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Les études d’Odontologie (Chirurgie-Dentaire)
Que faut-il savoir sur les études d'Odontologie (Chirurgie-Dentaire) ?
Les études d’Odontologie (Chirurgie-dentaire) font partie des filières de santé MMOPK (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie). Elles sont accessibles après le baccalauréat via deux voies : le PASS (Parcours Accès Spécifique Santé) ou la L.AS (Licence avec Accès Santé).
La sélection en odontologie repose sur un classement : les mieux classés après le PASS ou la L.AS accèdent directement en 2ᵉ année ; certains dossiers peuvent faire l’objet d’oraux complémentaires. Après un PASS validé sans admission, une poursuite en L.AS 2 ou 3 est possible avec nouvelle candidature (selon universités).
En PASS, l’étudiant suit une majeure santé complétée par une mineure hors santé. En L.AS, il s’inscrit en licence disciplinaire (sciences, droit, STAPS, économie, lettres…) avec mineure santé. Les possibilités de candidature vers l’odontologie varient (1 à 2 tentatives au cours de la licence selon établissements).
Ces parcours associent enseignements théoriques (sciences biomédicales, santé publique, sciences humaines) et formation professionnalisante (CM, TD, TP, premiers stages). Les évaluations combinent contrôle continu, examens écrits et parfois oraux. La validation annuelle conditionne le passage au cycle suivant.
Pourquoi choisir le PASS ou la L.AS pour intégrer les études d’odontologie ? Quelles conditions d’admission, quel rythme et quelles perspectives professionnelles après le diplôme ?
Des débouchés variés après les études d’Odontologie :
- Chirurgien-dentiste en cabinet libéral : exercice le plus répandu, il permet d’assurer la prévention, le diagnostic et le traitement des pathologies bucco-dentaires (caries, soins conservateurs, prothèses, etc.). Le praticien gère également son cabinet, ses patients et parfois une équipe paramédicale. 👉 C’est la voie la plus autonome, qui demande autant des compétences médicales que des qualités de gestion et de communication.
- Chirurgien-dentiste hospitalier : il exerce dans les hôpitaux ou centres de soins, souvent sur des cas complexes nécessitant une prise en charge pluridisciplinaire (chirurgie maxillo-faciale, patients à besoins spécifiques, cancérologie ORL). 👉 Ce parcours est idéal pour ceux qui souhaitent travailler au sein d’équipes médicales élargies et se confronter à des situations cliniques variées et exigeantes.
- Chirurgien-dentiste en centres de santé ou mutualistes : il travaille au sein d’une équipe pluridisciplinaire, avec un statut salarié, ce qui permet de se concentrer sur les soins sans la gestion administrative d’un cabinet. 👉 Cette modalité attire de plus en plus de jeunes diplômés qui recherchent un équilibre entre pratique médicale et stabilité professionnelle.
- Recherche et enseignement : certains diplômés choisissent d’enseigner en faculté d’odontologie ou de mener des travaux de recherche en biomatériaux, implantologie, santé publique bucco-dentaire ou innovations technologiques. 👉 Ce choix offre la possibilité de contribuer à l’évolution des pratiques, de transmettre ses connaissances et de participer au développement de nouvelles techniques.
- Spécialiste en odontologie : grâce à des formations complémentaires (internat, DU, masters, doctorat), il est possible de devenir spécialiste en orthodontie, chirurgie orale, médecine bucco-dentaire ou encore en implantologie et parodontologie. 👉 Ces spécialisations permettent de répondre à des besoins médicaux pointus et d’ouvrir l’accès à des carrières hautement qualifiées et reconnues.
Au programme en études d’Odontologie :
Après une admission via PASS ou L.AS, le cursus d’odontologie propose un enseignement scientifique, médical et clinique approfondi : bases biomédicales, pathologies bucco-dentaires, prothèses, orthodontie et immersion progressive en cabinets dentaires, hôpitaux et centres de soins. L’objectif est de développer les compétences-clés du chirurgien-dentiste (prévention, diagnostic, soins conservateurs et chirurgicaux, prothèses et relation patient).
