispensée dans les universités publiques, la licence combine cours magistraux, travaux dirigés et évaluations (contrôle continu et partiels), avec un travail personnel exigeant, des projets tutorés, parfois des stages et de la mobilité internationale selon les établissements. Pour aller plus loin, les Licences à l’Université et nos outils (Thotis LM, tests d’orientation, prédicteur d’admission).

Pourquoi choisir une licence Sciences Sanitaires et Sociales ? Quelles matières et quelles méthodes de travail en L1–L3 ? Comment se passe l’admission et quels sont les critères étudiés ? Quelles poursuites en master et quels débouchés concrets après la licence ?
Voici l’essentiel pour bien comprendre la formation et préparer ton projet.

Dans cet article, nous nous appuyons sur les maquettes officielles des universités et sur les ressources Thotis pour éclairer le programme, les compétences attendues, la sélectivité et les débouchés de la Licence Sciences Sanitaires et Sociales.

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La Licence Sciences Sanitaires et Sociales (SSS) forme aux enjeux de santé publique, de politiques sociales et de gestion des structures médico-sociales. Accessible après le baccalauréat, elle s’adresse aux lycéens intéressés par l’analyse des systèmes de santé, l’évaluation des dispositifs sociaux et l’accompagnement des publics. Les contenus et volumes horaires s’appuient sur les maquettes et UE publiées par les universités proposant la formation.

Il n’existe pas de spécialités « obligatoires ». Les universités et Thotis te recommandent toutefois des bases en sciences sociales (SES, HGGSP), en SVT pour la santé publique, et en mathématiques/statistiques pour l’analyse de données. Un bon niveau d’expression écrite/orale, de méthodologie et d’autonomie est attendu.

• Sciences sociales : sociologie, politiques sociales, démographie, psychologie sociale.
• Santé publique : épidémiologie, prévention, systèmes et droit de la santé.
• Économie/gestion : économie de la santé, gestion des établissements sanitaires et sociaux.
• Méthodes : statistiques appliquées, enquêtes, méthodologie de recherche, outils numériques.
• Transversal : expression, langues, projet personnel et professionnel.

La formation se déroule sur trois années (six semestres), alternant cours magistraux et travaux dirigés. Le volume horaire global avoisine 1 500 heures de formation, complétées par un travail personnel régulier. L’évaluation combine contrôle continu et examens terminaux.

Oui, plusieurs universités intègrent des stages d’observation ou d’application (généralement en L2 ou L3), ainsi que des projets tutorés. Ces expériences permettent aux étudiants de se familiariser avec les acteurs du champ sanitaire et social : collectivités, hôpitaux, associations ou structures de prévention.

• Analyser et interpréter des données sanitaires et sociales ;
• Comprendre les politiques publiques et les cadres juridiques ;
• Maîtriser les outils statistiques et la méthodologie d’enquête ;
• Rédiger des synthèses et communiquer à l’oral comme à l’écrit ;
• Travailler en équipe et en autonomie.

Les étudiants qui réussissent le mieux sont curieux, rigoureux et engagés dans les problématiques sociales et de santé.

• Masters : santé publique, gestion des établissements sanitaires et sociaux, politiques publiques, sociologie, économie de la santé, démographie.
• Formations professionnelles : concours de la fonction publique, écoles de travail social ou de management du secteur sanitaire.
• Passerelles : possibles vers d’autres licences ou masters selon les universités.

• Chargé·e d’études ou de mission en structures publiques ou associatives ;
• Coordinateur·rice de projets en santé, insertion ou prévention ;
• Assistant·e de gestion ou de direction dans les établissements sanitaires et sociaux ;
• Chargé·e de développement local ou d’évaluation de politiques publiques.

La poursuite d’études en master est généralement nécessaire pour accéder aux postes à responsabilité.

L’accès se fait après le baccalauréat via la plateforme Parcoursup. Les universités examinent le dossier scolaire, les compétences transversales et la motivation. Des admissions parallèles peuvent être proposées en L2 ou L3 pour des titulaires de BTS, BUT ou licences compatibles.

La licence est proposée dans plusieurs universités publiques telles que l’Université Bretagne Sud, l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 ou l’Université de Bretagne Occidentale. Les programmes, options et volumes horaires peuvent varier selon les établissements.

Les étudiants inscrits dans une université publique s’acquittent des droits nationaux de scolarité et de la CVEC. Les boursiers bénéficient d’exonérations. De nombreuses aides existent (bourses, logement, restauration, mobilité). La vie associative et culturelle sur le campus contribue pleinement à l’expérience universitaire.