Il y a quelques jours, les 1 400 étudiants de M1 du Programme Grande École de NEOMA, répartis sur les 3 campus de l’école de management, ont été immergés dans un séminaire pédagogique inédit, mêlant réflexion environnementale, créativité, inspiration et engagement sociétal. NEOMA Business School a en effet lancé, à l’occasion de la rentrée 2025, la première édition de son « Planetary Short Film Festival », un événement axé sur un thème central : “Business & Oceans”. Immersion dans ce temps fort de la rentrée de la Grande École de NEOMA, avec Thotis.
Par Valentine Dunyach
À l’occasion de leur séminaire de rentrée 2025, les étudiants de M1 du Programme Grande École de NEOMA ont eu l’opportunité d’assister à des tables rondes animées par des experts de la RSE, avant de se lancer dans la création de courts-métrages engagés. L’objectif ? Les sensibiliser, mais aussi les inciter à l’action, en explorant des solutions concrètes à travers le prisme de la communication.
Pour cette première édition du Planetary Short Film Festival, NEOMA a choisi de mettre à l’honneur la préservation des océans, véritable baromètre du dérèglement climatique. Organisé en partenariat avec France Télévisions et l’UNESCO, ce festival marque le lancement de l’année académique des étudiants de M1 de NEOMA à travers un format inédit et engagé.
Au programme de ces deux jours : des tables rondes avec des intervenants inspirants, des échanges sur les grands enjeux écologiques, et surtout… la réalisation d’un court-métrage de 90 secondes par équipes, point d’orgue de cette rentrée. Le défi était pour eux d’apprendre à communiquer efficacement sur les solutions durables, à partir de cas d’entreprises vertueuses.
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NEOMA inaugure la première édition de son « Planetary Short Film Festival »
L’année 2025 étant placée sous le signe de la mer, NEOMA Business School a ainsi consacré son séminaire de rentrée à l’urgence climatique, avec un focus sur la préservation des océans.
Porté par la problématique « Ocean : What can you do to make a difference ? », le festival a été co-conçu par Laure Lelasseux et Élise Bruchet, l’une enseignante en Sustainibility à NEOMA et l’autre Directrice de la Transition Sociale et Environnementale à NEOMA. Pendant trois jours, les étudiants ont travaillé en groupe à la réalisation de courts-métrages, mobilisant les codes de l’audiovisuel pour faire passer un message fort en faveur de la planète.
Au-delà d’un simple exercice de communication, cet événement illustre l’un des axes stratégiques de NEOMA : former des leaders responsables, capables d’allier performance économique et impact sociétal et environnemental positif.
“La place des océans est décisive dans la question climatique”, a souligné Laure Lelasseux. “Au-delà des conséquences environnementales, ce sont aussi des enjeux sociaux majeurs qui émergent. Notre objectif est d’inspirer les étudiants à s’engager vers des carrières porteuses de sens.”
Un format créatif pour repenser l’impact
Ce festival allie rigueur stratégique et créativité. Ainsi, afin de réaliser leur court-métrage de 90 secondes, les étudiants ont ainsi dû penser “modèle économique circulaire”, “enjeux ESG”, “parties prenantes”, tout en maîtrisant les codes de la communication audiovisuelle.
La finale de Reims s’est tenue le 22 septembre, tandis que celle de Rouen aura lieu le 29 septembre. Toutes deux visent à récompenser les meilleurs projets et à mettre en lumière cette pédagogie de l’engagement qui fait la force de NEOMA.
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La puissance de la création au service des enjeux sociétaux
Parmi les temps forts, une table ronde réunissant trois femmes engagées dans des parcours autour de la transition écologique, dont Jade Verda, danseuse professionnelle et fondatrice du Collectif Minuit 12. Sur scène, elle a livré une performance sensible, mêlant art et militantisme : “Cette connexion à la nature, nous l’avons tous. Elle naît souvent dans l’enfance, à travers un coucher de soleil ou un souvenir de vacances. Mais aujourd’hui, ces paysages disparaissent.”