Avec environ 25 à 35 heures de formation hebdomadaire, les étudiants alternent entre :
- Cours magistraux & travaux dirigés : anatomie crânio-faciale, physiologie, microbiologie, biomatériaux dentaires, pathologie buccale, pharmacologie, santé publique et éthique médicale.
- Travaux pratiques : apprentissage des gestes cliniques, utilisation des simulateurs, réalisation de prothèses, techniques d’imagerie médicale et premiers soins sur mannequins avant la prise en charge réelle des patients.
- Stages & cliniques universitaires : immersion progressive dès le 2ᵉ cycle en cliniques dentaires universitaires, hôpitaux ou cabinets, permettant de soigner des patients sous supervision et de développer l’autonomie clinique.
- Préparation aux évaluations : partiels, contrôle continu, études de cas, épreuves pratiques sur simulateur et examens cliniques évaluant la précision des gestes et la qualité du diagnostic.
💡 Cette organisation assure une progression progressive et structurée : solides connaissances scientifiques, maîtrise des techniques cliniques et compétences relationnelles (communication avec le patient, pédagogie en prévention, accompagnement thérapeutique) pour réussir la suite du cursus et exercer en tant que chirurgien-dentiste.
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Comprendre les parcours : Odontologie, PASS, L.AS et autres voies scientifiques
Hésites-tu entre le PASS et la L.AS pour intégrer les études d’odontologie ? Veux-tu comprendre ce qui distingue l’odontologie des autres filières MMOPK comme la Médecine, la Maïeutique ou la Kinésithérapie ? Ou encore voir en quoi elle se compare à des parcours proches comme les études en soins infirmiers (IFSI), une Licence scientifique ou la Psychologie ?
Voici un aperçu clair et synthétique pour comparer les parcours, comprendre leurs objectifs, contenus, modalités d’admission et évaluer les opportunités offertes par l’odontologie.
PASS vs L.AS : quelle voie choisir pour intégrer les études d’odontologie ?
Les deux principales voies d’accès aux études d’odontologie sont le PASS (Parcours Accès Spécifique Santé) et la L.AS (Licence avec Accès Santé).
- PASS : il repose sur une majeure santé (sciences médicales, anatomie, biologie, physiologie, santé publique) et une mineure hors santé. C’est une voie exigeante et sélective, particulièrement adaptée aux étudiants motivés par une filière MMOPK (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie).
- L.AS : l’étudiant suit d’abord une licence disciplinaire (sciences, droit, STAPS, lettres, économie, etc.) enrichie d’une mineure santé. Cette voie est plus progressive et permet une réorientation plus simple si l’accès en odontologie échoue.
👉 En résumé : le PASS est une voie directe et sélective, tandis que la L.AS offre plus de souplesse et de possibilités de réorientation.
Odontologie vs Médecine : quelles différences dans les études et les métiers ?
Bien que l’odontologie et la médecine appartiennent aux filières MMOPK, elles mènent à des parcours et métiers différents.
- Médecine : un cursus long (9 à 12 ans) avec une formation généraliste avant de se spécialiser (médecine générale, chirurgie, pédiatrie, psychiatrie, etc.). Le médecin diagnostique et prend en charge globalement les patients.
- Odontologie : un cursus plus court (6 à 9 ans selon la spécialisation), orienté directement vers la santé bucco-dentaire. Le chirurgien-dentiste prévient, diagnostique et traite les pathologies de la bouche, des dents et des maxillaires.
👉 En résumé : la médecine forme des praticiens polyvalents, tandis que l’odontologie se concentre sur un domaine spécialisé, celui de la santé bucco-dentaire.
Odontologie vs Pharmacie : quelles opportunités et spécialités ?
Les études de pharmacie et d’odontologie partagent un socle scientifique mais se distinguent dans leurs débouchés.
- Pharmacie : après 6 à 9 ans d’études, le diplômé peut devenir pharmacien d’officine, pharmacien hospitalier, biologiste médical ou encore s’orienter vers la recherche et l’industrie pharmaceutique.
