Les Études de Kinésithérapie

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Que faut-il savoir sur les études de Kinésithérapie ?

Les études de Kinésithérapie font partie des filières de santé MMOPK (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie et Kinésithérapie). Elles sont accessibles après le baccalauréat principalement via le PASS (Parcours Accès Spécifique Santé) ou la L.AS (Licence avec Accès Santé), selon conventions entre universités et IFMK.

Ces parcours associent enseignements théoriques (sciences biomédicales, physiologie du mouvement, santé publique) et formation professionnalisante (CM, TD, TP, premiers stages). Les évaluations combinent contrôle continu, examens écrits et parfois oraux. La validation annuelle conditionne l’accès à l’IFMK puis au cycle suivant.

La sélection pour l’entrée en kinésithérapie dépend d’un classement local (capacités d’accueil) après PASS ou L.AS ; certaines universités prévoient des épreuves complémentaires. Après un PASS validé sans admission, une poursuite en L.AS 2 ou 3 avec nouvelle candidature est possible (selon conventions).

En PASS, l’étudiant suit une majeure santé complétée par une mineure hors santé. En L.AS, il s’inscrit en licence disciplinaire (sciences, STAPS, biologie, etc.) avec mineure santé. Les possibilités de candidature vers un IFMK varient selon les établissements (1 à 2 tentatives au cours de la licence).

Pourquoi choisir le PASS ou la L.AS pour intégrer les études de kinésithérapie ? Quelles conditions d’admission, quel rythme et quelles perspectives professionnelles après le diplôme ?.

Des débouchés variés après les études de Kinésithérapie :

  • Kinésithérapeute en cabinet libéral : c’est l’exercice le plus fréquent, seul ou en association. Le kinésithérapeute prend en charge la rééducation après un traumatisme, une chirurgie, ou dans le cadre de maladies chroniques (respiratoires, neurologiques, musculo-squelettiques). Cette voie demande autonomie, organisation et proximité avec les patients.
  • Kinésithérapeute en hôpitaux et cliniques : il intervient auprès de patients hospitalisés (réanimation, soins intensifs, orthopédie, gériatrie). Ce parcours attire ceux qui souhaitent travailler en équipe pluridisciplinaire sur des cas variés et complexes.
  • Kinésithérapeute en centres de rééducation fonctionnelle : il accompagne les patients après des accidents, pathologies neurologiques ou handicaps lourds. L’accent est mis sur la rééducation intensive et l’accompagnement global sur le long terme.
  • Kinésithérapeute du sport : spécialisé dans la prévention et le suivi des sportifs amateurs ou professionnels, il prend en charge les blessures et participe à l’optimisation de la performance. Ce débouché sélectif demande souvent une formation complémentaire en kinésithérapie du sport.
  • Kinésithérapeute en pédiatrie ou en gériatrie : en pédiatrie, il intervient sur les troubles respiratoires ou la psychomotricité des nourrissons ; en gériatrie, il participe au maintien de l’autonomie et à la prévention des chutes. Deux secteurs en forte croissance démographique.
  • Kinésithérapeute en recherche et enseignement : avec un Master ou un Doctorat, il peut enseigner en IFMK, contribuer à la formation continue, ou mener des projets de recherche en sciences du mouvement, réhabilitation ou technologies innovantes. Une voie qui valorise l’expertise académique et l’innovation.

Au programme en études de Kinésithérapie :

Après une admission via PASS ou L.AS, le cursus de kinésithérapie combine un enseignement scientifique, médical et pratique autour du mouvement humain, de la rééducation et de la santé physique. L’objectif est de développer les compétences-clés du kinésithérapeute : analyse du geste, prévention, traitement, réhabilitation et accompagnement global du patient.

Avec environ 30 à 35 heures de formation hebdomadaire, les étudiants alternent entre :

  • Cours magistraux & travaux dirigés : anatomie et physiologie du mouvement, biomécanique, neurologie, pathologies musculo-squelettiques et respiratoires, sciences humaines et psychologie de la santé.
  • Travaux pratiques : apprentissage des techniques de mobilisation articulaire, renforcement musculaire, massages thérapeutiques, kinésithérapie respiratoire et utilisation du matériel de rééducation (électrostimulation, plateaux d’équilibre, etc.).
  • Stages cliniques : immersion progressive dès la 1ère année dans des hôpitaux, centres de rééducation, cliniques ou cabinets libéraux. Les étudiants participent activement à la prise en charge de patients sous supervision.
  • Préparation aux évaluations : contrôle continu, partiels, études de cas cliniques, mises en situation pratiques et validation des compétences techniques et relationnelles.