“Pour protéger quelque chose, il faut l’aimer”, rappelait le commandant Cousteau.
C’est précisément cette connexion émotionnelle à la nature que défendent les intervenants du séminaire. Marina Yakovlev (Blutopia et Coalition Océan) insiste : “Tout part d’un émerveillement. Il faut s’inspirer de la biodiversité pour imaginer des solutions.”
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ne se limite pas aux chiffres et aux indicateurs. Elle s’explore aussi à travers des ponts transdisciplinaires entre les sciences et les arts, pour toucher, comprendre… et agir.
Changer le système de l’intérieur
Parmi les figures inspirantes ayant pris la parole sur scène, Pauline Sauri, diplômée du MSc Sustainability de NEOMA et aujourd’hui Cheffe de mission RSE chez AXA, témoigne :
“J’ai choisi de m’engager au cœur des grands groupes. C’est de l’intérieur qu’on peut faire bouger les lignes.” Elle insiste sur l’importance de la pédagogie interne : “On adapte nos formations RSE selon le niveau de séniorité. Sans cela, impossible d’embarquer toute l’organisation.”
Une étudiante ayant assisté à cette table ronde décrit son sentiment, à l’issue de cette prise de parole : “J’ai été étonnée par la manière dont la RSE pouvait s’intégrer au management, comme chez AXA. C’est très concret”.
Hackathon RSE : les étudiants de NEOMA engagés dans la création d’un court-métrage à partir de cas concrets d’entreprise
48 heures pour penser le monde autrement. Les étudiants de M1 du PGE de NEOMA ont ainsi été menés à relever un défi inédit : transformer une problématique d’entreprise en court-métrage engagé de 90 secondes, en partant de cas réels présentés par des dirigeants d’entreprise dans de courtes vidéos (AXA Climate, transport, cosmétique, tourisme…).
“On choisit notre problématique après avoir visionné les vidéos des DG. L’objectif, c’est d’analyser leur modèle, de comprendre leurs défis et d’imaginer une solution porteuse de sens”, explique une étudiante.
Les étudiants, répartis en équipes mixtes, devaient analyser une problématique d’entreprise sous plusieurs angles (éthique, économique, juridique, social) puis créer un plaidoyer clair et convaincant, résumé en un court-métrage de 90 secondes, pour sensibiliser une partie prenante au rôle des entreprises face à l’urgence écologique.
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Un exercice qui bouscule
“Imaginer le monde dans 5 ans, c’est vertigineux. Certains enjeux paraissent impossibles à résoudre”, confie un étudiant. “Ce qui m’a marquée, c’est de voir que les speakers étaient jeunes et engagés. Cela nous permet de s’identifier et nous montre qu’on peut agir, nous aussi”, ajoute une autre.
Encadrés par des enseignants comme Rachel Beaujolin, les étudiants ont été encouragés à sortir de leur zone de confort : “En entreprise, on ne choisit pas toujours ses collègues. Ici, on reproduit cette diversité pour apprendre à collaborer dans la réalité.”, explique-t-elle.
La RSE à NEOMA : des formations pour donner du sens à l’action
Face à une quête de sens croissante chez les jeunes diplômés, NEOMA place la responsabilité sociétale au cœur de ses parcours. De nombreux étudiants cherchent à s’engager concrètement, que ce soit via un emploi à impact ou l’entrepreneuriat.
Le MSc Sustainability in Transformations, lancé en 2023, forme des professionnels du changement à travers des enseignements en gouvernance, innovation sociale ou modèles économiques durables. Les débouchés vont du conseil en stratégie environnementale aux ONG, en passant par les grandes entreprises en transition. En complément, NEOMA propose tout au long de l’année des expériences immersives accessibles à tous : modules participatifs comme l’atelier « 2Tonnes », conférences inspirantes.
Crédit : NEOMA Business School Engagement et créativité au programme de la rentrée 2025 pour les étudiants de la Grande École