- Odontologie : après 6 ans (ou plus avec une spécialisation), le chirurgien-dentiste exerce principalement en cabinet libéral ou en hôpital, avec des spécialisations possibles (orthodontie, chirurgie orale, implantologie, parodontologie).
👉 En résumé : la pharmacie ouvre sur des carrières variées dans le médicament et la biologie, tandis que l’odontologie est une formation professionnalisante centrée sur les soins bucco-dentaires.
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Odontologie vs Kinésithérapie : quelles compétences et débouchés ?
Ces deux filières sont accessibles via PASS ou L.AS, mais elles mènent à des métiers très différents.
- Kinésithérapie : études de 5 ans, orientées vers la rééducation fonctionnelle et motrice. Les kinés exercent en cabinet libéral, à l’hôpital ou dans des structures sportives.
- Odontologie : études de 6 à 9 ans, centrées sur la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies bucco-dentaires. L’exercice libéral est largement majoritaire, mais d’autres débouchés existent (hospitalier, recherche).
👉 En résumé : la kinésithérapie forme des experts du mouvement et de la rééducation, tandis que l’odontologie prépare à une spécialisation médicale en santé bucco-dentaire.
Odontologie vs Soins infirmiers (IFSI) : quels rôles dans la santé ?
Les études d’odontologie et de soins infirmiers diffèrent par leur durée et leur niveau de responsabilité.
- Infirmier·e : études en 3 ans en IFSI, rôle essentiel dans les soins quotidiens, la surveillance médicale et l’accompagnement des patients. Le métier repose sur une grande proximité avec les malades.
- Chirurgien-dentiste : études de 6 à 9 ans, profession médicale autonome spécialisée dans la prévention, le diagnostic et le traitement des pathologies bucco-dentaires.
👉 En résumé : l’infirmier est un professionnel du soin polyvalent, tandis que le chirurgien-dentiste est un médecin spécialiste en santé bucco-dentaire.
Odontologie vs Licence de Biologie : sciences appliquées ou professionnalisantes ?
La biologie et l’odontologie attirent les étudiants passionnés par les sciences, mais elles mènent à des parcours différents.
- Licence de Biologie : cursus universitaire de 3 à 5 ans, orienté vers la recherche fondamentale, l’environnement, les biotechnologies ou l’enseignement. La professionnalisation est indirecte et passe souvent par un master ou un doctorat.
- Odontologie : formation professionnalisante de 6 à 9 ans qui conduit directement au métier de chirurgien-dentiste, avec un diplôme d’État reconnu et un accès immédiat à l’exercice.
👉 En résumé : la biologie est une voie académique et scientifique, tandis que l’odontologie est une filière de santé professionnalisante menant à un métier médical.
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Les conseils de Thotis pour réussir en PASS/LAS (ex-PACES)
Questions fréquentes sur les études d’Odontologie (Chirurgie-Dentaire) ? :
Tu veux tout comprendre sur les études d’odontologie ? On t’explique l’essentiel : durée des cycles et organisation du cursus après le PASS/L.AS, matières clés (anatomie crânio-faciale, sciences fondamentales, odontologie conservatrice, prothèses, parodontologie, chirurgie buccale), progression de la pratique clinique en centres universitaires et hôpitaux, épreuve du CSCT (certificat de synthèse clinique et thérapeutique), conditions d’exercice (cabinet libéral, hôpital, centres de santé), débouchés (praticien généraliste, spécialiste, enseignant-chercheur), rémunération & évolutions de carrière, ainsi que les compléments de formation (internat, DU, masters, doctorat) et les opportunités internationales (Erasmus+, stages de recherche ou hospitaliers à l’étranger).
Objectif : t’aider à visualiser concrètement ton parcours, anticiper les choix stratégiques (PASS vs L.AS, cycle court vs internat, spécialisations) et préparer ton avenir dans la filière odontologie.
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Combien de temps durent les études d’odontologie (chirurgie dentaire) et comment s’organisent-elles ?
Durée globale : de 6 à 9 ans selon le parcours choisi.
- DFGSO (3 ans) : bases scientifiques & odontologiques, pré-clinique et premières immersions. Diplôme de formation générale en sciences odontologiques.