💡 Cette organisation assure une progression structurée : solides connaissances biomédicales, maîtrise des techniques de rééducation et aptitudes relationnelles (empathie, pédagogie, accompagnement du patient) pour réussir la suite du cursus et exercer en tant que kinésithérapeute diplômé d’État.

Comprendre les parcours : Kinésithérapie, PASS, L.AS et autres voies scientifiques

Hésites-tu entre le PASS et la L.AS pour intégrer les études de kinésithérapie ? Veux-tu comprendre ce qui distingue la kinésithérapie des autres filières MMOPK comme la Médecine ou la Maïeutique ? Ou encore voir en quoi elle se compare à des parcours proches comme les études en soins infirmiers (IFSI), une Licence scientifique ou la Psychologie ?
Voici un aperçu clair et synthétique pour comparer les parcours, comprendre leurs objectifs, contenus, modalités d’admission et évaluer les opportunités offertes par la kinésithérapie.

PASS ou L.AS : quelle voie est la meilleure pour poursuivre des études de kinésithérapie ?

Les deux principales portes d’entrée vers les études de kinésithérapie passent par Parcoursup : le PASS (Parcours Accès Spécifique Santé) et la L.AS (Licence avec option Accès Santé).

  • PASS : l’étudiant suit une majeure santé (sciences médicales, biologie, anatomie, physiologie) complétée par une mineure hors santé. C’est la voie la plus directe et sélective, adaptée à ceux qui visent prioritairement une filière de santé comme la kinésithérapie.
  • L.AS : l’étudiant suit une licence disciplinaire (sciences, STAPS, droit, psychologie, etc.) avec une mineure santé. C’est une voie plus progressive qui permet de se réorienter facilement si l’accès à la kinésithérapie n’aboutit pas.

👉 En résumé : le PASS est une voie directe mais exigeante, alors que la L.AS offre davantage de souplesse et une sécurité en cas de réorientation.

Kinésithérapie vs Médecine : quelles différences dans les études et les métiers ?

Les études de médecine durent entre 9 et 12 ans selon la spécialité, avec une formation généraliste avant de se spécialiser (médecine générale, chirurgie, pédiatrie, etc.). Le médecin prend en charge les patients dans leur globalité, pose des diagnostics et prescrit des traitements médicaux ou chirurgicaux.
Les études de kinésithérapie durent 5 ans (1ʳᵉ année via PASS ou L.AS + 4 ans en institut de formation). Le kinésithérapeute est un professionnel de santé expert du mouvement, qui intervient en prévention et en rééducation des pathologies musculo-squelettiques, neurologiques, respiratoires ou sportives.
👉 En résumé : la médecine forme des praticiens polyvalents, tandis que la kinésithérapie prépare à une expertise fonctionnelle et rééducative du patient.

Kinésithérapie vs Ostéopathie : quelles différences de formation et de pratique ?

La kinésithérapie est une profession de santé réglementée par l’État, accessible après le baccalauréat via PASS ou L.AS puis une formation en institut public. Le kinésithérapeute est habilité à travailler sur prescription médicale et à traiter des pathologies variées (orthopédie, neurologie, respiratoire, pédiatrie, sport).
L’ostéopathie, quant à elle, se pratique en écoles privées après le bac, avec un cursus de 5 ans également. L’ostéopathe se concentre sur la manipulation manuelle et une approche globale du corps, mais n’intervient pas dans un cadre médical prescrit ni sur certaines pathologies lourdes.
👉 En résumé : la kinésithérapie relève du champ médical reconnu, alors que l’ostéopathie repose sur une approche complémentaire et alternative, sans prescription médicale obligatoire.

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Kinésithérapie vs STAPS : quelles perspectives professionnelles ?

