Surnommée « la ville aux clochers rêveurs », Oxford incarne l’excellence universitaire britannique et attire chaque année des étudiants venus du monde entier. Parmi eux, ceux de l’EM Normandie, qui y poursuivent une partie de leur cursus sur le campus anglais de l’école.
Par Valentine Dunyach
Dans le cadre de la refonte du Programme Grande École, chaque étudiant peut désormais construire un parcours “à la carte” dès le post-bac : échange international, mobilité sur l’un des six campus de l’établissement ; jusqu’à cinq pays différents au total au fil de leur cursus. Une flexibilité axée autour de l’international qui séduit de plus en plus d’étudiants. Retour sur les opportunités d’une immersion dans l’un des campus de l’EM Normandie et plus spécifiquement à Oxford.
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Oxford, carrefour académique et culturel pour les étudiants de l’EM Normandie
La ville d’Oxford séduit autant les touristes que les étudiants venus du monde entier.
Avec ses 7 millions de visiteurs annuels pour à peine 150 000 habitants, elle est un joyau d’histoire et d’architecture britannique au charme gothique, à seulement 45 minutes de train de Londres. Ville-musée autant que cité universitaire, ses façades médiévales ont servi de décor à de nombreux films, dont Harry Potter, et incarnent l’excellence académique à l’anglaise.
Les célèbres Colleges d’Oxford University jalonnent la ville, de Christ Church à Radcliffe Camera, dessinant un paysage où les lieux d’étude se mêlent à la vie quotidienne. À côté de la mythique université, Brookes University accueille elle aussi des milliers d’étudiants.
Deuxième ville la plus sûre d’Angleterre, elle accueille depuis 2014 le premier campus de l’EM Normandie à l’étranger, berceau de sa stratégie internationale, situé dans l’ultra centre de la ville.
Le campus d’Oxford de l’EM Normandie : un espace d’études en plein cœur de la ville universitaire ©Laurent Marteau
Le campus d’Oxford de l’EM Normandie : un espace d’études en plein cœur de la ville universitaire
Situé en plein centre, le campus de l’EM Normandie s’étend sur 900 m². Un lieu partagé avec d’autres institutions d’enseignement supérieur spécialisées notamment en executive education ou proposant des formations de niveau BTS, qui mêle espaces communs et zones dédiées à la grande école de management.
Sur place, une équipe de treize personnes encadre les 220 étudiants accueillis cette année, répartis dans huit salles de classe. Une taille humaine qui favorise la proximité
Allemande et française d’adoption, la directrice du campus, Miriam Schmidkonz a relevé un défi ambitieux : créer un véritable écosystème éducatif dans cette ville emblématique. « Oxford n’était pas le premier choix de l’EM Normandie », confie-t-elle. Après plusieurs tentatives d’implantation à Londres, la business school a finalement opté pour cette ville proche de Londres, séduite par son dynamisme académique et son cadre inspirant.
Au départ, le pari semblait audacieux : un petit local, une trentaine d’étudiants et une directrice, Miriam, consciente du défi. « S’installer ici représentait une entreprise à part entière, mais aussi un projet unique et différenciant pour nos étudiants », se souvient-elle. Avant de sourire : « J’ai pour habitude de dire que nous avons monté une école. »
Depuis, le campus s’est imposé dans le paysage local. Un pari aujourd’hui pleinement réussi. Il attire chaque année davantage d’étudiants, comme Baptiste, Jasmine, Pierre ou Lehanne, venus vivre à leur tour l’expérience oxfordienne signée EM Normandie.
« Les étudiants profitent aussi du réseau d’Oxford, et pas seulement de celui du campus de l’EM Normandie », souligne Miriam Schmidkonz. Car la ville est rythmée par les saisons académiques des quelque 30 Colleges de la prestigieuse Oxford University. Le prestige s’affiche à chaque coin de rue, entre les tours anciennes et les bibliothèques centenaires, où cohabitent deux grandes Universités : Oxford University et Brookes University.
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Une offre de conférences d’exception
Oxford offre aux étudiants un programme de conférences sans équivalent, dont certaines sont accessibles, sur réservation, aux étudiants de l’EM Normandie. Immergés dans un autre monde, les étudiants découvrent l’excellence académique à l’anglaise, explique Anne-Sophie Courtier, directrice générale de l’école : « Les étudiants se prennent au jeu. Ils s’inscrivent à des conférences le soir, animées par des intellectuels, des figures majeures dans leur domaine et en profitent pour rencontrer, échanger, réseauter ».
La marque EM Normandie à Oxford : un ancrage rassurant pour les étudiants et leurs familles
À Oxford, le campus reste à échelle humaine. « On gère tout ici : les fêtes, les galères, les pertes de passeport… », raconte la directrice du campus, dans un mélange d’humour et de bienveillance. Cette proximité fait partie intégrante de la vie étudiante.