- DFASO (2 ans) : entrée en clinique, prise en charge progressive de patients, consolidation thérapeutique. Diplôme de formation approfondie en sciences odontologiques.
- 3ᵉ cycle :
- Cycle court (1 an) : stages hospitaliers/clinique + thèse d’exercice → Docteur en chirurgie dentaire (6 ans au total).
- Cycle long – internat (3 à 4 ans) : spécialités (ODF, médecine bucco-dentaire, chirurgie orale) → 8–9 ans au total.
Validation : contrôle continu, examens, certification clinique (CSCT en fin de 5ᵉ année) et thèse en cycle court.
Quelles voies d’accès (PASS / L.AS) mènent aux études d’odontologie sur Parcoursup et comment se déroule la sélection ?
Deux portes d’entrée :
- PASS : majeure santé (biologie, anatomie, physiologie…) + mineure hors santé. Voie directe et sélective vers l’odontologie.
- L.AS : inscription en licence disciplinaire (sciences, droit, STAPS, etc.) avec option Accès Santé; candidature possible en L1/L2/L3 selon universités.
Sélection : validation académique + classement local (capacités d’accueil), parfois avec épreuves complémentaires orales. Après un PASS validé sans admission, poursuite possible en L.AS 2/3 pour retenter l’accès.
Quand débute la clinique en odontologie et qu’est-ce que le CSCT (certificat de synthèse clinique et thérapeutique) ?
Début de clinique : généralement à partir de la 3ᵉ année, après la pré-clinique sur simulateurs et TP.
CSCT (fin de 5ᵉ année) : épreuve pivot qui évalue la prise en charge globale d’un patient (diagnostic, plan de traitement, mise en œuvre thérapeutique, communication, sécurité des soins). Sa réussite conditionne le passage en 3ᵉ cycle.
Quelles matières et compétences techniques apprend-on en études d’odontologie (pré-clinique, simulation, CFAO, imagerie 3D) ?
- Socle scientifique : anatomie crânio-faciale, physiologie, microbiologie, biomatériaux, pharmacologie, santé publique.
- Pré-clinique & simulation : gestes sur simulateurs (moteur rotatif, cavités, préparations prothétiques), ergonomie, asepsie.
- Technologies : CFAO (empreinte optique, design & usinage), imagerie 3D (cone beam), photographie clinique, planification implantaire.
- Cliniques : dentisterie restauratrice, endodontie, parodontologie, prothèse, pédodontie, chirurgie buccale, occlusodontie.
- Soft skills : relation patient, éthique, traçabilité/qualité, gestion du risque.
Cycle court (docteur en chirurgie dentaire) ou internat en odontologie : quelles différences, durées et spécialisations ?
- Cycle court (1 an + thèse) : alternance clinique/hôpital, consolidation en omnipratique → Docteur en chirurgie dentaire. Accès aux modes d’exercice (libéral, centres de santé, salariat).
- Internat (3–4 ans) : accès sur concours/classement, statut d’interne, formation spécialisée :
- Orthopédie dento-faciale (ODF) : 3 ans.
- Médecine bucco-dentaire : 3 ans.
- Chirurgie orale : 4 ans (interface médecine/odontologie).
Choix stratégique : appétence pour l’omnipratique vs expertise pointue, rythme hospitalier/concours, projet de carrière (cas complexes, universitaire, hospitalier).
Quels débouchés et modes d’exercice après les études d’odontologie (chirurgien-dentiste) ?
- Cabinet libéral (omnipratique ou hyperspécialisé) : prévention, soins conservateurs, prothèses, implantologie selon formation ; gestion d’équipe et du plateau technique.
- Centres de santé / mutualistes : exercice salarié, travail pluridisciplinaire, prise en charge coordonnée.
- Hospitalier : pathologies complexes, ORL/cancérologie, équipes médico-chirurgicales, activité de consultation et d’odontologie spécialisée.
- Académique : enseignement clinique et recherche (biomatériaux, imagerie, santé publique bucco-dentaire).