Les études de STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) durent 3 à 5 ans et mènent à des métiers dans le sport, l’enseignement, l’entraînement sportif, la gestion d’équipements ou encore la recherche en sciences du sport.

Les études de kinésithérapie, elles, durent 5 ans et forment des praticiens de santé spécialisés dans la rééducation, le soin et la prévention. De nombreux kinés travaillent avec des sportifs de haut niveau, mais leur rôle est médical et thérapeutique, et non centré sur l’enseignement ou l’entraînement.
👉 En résumé : la STAPS mène à des carrières liées à l’éducation et à la performance sportive, tandis que la kinésithérapie ouvre sur des métiers de santé reconnus.

Kinésithérapie vs Ergothérapie : quelles compétences et patients pris en charge ?

L’ergothérapie est une formation de 3 ans après concours ou via Parcoursup, qui forme des professionnels aidant les patients à retrouver leur autonomie au quotidien après un accident, une maladie ou un handicap. L’ergothérapeute adapte les gestes, les outils et l’environnement du patient.
La kinésithérapie, elle, se concentre sur la rééducation fonctionnelle par le mouvement, les exercices physiques, les techniques manuelles et l’utilisation d’appareillages spécifiques. Le kinésithérapeute vise à restaurer les capacités physiques et à réduire les douleurs.
👉 En résumé : l’ergothérapeute agit sur l’autonomie au quotidien, tandis que le kinésithérapeute agit sur la fonction motrice et la réhabilitation physique.

Kinésithérapie vs Psychomotricité : quelles différences dans l’approche thérapeutique ?

La psychomotricité est une formation de 3 ans qui prépare à accompagner des patients (enfants, personnes âgées, handicapés) dans le développement ou la rééducation de leurs capacités psychomotrices : équilibre, motricité fine, gestion des émotions, coordination.
La kinésithérapie s’intéresse davantage aux aspects physiques et physiologiques du mouvement, en utilisant des techniques médicales et rééducatives pour restaurer la mobilité et traiter les douleurs.
👉 En résumé : la psychomotricité privilégie une approche éducative et relationnelle du mouvement, tandis que la kinésithérapie repose sur une démarche médicale et scientifique de réhabilitation.

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Questions fréquentes sur les études de Kinésithérapie ? :

Tu veux tout comprendre sur les études de kinésithérapie ? On t’explique l’essentiel : durée de la formation et organisation du cursus après le PASS/L.AS, matières clés (anatomie, biomécanique, physiologie, rééducation, sciences humaines), progression de la pratique clinique dans les IFMK, hôpitaux et structures de soins, conditions d’exercice (cabinet libéral, hôpital, centres spécialisés), rémunération & évolutions de carrière, ainsi que les compléments de formation (masters, DU, doctorat, spécialisation) et les opportunités internationales (Erasmus+, stages à l’étranger).

👉 Objectif : t’aider à visualiser concrètement ton parcours, anticiper les choix stratégiques (PASS vs L.AS, IFMK public ou privé, spécialisations) et préparer ton avenir dans la filière kinésithérapie.

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Combien de temps durent les études de kinésithérapie ?

La formation en kinésithérapie s’étend sur 5 ans après le bac. Elle comprend :

  • 1ʳᵉ année d’accès via le PASS, une L.AS ou parfois une autre licence selon les universités.
  • 4 années en IFMK (Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie), soit 240 crédits ECTS, validant le diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute.

Au total, le cursus représente environ 300 ECTS et permet d’obtenir un grade master. La progression est structurée en cycles avec enseignements théoriques, travaux pratiques et stages cliniques.

Quel est le contenu des études de kinésithérapie ?

Le programme associe sciences fondamentales, enseignements spécifiques en kinésithérapie et pratique clinique. On retrouve notamment :

  • Sciences biomédicales : anatomie, physiologie, biomécanique, neurosciences.
  • Enseignements professionnalisants : techniques de rééducation, kinésithérapie respiratoire, cardio-vasculaire, neurologique, pédiatrique, gériatrique et sportive.
  • Travaux pratiques : mise en situation, apprentissage des gestes et de la relation patient.
  • Clinique : mise en pratique dans les centres de soins, hôpitaux et cabinets.

L’objectif est de développer à la fois des connaissances scientifiques solides et des compétences pratiques directement transposables en exercice professionnel.