La marque EM Normandie constitue également un repère pour les étudiants comme pour leurs parents. À Oxford, le campus se veut à la fois un lieu d’ouverture et un espace rassurant. Dans le cadre du Programme Grande École, chaque étudiant doit effectuer six mois au minimum sur l’un des campus internationaux de l’école.
L’expérience oxfordienne s’inscrit pleinement dans cette logique : enrichissante sur le plan académique, mais aussi sécurisante. Tous les campus partagent une identité commune (celle de l’EM Normandie) tout en reflétant les particularités du territoire où ils sont implantés. Le choix d’Oxford est d’ailleurs clairement affiché sur Parcoursup : même diplôme, même accompagnement, même exigence.
Le partenariat étroit avec Brookes University renforce encore la qualité de vie étudiante : accès au Bureau des Sports, logements en résidence, infrastructures modernes… Autant d’éléments qui garantissent une expérience sereine et structurée. « Chez un partenaire, il n’y a pas forcément de contact sur place qui parle français », souligne la directrice du campus, rappelant la valeur ajoutée d’un accompagnement local par une équipe dédiée.
L’EM Normandie Oxford compte aujourd’hui six associations étudiantes, rassemblant entre 13 et 15 membres chacune. L’esprit d’école y est bien présent, avec une offre de soutien psychologique, des aménagements pour les étudiants en situation de handicap et une vie associative dynamique, à l’image des campus français, notamment celui de Paris.
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L’exigence, marque de fabrique du campus d’Oxford
Près de 80 % des étudiants ayant débuté leur parcours sur le campus d’Oxford choisissent d’y rester en deuxième année ; un taux de fidélité qui témoigne de leur attachement à l’expérience britannique.
« Le fait d’être implantés dans cette ville nous oblige : nous entretenons une certaine exigence académique. Même si cela n’est pas toujours formulé ainsi, nous nous hissons naturellement au niveau d’Oxford et de ses institutions », explique Miriam Schmidkonz.
Cette exigence se traduit d’abord par le niveau linguistique demandé : un minimum de B1 en anglais dès la première année (B2 en M1 ou M2). Un seuil qui prépare les étudiants à suivre des cours intégralement dispensés dans la langue de Shakespeare et à évoluer dans un environnement international exigeant.
Lever le blocage de l’anglais : « Les Français ont un blocage avec les langues. Ici, on se fiche de l’accent. On brise la glace », explique Miriam. Le campus, cosmopolite, compte treize enseignants de sept nationalités différentes : une véritable immersion dans le management interculturel.
Les profils attirés par Oxford ont souvent une ambition claire : rejoindre de grands groupes ou viser la City de Londres. Pour Miriam Schmidkonz, cette ouverture à l’international est devenue essentielle. Un état d’esprit qui explique sans doute pourquoi une si grande majorité d’étudiants choisissent de prolonger leur aventure à Oxford l’année d’après ou au cours de leur PGE, séduits par la rigueur et le prestige de ce cadre d’apprentissage unique.
Trois regards d’étudiants de l’EM Normandie sur Oxford
Baptiste a choisi de réitérer l’expérience d’Oxford pour la puissance et la richesse de son réseau. Si tous les étudiants ne rêvent pas de devenir ministres, même si près d’un tiers des membres du gouvernement britannique sont passés par Oxford University, beaucoup y puisent une inspiration. La richesse du réseau et la diversité culturelle créent un environnement intellectuellement stimulant.
Baptiste, étudiant en M1 du PGE EM Normandie, connaît bien les couloirs du campus d’Outre-Manche de l’école. Le jeune homme de 21 ans a choisi cette destination dès sa première année du Programme Grande École, avant d’y revenir aujourd’hui en Master 1. Diplômé du lycée Pasteur à Neuilly, il se souvient de ce choix décisif : « À 18 ans, quand j’ai dû choisir entre les différents campus de l’EM, j’ai trouvé qu’Oxford représentait une chance de tirer le meilleur de cette année, et j’avais déjà un bon niveau d’anglais. »
Encouragé par ses parents, rassurés par la proximité culturelle et géographique de l’Angleterre, Baptiste s’est lancé dans l’aventure. Il admet toutefois que cette première expérience loin de chez lui a marqué un tournant personnel : « Mes premières impressions ? Mes parents sont venus m’aider à m’installer. Le moment où l’on se retrouve seul, ça fait bizarre. »
Un passage initiatique adouci par un cadre de vie privilégié : un appartement situé en plein cœur de ville, à quelques pas seulement des bâtiments universitaires. Lors de sa première année, le campus accueillait deux classes de 35 étudiants ; une échelle qui favorise la proximité et la cohésion entre promotions.