Insertion : forte demande territoriale, variabilité selon zones, possibilités d’association ou de reprise de cabinet.
Combien coûtent les études d’odontologie (droits, matériel) et quelles aides financières existent ?
- Droits universitaires : redevances annuelles selon statut.
- Matériel pédagogique : investissement significatif en pré-clinique/clinique (instruments, consommables, modèles, protections, parfois blouses/chaussures pro).
- Logiciels & imagerie : l’accès est généralement fourni par la faculté, mais des consommables restent à charge.
- Aides possibles : bourses sur critères sociaux, aides locales, prêts étudiants, dispositifs spécifiques santé selon établissements/territoires.
Conseil : se renseigner tôt sur le budget matériel en DFGSO2–3 et DFASO, et planifier les achats par semestre.
Peut-on partir à l’international en odontologie (Erasmus+, stages) et à quel moment ?
- Mobilités étudiantes : Erasmus+ ou conventions bilatérales (Europe/hors Europe) pour un semestre ou une année partielle, souvent à partir de la 4ᵉ année.
- Objectifs : exposition à d’autres pratiques, technologies et organisations des soins ; amélioration linguistique ; élargissement du portfolio clinique.
- Pré-requis : niveau académique satisfaisant, validation des unités et projet cohérent ; anticipation des équivalences.
Quelle charge de travail en études d’odontologie (cours, TP, clinique) et quel rythme hebdomadaire ?
- Volume : souvent 30–40 h/semaine en présentiel (CM, TD, TP, clinique) + travail personnel (préparations, revues de cas, lectures scientifiques).
- Pré-clinique : temps soutenu sur simulateurs pour maîtriser les gestes avant la prise en charge réelle.
- Clinique : plages de soins avec patients, stérilisation, traçabilité, dossiers numériques, coordination avec encadrants.
- Évaluations : contrôle continu, examens, validations de compétences, CSCT.
Organisation & méthode : indispensable pour concilier exigences techniques, théoriques et cliniques.
Peut-on préparer un Master/Doctorat (recherche) en parallèle ou après le diplôme de chirurgie dentaire en odontologie ?
- Masters : santé publique, biomatériaux, imagerie, ingénierie de la santé, sciences cliniques… en parallèle (selon maquettes) ou après le DE.
- Doctorat scientifique (PhD) : poursuite possible dans des laboratoires (biomatériaux, microbiologie orale, IA & imagerie, santé publique bucco-dentaire).
- Intérêt : renforcer un profil académique/innovation, ouvrir vers l’universitaire, l’industrie dentaire, les essais cliniques et la R&D.
Astuce : se rapprocher tôt des équipes de recherche de la faculté pour intégrer un projet et planifier le calendrier avec la clinique.
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Les études d’Odontologie (Chirurgie-Dentaire) en vidéo : immersion avec des étudiants
Où peut-on trouver un PASS ou une LAS (ex-PACES) pour accéder à des études d’Odontologie (Chirurgie-Dentaire) ?
Découvre l’annuaire des PASS et des L.AS ainsi que leur classement.
Tout savoir sur les études d’Odontologie (Chirurgie-Dentaire)
Tu veux en savoir plus sur les études d’odontologie et comprendre comment accéder à cette filière ? On t’explique l’essentiel : organisation du cursus et ses différentes étapes après le PASS/L.AS, enseignements clés (anatomie, biologie, prothèses dentaires, pathologies bucco-dentaires, chirurgie orale), progression des stages cliniques en cabinets et en hôpitaux universitaires, ainsi que les conditions d’exercice de la profession de chirurgien-dentiste.
👉 Objectif : t’aider à visualiser concrètement ton parcours, anticiper les choix stratégiques (PASS vs L.AS, spécialisation, projet professionnel) et préparer ton avenir dans la filière odontologie.
Le chirurgien-dentiste en cabinet libéral
📚 Une voie d’exercice privilégiée dans la profession
Le métier de chirurgien-dentiste en cabinet libéral représente aujourd’hui le mode d’exercice le plus répandu dans la profession. Dès la fin des études, une majorité de jeunes diplômés choisissent de s’installer en libéral, seul ou en association avec d’autres praticiens. Cet exercice offre une autonomie complète dans la gestion de son activité, que ce soit sur le plan médical, organisationnel ou relationnel avec les patients. Il permet aussi de développer une expertise progressive en fonction des pathologies rencontrées et des techniques utilisées, tout en restant proche des réalités du terrain.