À partir de quand commencent les stages en kinésithérapie ?

Les stages cliniques débutent très tôt dans le cursus :

  • Dès la 1ʳᵉ année d’IFMK (S2) : premiers stages d’observation.
  • 2ᵉ et 3ᵉ années : stages progressifs de 6 à 8 semaines, centrés sur la pratique clinique supervisée.
  • 4ᵉ année : stages longs de spécialisation et clinicat de fin d’études validant l’autonomie.

Au total, un étudiant effectue environ 42 à 50 semaines de stages au cours de sa formation, dans des structures variées (hôpitaux, centres de rééducation, cabinets libéraux, établissements médico-sociaux).

Quelles compétences développe un kinésithérapeute durant sa formation ?

Les études de kinésithérapie permettent d’acquérir un large éventail de compétences :

  • Évaluation et diagnostic kinésithérapique : analyse du mouvement, bilans fonctionnels.
  • Prise en charge : rééducation musculosquelettique, neurologique, cardio-respiratoire, pédiatrique et gériatrique.
  • Prévention : éducation thérapeutique, hygiène de vie, ergonomie et sport-santé.
  • Recherche et analyse critique : lectures scientifiques, evidence-based practice.
  • Compétences relationnelles : communication avec les patients, pédagogie, travail interprofessionnel.

Ces compétences préparent à un exercice diversifié en cabinet, en centre de soins, en hôpital ou dans le domaine sportif.

Comment se déroule la sélection pour entrer en institut de formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK) ?

L’accès aux IFMK se fait principalement via Parcoursup :

  • PASS : Parcours Accès Spécifique Santé avec majeure santé et mineure hors santé.
  • L.AS : Licence avec option « Accès Santé ».
  • Dans certains cas, d’autres licences (STAPS, biologie) peuvent servir de tremplin.

La sélection repose sur le dossier scolaire, les résultats universitaires et parfois un classement local (nombre de places limité). Les capacités d’accueil varient selon les IFMK et les régions.

Combien coûtent les études de kinésithérapie ?

Le coût des études varie fortement selon les établissements :

  • IFMK publics : frais universitaires classiques (quelques centaines d’euros par an).
  • IFMK privés : frais plus élevés (souvent plusieurs milliers d’euros par an).
  • Matériel pédagogique : blouses, chaussures professionnelles, instruments, impressions de supports, parfois à la charge des étudiants.

Des aides financières existent : bourses sur critères sociaux, prêts étudiants, aides régionales ou dispositifs spécifiques aux professions de santé.

Peut-on partir à l’international en kinésithérapie ?

Oui, la plupart des IFMK participent à des programmes d’échanges :

  • Erasmus+ : mobilité en Europe pour un semestre ou une année.
  • Stages internationaux : partenariats avec des hôpitaux ou universités à l’étranger.

Ces mobilités sont généralement possibles à partir de la 3ᵉ année. Elles permettent de découvrir d’autres pratiques, d’améliorer ses compétences linguistiques et d’élargir son expérience clinique.

Existe-t-il une alternance ou un apprentissage en kinésithérapie ?

Certains IFMK proposent désormais des parcours en apprentissage, surtout en 4ᵉ et 5ᵉ années :

  • Contrat d’apprentissage : l’étudiant devient salarié d’une structure de soins tout en poursuivant ses études.
  • Avantages : financement des études, rémunération mensuelle, expérience renforcée sur le terrain.

Tous les IFMK ne le proposent pas encore, mais l’apprentissage se développe progressivement.

Quelle est la charge de travail en kinésithérapie ?

La formation est exigeante et demande un fort investissement :

  • 30 à 35 heures de cours/stages par semaine en moyenne.
  • Travaux dirigés et pratiques nécessitant préparation et répétition des gestes.
  • Travail personnel (dossiers, révisions, mémoire de fin d’études).

La réussite repose sur la rigueur scientifique, la pratique régulière et des qualités relationnelles indispensables au suivi des patients.

Quelles sont les différences entre un IFMK public et un IFMK privé ?