Pubs, conférences et sport : les hauts lieux du réseau étudiant à Oxford
À Oxford, les pubs ne sont pas seulement des lieux de détente : ils font partie intégrante de la vie universitaire. « Le pub est l’équivalent du café en France. On s’y rencontre, on se socialise autour d’un verre », explique Baptiste. C’est là, entre deux conférences ou après les cours, que se tissent les premières amitiés. « À la fin de la journée, on se retrouve souvent dans le même pub. C’est là que j’ai rencontré la moitié de mes connaissances à Oxford. On se fait très vite des amis ici. Le premier cadre, c’est le campus et le deuxième, ce sont les pubs », résume-t-il dans un sourire.
Au-delà de ces lieux conviviaux, les conférences organisées par Oxford University séduisent particulièrement les étudiants du campus français. Grâce aux professeurs de l’EM Normandie, également affiliés à l’université britannique, ils peuvent y assister librement. « J’y ai trouvé un intérêt tout de suite », confie Baptiste, passionné par ces échanges intellectuels où se mêlent étudiants, chercheurs et professionnels venus du monde entier.
Les occasions de rencontres ne manquent pas non plus du côté du sport. Accès aux infrastructures de Brookes University, golf ou activités de plein air : autant d’opportunités de se mêler à la communauté locale. Pour Baptiste, ces expériences ont forgé des liens durables : « Je vais retrouver des personnes rencontrées il y a deux ans, avec lesquelles je suis encore en contact. »
Après deux années sur ce campus, il envisage ensuite de poursuivre son parcours par un échange universitaire à Bruxelles, dans un établissement réputé pour sa spécialité.
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Pourquoi l’EM Normandie ? L’international comme premier levier d’attractivité
Sur les bancs de l’EM Normandie, nombreux sont les étudiants à avoir fait le choix de l’école pour son ouverture internationale. Dès la sortie du bac, ils peuvent vivre une première expérience à l’étranger, grâce au Programme Grande École (PGE) en 5 ans, flexible et “à la carte”. Un argument décisif pour des jeunes qui, souvent, ne se reconnaissent ni dans le modèle universitaire français, jugé trop libre, ni dans celui des classes préparatoires, perçues comme trop rigides. C’est par exemple le cas de Pierre, 19 ans, en deuxième année de PGE : « Je n’ai pas été pris en prépa, mais je ne regrette rien. L’EM Normandie m’a offert l’opportunité de partir à l’étranger dès la première année. » Pour la suite, il envisage un départ en Suède ou à Singapour, toujours dans la lignée d’un parcours tourné vers la finance internationale.
« On tombe facilement amoureux de cette ville », ajoute Baptiste, étudiant à Oxford, en M1. L’attrait d’Oxford, sa proximité avec Londres (à seulement 45 minutes en train) et la richesse des rencontres internationales figurent parmi les principaux atouts cités. « Mon anglais académique s’est énormément amélioré, mais c’est surtout à l’oral que j’ai gagné en aisance », confie-t-il.
Lehanne, âgée de 19 ans et en deuxième année de PGE a choisi de revenir sur le campus d’Oxford : « Après une année de droit, je voulais à tout prix partir à l’étranger », raconte-t-elle. Et d’ajouter : « Ici, on parle anglais toute la journée. Les professeurs sont accueillants et viennent de partout dans le monde. »
Côté logement, la vie étudiante s’organise entre les résidences de la Brookes University, partenaire de l’école, et les chambres chez l’habitant, une solution plus abordable. « C’est aussi une expérience culturelle », souligne Lehanne. Pierre et Lehanne évoquent une vie rythmée par les conférences de Oxford University, les événements sportifs et les week-ends à Londres ou Bath.
Les spécialisations proposées, notamment en Fintech, constituent un autre atout : une filière unique à Oxford, aux portes de la City londonienne.
Jasmine : « Oxford m’a permis de m’ouvrir aux autres »
À 20 ans, Jasmine, originaire de Saint-Denis et issue d’une fratrie de cinq enfants, n’avait encore jamais voyagé avant de rejoindre l’EM Normandie. « J’ai toujours rêvé de partir à l’étranger, de découvrir autre chose. Dès le bac, je me sentais assez mature et responsable pour le faire », raconte-t-elle. Entre Dublin et Oxford, elle choisit finalement l’Angleterre, séduite par le prestige de la ville et son atmosphère unique : « On sent le prestige, mais aussi une vraie bienveillance de la part des anglais.” sourit-elle.
L’étudiante a bénéficié d’un logement en résidence et d’un accès aux bibliothèques. Installée en colocation avec cinq autres étudiantes d’Oxford University, de Brookes University et de l’EM Normandie, Jasmine découvre rapidement la richesse d’une vie étudiante internationale. Cette immersion la pousse à sortir de sa réserve : « Je voulais apprendre à aller vers les autres. »
L’année prochaine, elle choisira d’étudier sur le campus de Paris-Clichy : elle projette de suivre une alternance en affaires internationales à Paris avant, peut-être, de retourner à l’étranger. “J’aimerais aller encore plus loin, pourquoi pas en Asie », confie-t-elle avec enthousiasme.
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