👩🔬 Le contenu détaillé des années d’études en lien avec la pratique libérale
- 2ᵉ et 3ᵉ année : les étudiants découvrent les fondamentaux de l’odontologie (anatomie dentaire, histologie, biomatériaux) ainsi que les bases de la prévention et des soins conservateurs. 👉 Les premiers travaux pratiques portent sur la reconstitution dentaire et la manipulation des instruments en laboratoire.
- 4ᵉ et 5ᵉ année : l’enseignement se concentre sur la prise en charge clinique des patients dans les centres de soins universitaires. Les étudiants réalisent leurs premiers actes de soins sur de vrais patients : soins conservateurs, prothèses amovibles, endodontie, extraction simple. 👉 Cette phase permet de développer les compétences techniques et relationnelles indispensables à l’exercice libéral.
- 6ᵉ année : l’année de consolidation intègre une pratique clinique avancée : implantologie, parodontologie, prothèses complexes. 👉 L’étudiant gagne en autonomie dans le diagnostic et la gestion globale d’un patient, ce qui prépare à la réalité du cabinet libéral où il devra traiter des situations variées, parfois urgentes.
🎓 Compétences et perspectives professionnelles
À l’issue du cursus, le chirurgien-dentiste en libéral est apte à :
- Assurer la prévention, le diagnostic et le traitement des pathologies bucco-dentaires courantes (caries, maladies parodontales, soins prothétiques).
- Développer une relation de confiance avec ses patients, essentielle pour fidéliser une patientèle et assurer un suivi de long terme.
- Prendre en charge la gestion complète d’un cabinet : organisation des rendez-vous, coordination avec une assistante dentaire, gestion financière et matérielle.
- S’orienter progressivement vers une spécialisation (orthodontie, chirurgie orale, implantologie) grâce à des formations complémentaires.
👉 Exercer en libéral combine ainsi une expertise médicale pointue et une responsabilité entrepreneuriale. C’est une voie exigeante mais très valorisante, qui attire la majorité des diplômés en odontologie pour l’autonomie et la diversité qu’elle offre.
Le chirurgien-dentiste hospitalier
📚 Un exercice au cœur des cas complexes et spécialisés
Le métier de chirurgien-dentiste hospitalier se distingue par une forte dimension pluridisciplinaire. Contrairement au libéral, où le praticien est centré sur la prise en charge courante, l’exercice hospitalier s’oriente vers des cas complexes nécessitant une collaboration avec d’autres spécialistes : chirurgiens maxillo-faciaux, oncologues, anesthésistes, ORL. Cet environnement permet aux praticiens de développer une expertise avancée, tout en contribuant à la mission de santé publique des hôpitaux et centres universitaires.
👩🔬 Le contenu détaillé des années d’études en lien avec l’hôpital
- 2ᵉ et 3ᵉ année : initiation aux disciplines médicales transversales (anatomie de la tête et du cou, physiopathologie, pharmacologie). 👉 Les premiers TP et TD sensibilisent les étudiants à la gestion des patients à besoins spécifiques et aux protocoles hospitaliers.
- 4ᵉ et 5ᵉ année : stages hospitaliers obligatoires dans les services d’odontologie et chirurgie orale. Les étudiants prennent en charge des patients atteints de pathologies lourdes (traumatologie, infections sévères, malformations). 👉 Ces années renforcent la capacité d’adaptation et la rigueur scientifique.
- 6ᵉ année : l’année de consolidation met l’accent sur la gestion des situations complexes : chirurgie pré-implantaire, prise en charge de patients poly-pathologiques, cancérologie ORL. 👉 L’étudiant agit comme un praticien hospitalier junior, encadré mais avec une responsabilité élargie.