Les IFMK publics et IFMK privés délivrent tous le même diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute, mais ils diffèrent sur certains aspects :

  • Frais de scolarité : les IFMK publics appliquent des droits universitaires classiques (quelques centaines d’euros par an), tandis que les privés demandent des frais plus élevés (souvent plusieurs milliers d’euros par an).
  • Statut : les étudiants des IFMK publics sont inscrits à l’université partenaire et bénéficient de ses services (bibliothèque, RU, bourses). En privé, l’inscription dépend de l’institut et du partenariat universitaire.
  • Accès : la sélection passe dans tous les cas par Parcoursup, via PASS ou L.AS, mais le nombre de places varie selon les établissements et les conventions régionales.
  • Pédagogie : le contenu de formation est cadré nationalement (arrêté de 2015), mais chaque IFMK adapte ses méthodes (partenariats hospitaliers, projets spécifiques, ouverture internationale).

👉 En résumé : le choix entre public et privé dépend surtout du budget et des particularités pédagogiques de l’établissement, pas de la valeur du diplôme qui reste identique.

Les études de Kinésithérapie en vidéo : immersion avec des étudiants

Où peut-on trouver un PASS ou une LAS (ex-PACES) pour accéder à des études de Kinésithérapie ?

Découvre l’annuaire des PASS et des L.AS ainsi que leur classement.

Témoignages d’étudiants en PASS/LAS (ex-PACES) 🎤

Tout savoir sur les études de Kinésithérapie

Tu veux en savoir plus sur les études de kinésithérapie et découvrir comment intégrer cette filière de santé ? On t’explique l’essentiel : organisation du cursus et ses étapes clés après le PASS/L.AS ou une licence scientifique, enseignements fondamentaux (anatomie, physiologie, biomécanique, sciences du mouvement), progression des stages en hôpitaux, centres de rééducation ou cabinets libéraux, et compétences pratiques indispensables pour devenir kinésithérapeute.

👉 Objectif : t’aider à visualiser concrètement ton parcours, anticiper les choix stratégiques (PASS vs L.AS, licence STAPS ou biologie, spécialisations en sport, gériatrie, pédiatrie, etc.) et préparer ton avenir dans la filière kinésithérapie.

Le kinésithérapeute en cabinet libéral

📚 Une voie d’exercice privilégiée dans la profession

Le métier de kinésithérapeute en cabinet libéral représente l’un des modes d’exercice les plus répandus après l’obtention du diplôme d’État. La majorité des jeunes diplômés choisissent d’intégrer un cabinet existant ou de s’associer, avant de créer leur propre structure. Cet exercice offre une autonomie complète dans la gestion de son activité : choix de l’organisation quotidienne, relation directe avec les patients, gestion administrative et financière. Cela permet également de développer une expertise progressive en fonction des pathologies rencontrées, qu’elles soient liées à la traumatologie, aux affections neurologiques, respiratoires ou encore aux troubles musculo-squelettiques. 👉 Le libéral est ainsi une voie qui combine indépendance, proximité avec les patients et grande diversité des situations cliniques.

👩‍🔬 Le contenu détaillé des années d’études en lien avec la pratique libérale

  • 1ʳᵉ et 2ᵉ année : acquisition des bases scientifiques et médicales (anatomie, physiologie, biomécanique, sémiologie) et premiers travaux pratiques en lien avec la rééducation. 👉 Les étudiants commencent à appréhender les gestes techniques sur mannequins ou entre pairs.
  • 3ᵉ année : immersion plus poussée avec des stages cliniques diversifiés (cabinet libéral, structures hospitalières, centres spécialisés). 👉 Cette année développe la capacité d’adaptation et la prise en charge de patients réels sous supervision.
  • 4ᵉ année : consolidation des acquis avec une forte dimension pratique clinique. L’étudiant gagne en autonomie dans l’évaluation fonctionnelle, l’élaboration de protocoles de rééducation et la mise en œuvre de techniques spécifiques (kinésithérapie respiratoire, orthopédie, neurologie). 👉 Cette année prépare directement à l’installation en cabinet libéral.

🎓 Compétences et perspectives professionnelles

À l’issue du cursus, le kinésithérapeute en libéral est apte à :

  • Assurer la prévention, l’évaluation et la rééducation des troubles moteurs, respiratoires, neurologiques ou musculo-squelettiques.
  • Développer une relation de confiance avec ses patients, essentielle pour la réussite des protocoles de soins, souvent longs et réguliers.
  • Prendre en charge la gestion complète d’un cabinet : agenda, facturation, coordination avec des assistants ou secrétaires.
  • Élargir progressivement son activité vers une spécialisation (kinésithérapie du sport, pédiatrie, gériatrie, rééducation neurologique) grâce à des formations complémentaires.

👉 Exercer en cabinet libéral combine ainsi expertise clinique et responsabilité entrepreneuriale. C’est une voie exigeante mais enrichissante, choisie par une grande partie des diplômés pour son autonomie, sa diversité et le lien privilégié qu’elle crée avec les patients.

Le kinésithérapeute en milieu hospitalier

📚 Un exercice au cœur des soins pluridisciplinaires

Le métier de kinésithérapeute en milieu hospitalier se distingue par la diversité et la complexité des cas rencontrés. Contrairement au cabinet libéral, où le praticien suit surtout des patients en consultation externe, l’hôpital place le kinésithérapeute au sein d’équipes médicales pluridisciplinaires (médecins, infirmiers, ergothérapeutes, orthophonistes). Il intervient auprès de patients hospitalisés dans des services variés : réanimation, soins intensifs, orthopédie, neurologie, gériatrie, pédiatrie… 👉 Ce parcours attire ceux qui souhaitent travailler dans un environnement collaboratif, sur des cas lourds et souvent urgents.

👩‍🔬 Le contenu détaillé des années d’études en lien avec l’hôpital

  • 1ʳᵉ et 2ᵉ année : apprentissage des bases scientifiques (anatomie, physiologie, pathologies) et introduction à la sémiologie clinique. 👉 Les étudiants sont sensibilisés aux prises en charge hospitalières, notamment via les premiers stages d’observation.
  • 3ᵉ année : multiplication des stages en services hospitaliers (orthopédie, pneumologie, neurologie). 👉 Les étudiants pratiquent la rééducation post-chirurgicale, la kinésithérapie respiratoire en réanimation ou encore la réadaptation neurologique.
  • 4ᵉ année : consolidation des compétences cliniques avec une autonomie accrue. 👉 L’étudiant intervient sur des patients poly-pathologiques, apprend à travailler dans des protocoles complexes et participe à la coordination des soins au sein de l’équipe médicale.

🎓 Compétences et perspectives professionnelles

À l’issue du cursus, le kinésithérapeute hospitalier est apte à :

  • Prendre en charge des patients hospitalisés aux pathologies complexes (post-opératoires, insuffisances respiratoires, atteintes neurologiques).
  • Travailler en collaboration étroite avec des équipes pluridisciplinaires, en adaptant ses interventions au protocole global de soins.
  • Acquérir une expertise dans des domaines spécifiques (kinésithérapie respiratoire, neurologique, rééducation post-traumatique).
  • Évoluer vers des postes spécialisés en centres hospitaliers universitaires, voire vers des activités d’enseignement ou de recherche clinique.

👉 Exercer en milieu hospitalier, c’est choisir un environnement stimulant et exigeant, où le kinésithérapeute contribue à la prise en charge de patients complexes, développe des compétences pointues et participe activement à la dynamique de soins collectifs.

Le kinésithérapeute en centre de rééducation ou de santé

📚 Un exercice dédié à la réadaptation et au suivi intensif

Le métier de kinésithérapeute en centre de rééducation ou de santé consiste à accompagner les patients dans leur récupération fonctionnelle après un accident, une intervention chirurgicale, une maladie chronique ou un handicap lourd. 👉 Ce cadre permet une prise en charge intensive et pluridisciplinaire, souvent sur le long terme, aux côtés de médecins rééducateurs, ergothérapeutes, orthophonistes ou psychologues.

👩‍🔬 Le contenu détaillé des années d’études en lien avec la rééducation

  • 1ʳᵉ et 2ᵉ année : apprentissage des fondamentaux biomédicaux (anatomie, biomécanique, physiopathologie) et premiers stages d’observation en structures de soins.
  • 3ᵉ année : immersion dans des centres de rééducation pour découvrir la prise en charge des patients après AVC, polytraumatismes, atteintes neurologiques ou pathologies chroniques. 👉 Les étudiants commencent à appliquer les protocoles de rééducation en conditions réelles.
  • 4ᵉ année : consolidation de l’autonomie en rééducation fonctionnelle, avec gestion complète de dossiers patients, mise en place de programmes personnalisés et travail en équipe pluridisciplinaire.