🎓 Compétences et perspectives professionnelles
À l’issue du cursus, le chirurgien-dentiste hospitalier est apte à :
- Prendre en charge des patients complexes nécessitant une coordination médicale (cancers, patients immunodéprimés, chirurgie lourde).
- Travailler en étroite collaboration avec des équipes pluridisciplinaires (chirurgiens, médecins spécialistes, paramédicaux).
- Participer à des missions d’enseignement auprès des étudiants en odontologie dans les centres hospitaliers universitaires.
- S’investir dans des projets de recherche clinique en lien avec les pathologies bucco-dentaires et les innovations chirurgicales.
👉 Exercer à l’hôpital offre un environnement stimulant et exigeant, centré sur la technicité médicale, la collaboration interdisciplinaire et l’engagement académique. C’est une voie idéale pour ceux qui souhaitent combiner soins complexes, enseignement et recherche.
Le chirurgien-dentiste en centres de santé ou mutualistes
📚 Un exercice salarié au service de l’accessibilité aux soins
Le métier de chirurgien-dentiste en centre de santé ou dans une structure mutualiste se caractérise par un statut salarié. Contrairement au libéral, le praticien n’a pas à gérer la partie administrative, financière ou logistique d’un cabinet. Il se concentre exclusivement sur la qualité des soins et l’accompagnement des patients, dans un cadre collectif. Ces structures visent à rendre les soins dentaires accessibles à tous, y compris dans des zones sous-dotées ou pour des populations précaires.
👩🔬 Le contenu détaillé de la formation en lien avec les centres de santé
- Durant la formation initiale : les étudiants en odontologie réalisent des stages dans des centres de santé et hôpitaux, où ils découvrent la pratique en équipe pluridisciplinaire et les enjeux de santé publique.
- À partir de la 4ᵉ année : l’accent est mis sur la prise en charge de patients diversifiés (adultes, enfants, personnes âgées, patients à besoins spécifiques). 👉 Les stages en centres mutualistes offrent une expérience directe dans des environnements fortement orientés vers la prévention et le dépistage.
- En fin de cursus : les étudiants approfondissent leur capacité à travailler dans un cadre collectif, avec des objectifs de santé publique, de volume de soins et d’éducation sanitaire.
🎓 Compétences et perspectives professionnelles
Le chirurgien-dentiste exerçant en centre de santé ou en structure mutualiste développe des atouts spécifiques :
- Pratiquer dans un cadre salarié, libéré des contraintes de gestion d’un cabinet.
- Travailler en équipe pluridisciplinaire avec médecins généralistes, spécialistes, infirmiers, assistants dentaires.
- Contribuer à des missions de prévention et d’éducation à la santé bucco-dentaire auprès de populations variées.
- Assurer une continuité des soins grâce à des horaires réguliers et une organisation collective.
👉 Exercer en centre de santé ou dans une structure mutualiste représente une voie attractive pour ceux qui souhaitent allier sécurité de l’emploi, équilibre vie professionnelle-vie personnelle et impact social en participant à la réduction des inégalités d’accès aux soins.
Le chirurgien-dentiste en recherche et enseignement
📚 Une carrière au-delà de la pratique clinique
Le métier de chirurgien-dentiste ne se limite pas aux soins en cabinet ou en structures de santé. Certains choisissent de s’orienter vers l’enseignement universitaire ou la recherche scientifique. Ces parcours offrent la possibilité de transmettre son savoir, de contribuer aux avancées technologiques et médicales en odontologie et d’innover pour améliorer la qualité des soins bucco-dentaires.
👉 C’est une voie qui attire les étudiants passionnés par l’aspect académique et désireux de participer à l’évolution des pratiques et des connaissances dans le domaine dentaire.
👩🔬 Le contenu détaillé de la formation en lien avec l’enseignement et la recherche
- En fin de cursus d’odontologie : les étudiants intéressés par la recherche peuvent poursuivre par un Master orienté vers les sciences biomédicales, la biologie orale, les biomatériaux ou la santé publique.
- Doctorat en sciences : accessible après un Master, il permet de développer une expertise poussée et de participer à des travaux de recherche innovants (implantologie, nanomatériaux, intelligence artificielle appliquée aux soins dentaires…).