🎓 Compétences et perspectives professionnelles

À l’issue du cursus, le kinésithérapeute en centre de rééducation ou de santé est capable de :

  • Concevoir et appliquer des protocoles de rééducation individualisés adaptés aux pathologies lourdes ou chroniques.
  • Travailler sur la restauration de l’autonomie fonctionnelle des patients dans leur vie quotidienne.
  • Collaborer étroitement avec des équipes pluridisciplinaires pour un suivi global et coordonné.
  • S’orienter vers des spécialisations (neuro-rééducation, appareillage, prise en charge du handicap lourd).

👉 Exercer en centre de rééducation offre un rôle essentiel dans la réinsertion physique et sociale des patients, en combinant technicité, accompagnement humain et travail d’équipe sur le long terme.

Le kinésithérapeute du sport

📚 Une expertise dédiée à la performance et à la récupération

Le métier de kinésithérapeute du sport consiste à prévenir, traiter et accompagner les blessures des sportifs, qu’ils soient amateurs ou professionnels. 👉 Cette spécialisation combine des compétences en rééducation fonctionnelle et en optimisation des performances, avec une connaissance approfondie de la physiologie de l’effort et des pathologies liées à la pratique sportive.

👩‍🔬 Le contenu détaillé des années d’études en lien avec la kinésithérapie du sport

  • 1ʳᵉ et 2ᵉ année : apprentissage des bases en anatomie, physiologie et biomécanique, ainsi que les premières notions de prévention des blessures.
  • 3ᵉ année : stages en clubs sportifs, hôpitaux ou cliniques spécialisées, permettant d’observer et de participer à la prise en charge de sportifs blessés. 👉 Début du travail sur la récupération post-effort et les protocoles de réathlétisation.
  • 4ᵉ année : approfondissement en kinésithérapie du sport avec gestion autonome de cas, application de techniques spécifiques (strap, taping, cryothérapie, électrostimulation, renforcement musculaire adapté). 👉 Souvent complété par un DU ou un master spécialisé.

🎓 Compétences et perspectives professionnelles

À l’issue du cursus, le kinésithérapeute du sport est capable de :

  • Assurer la prévention des blessures musculaires, articulaires ou tendineuses chez les sportifs.
  • Mettre en place des protocoles de rééducation et de réathlétisation pour un retour rapide et sécurisé à la compétition.
  • Collaborer avec des équipes pluridisciplinaires : médecins du sport, préparateurs physiques, entraîneurs.
  • Intervenir lors de compétitions sportives (clubs, fédérations, équipes nationales) ou exercer en cabinet spécialisé.

👉 Exercer comme kinésithérapeute du sport allie passion pour l’activité physique et expertise médicale. C’est une voie exigeante, sélective et souvent complétée par une formation supplémentaire, mais qui offre une grande proximité avec le milieu sportif.

Le kinésithérapeute en pédiatrie ou en gériatrie

📚 Deux spécialités au service de populations spécifiques

Le métier de kinésithérapeute en pédiatrie et celui de kinésithérapeute en gériatrie répondent à des besoins très différents mais tout aussi essentiels.
👉 En pédiatrie, le kinésithérapeute accompagne les nourrissons, enfants et adolescents, notamment dans la prise en charge des affections respiratoires, des troubles moteurs ou encore de la psychomotricité.
👉 En gériatrie, il contribue au maintien de l’autonomie des personnes âgées, à la prévention des chutes et à la rééducation après des maladies chroniques ou traumatismes.

👩‍🔬 Le contenu détaillé des années d’études en lien avec la pédiatrie et la gériatrie

  • 1ʳᵉ et 2ᵉ année : bases en anatomie, développement moteur et physiologie de l’enfant, ainsi que notions de vieillissement et de fragilité chez la personne âgée.
  • 3ᵉ année : premiers stages spécialisés en néonatologie, crèches, services de pédiatrie, ou en gériatrie hospitalière. 👉 Découverte des gestes techniques adaptés et de la relation spécifique à chaque public.
  • 4ᵉ année : prise en charge autonome de patients en pédiatrie (troubles respiratoires, neurologiques, psychomoteurs) et en gériatrie (prévention des chutes, maintien de la mobilité, réadaptation après fracture ou AVC).

🎓 Compétences et perspectives professionnelles

Le kinésithérapeute en pédiatrie ou en gériatrie développe des compétences spécifiques :

  • Adapter ses techniques de rééducation à l’âge, au développement moteur et aux pathologies rencontrées.
  • Collaborer avec des équipes spécialisées : pédiatres, gériatres, psychomotriciens, ergothérapeutes, orthophonistes.
  • Accompagner les familles (en pédiatrie) ou les aidants (en gériatrie) dans la continuité des soins et la prévention.
  • Intervenir en établissements de santé (hôpitaux, EHPAD, centres spécialisés) ou en cabinet libéral avec orientation spécifique.

👉 Ces deux spécialisations offrent une forte utilité sociale et répondent à des besoins croissants, liés à la démographie vieillissante et à la prise en charge précoce des enfants.

Le kinésithérapeute en recherche et enseignement

📚 Une carrière au-delà de la pratique clinique

Le métier de kinésithérapeute ne se limite pas à la rééducation des patients. Certains choisissent de s’orienter vers l’enseignement ou la recherche scientifique. 👉 Ces voies offrent l’opportunité de transmettre leurs connaissances, de contribuer aux innovations thérapeutiques et de faire avancer la discipline au niveau académique et scientifique.

👩‍🔬 Le contenu détaillé de la formation en lien avec l’enseignement et la recherche

  • Fin de cursus initial : initiation à la recherche grâce à un mémoire de fin d’études, souvent en lien avec des problématiques cliniques ou scientifiques.
  • Après le diplôme d’État : poursuite possible en Master (sciences du mouvement, santé publique, neurosciences, ingénierie biomédicale…) pour acquérir une méthodologie de recherche approfondie.
  • Doctorat scientifique : permet de devenir enseignant-chercheur en sciences de la rééducation et de la motricité, avec une contribution directe aux innovations thérapeutiques et technologiques.
  • Enseignement : possibilité d’intégrer les IFMK (Instituts de Formation en Masso-Kinésithérapie) comme formateur, ou de participer à la formation continue des professionnels de santé.

🎓 Compétences et perspectives professionnelles

Le kinésithérapeute en recherche et enseignement est amené à :

  • Conduire des projets de recherche sur la rééducation, les sciences du mouvement, les technologies de réhabilitation ou la santé publique.
  • Transmettre son savoir aux étudiants kinés, aux équipes pluridisciplinaires et aux futurs chercheurs.
  • Contribuer à l’innovation (nouvelles techniques de rééducation, imagerie, robotique, réalité virtuelle appliquée à la santé).
  • Participer à la reconnaissance académique et à l’évolution internationale de la kinésithérapie.

👉 S’engager dans la recherche et l’enseignement permet de donner une nouvelle dimension à la carrière de kinésithérapeute, en combinant expertise clinique, pédagogie et innovation scientifique.

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Thotis est un média digital et gratuit, imaginé par des jeunes pour accompagner les lycéens et les étudiants dans leurs choix d’orientation.

Depuis 2018, nous travaillons à rendre les formations plus lisibles et compréhensibles, en aidant chaque jeune à trouver sa voie. Pour cela, nous proposons des contenus modernes et variés : témoignages d’étudiants, immersions vidéo dans les universités et écoles, des infographies impactantes sur les réseaux sociaux et des intelligences artificielles d’orientation.

Pas besoin d’être expert pour s’y retrouver : nous expliquons les parcours, donnons la parole à ceux qui les vivent, et facilitons l’accès à une information claire et authentique.

Thotis est conventionné et travaille en partenariat avec les équipes nationales de Parcoursup, de Mon Master, les universités publiques (réunies au sein de France Universités), ainsi qu’avec les associations de professeurs de CPGE (APHEC, APPLS, UPS, UPA et UPSTI) et les associations de proviseurs (APLCPGE).