- Enseignement : après quelques années de pratique ou une spécialisation, certains deviennent enseignants-chercheurs dans les facultés d’odontologie, encadrant les étudiants en cours magistraux, TD, TP ou en stage clinique.
🎓 Compétences et perspectives professionnelles
Le chirurgien-dentiste en recherche et enseignement développe des aptitudes variées :
- Transmettre ses connaissances théoriques et pratiques aux nouvelles générations de chirurgiens-dentistes.
- Participer à l’innovation médicale et technologique via des projets de recherche fondamentale ou appliquée.
- Contribuer à la santé publique par des études épidémiologiques et des travaux de prévention.
- Acquérir une reconnaissance académique et scientifique, ouvrant des opportunités de carrière nationale et internationale.
👉 S’orienter vers la recherche et l’enseignement en odontologie permet de façonner l’avenir de la discipline et d’avoir un rôle clé dans la formation des futurs professionnels, tout en participant aux découvertes qui transformeront la pratique clinique de demain.
Le chirurgien-dentiste spécialisé
📚 Une expertise pointue grâce à des formations complémentaires
Après l’obtention du diplôme d’État, certains chirurgiens-dentistes choisissent de se spécialiser pour approfondir leurs compétences dans un domaine précis de l’odontologie. Ces spécialisations passent par un internat ou des formations universitaires complémentaires (DU, Masters, Doctorats). Elles permettent d’élargir le champ d’action du praticien et de répondre à des besoins de santé plus complexes.
👉 Devenir spécialiste est un choix qui demande un investissement important en formation, mais qui ouvre des perspectives professionnelles particulièrement valorisées.
👩🔬 Les spécialisations accessibles après les études d’odontologie
- Orthodontie : traitement des anomalies de positionnement des dents et des mâchoires, via appareils dentaires et techniques modernes d’alignement.
- Chirurgie orale : prise en charge chirurgicale des pathologies de la bouche, des dents, des maxillaires et des tissus attenants (dents de sagesse, kystes, implants, greffes osseuses).
- Médecine bucco-dentaire : suivi global des patients atteints de pathologies lourdes ou handicapés, avec une approche pluridisciplinaire et hospitalière.
- Implantologie et parodontologie : pose d’implants dentaires, régénération osseuse, traitement des maladies parodontales et reconstruction fonctionnelle et esthétique.
🎓 Compétences et perspectives professionnelles
Le chirurgien-dentiste spécialisé acquiert des savoir-faire spécifiques qui lui permettent de :
- Prendre en charge des cas complexes nécessitant des techniques de pointe et des soins sur le long terme.
- Exercer en cabinet libéral spécialisé, dans des centres hospitaliers universitaires ou dans des cliniques spécialisées.
- Collaborer étroitement avec d’autres spécialistes (chirurgiens maxillo-faciaux, ORL, oncologues) pour des soins multidisciplinaires.
- Développer une expertise recherchée, ouvrant des opportunités en enseignement, recherche et innovation.
👉 La spécialisation en odontologie est un véritable levier de carrière, permettant de se distinguer dans un secteur concurrentiel et d’apporter une réponse adaptée aux besoins de santé de plus en plus spécifiques.
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Depuis 2018, nous travaillons à rendre les formations plus lisibles et compréhensibles, en aidant chaque jeune à trouver sa voie. Pour cela, nous proposons des contenus modernes et variés : témoignages d’étudiants, immersions vidéo dans les universités et écoles, des infographies impactantes sur les réseaux sociaux et des intelligences artificielles d’orientation.
Pas besoin d’être expert pour s’y retrouver : nous expliquons les parcours, donnons la parole à ceux qui les vivent, et facilitons l’accès à une information claire et authentique.
Thotis est conventionné et travaille en partenariat avec les équipes nationales de Parcoursup, de Mon Master, les universités publiques (réunies au sein de France Universités), ainsi qu’avec les associations de professeurs de CPGE (APHEC, APPLS, UPS, UPA et UPSTI) et les associations de proviseurs (APLCPGE).
