Alice Guilhon, Directrice Générale de SKEMA Business School et Présidente de la CDEFM, rappelle les atouts des Grandes Ecoles de management françaises, fleuron de l’enseignement du management, en France comme dans le monde.
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Retour sur le Cinquantenaire de la Conférence des Grandes Écoles
Les écoles de management françaises sont le fleuron de l’enseignement du management non seulement dans l’hexagone mais aussi dans le monde. Il suffit de voir le nombre de grandes écoles de la Conférence des directrices et directeurs des écoles françaises de management (CDEFM) accréditées par les organismes internationaux tels qu’EQUIS et AACSB, de voir que leurs programmes Grande Ecole sont tous revêtus du Grade de Master par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et surtout il suffit de constater les carrières époustouflantes des diplômés de ces établissements pour comprendre l’excellence qui y est développée. Pour autant, à l’heure où le secteur de l’Enseignement Supérieur se globalise et devient attractif pour nombre d’établissements (plus ou moins recommandables), une concurrence sévère s’installe pour le recrutement d’étudiants de toutes nationalités, concurrence qui engendre une confusion et l’illisibilité des parcours, des reconnaissances des diplômes et plus globalement, de la qualité des programmes et des carrières. Il est donc important de rappeler les atouts des Grandes Ecoles de management françaises.
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Les Grandes Écoles sont des établissements dont la mission est totalement dédiée à la formation des étudiants, à la formation des talents du XXIème siècle qui porteront non seulement le pilotage des entreprises mais les grandes transformations de la société. Ainsi, les formations qui y sont offertes mettent l’accent sur une très forte culture générale, l’apprentissage des langues étrangères et une forte technicité dans des domaines de spécialisation toujours en avance sur l’évolution du marché des connaissances.
Les écoles de management françaises ont su développer, grâce à leurs programmes Grande Ecole ou à leurs offres de masters en général, trois spécificités reconnues mondialement par les étudiants et par les entreprises : – Une formation très poussée dans les sciences sociales et croisée avec d’autres sciences pour embrasser largement les grands enjeux sociétaux comme l’IA, la transition écologique et le développement durable ; – Une exposition internationale hors normes via des stages ou des programmes à l’étranger obligatoires ; – Des expériences professionnalisantes réelles via des stages, des années de césures, l’apprentissage ou l’alternance.
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Un des fondements de l’existence des grandes écoles reste la sélection des meilleurs étudiants via un concours pour intégrer le programme grande école, sinon avec des tests et entretiens rigoureux pour les autres programmes. Pendant des années, les détracteurs des grandes écoles les ont stigmatisées comme étant des établissements pour étudiants aisés, facilitant la reproduction sociale des élites. Cela fait maintenant plus de 15 ans que les grandes écoles de management ont développé des stratégies d’ouverture sociale, d’inclusion et de diversité dans leurs programmes. Non pas qu’elles furent obligées de le faire, mais elles avaient compris que de la diversité naît l’adaptation, la créativité et l’innovation et la richesse des talents de ce siècle. Tout étudiant, quelle que soit son origine, s’il vise l’excellence, trouve une place dans les grandes écoles de management françaises. C’est d’ailleurs aussi pour cela, que les grandes écoles ont créé des fondations. Elles peuvent ainsi accompagner financièrement et sur un plan plus personnel, les étudiants qui en ont besoin.
Intégrer une classe préparatoire en France, c’est un sésame pour une formation de très haut niveau, un épanouissement personnel et la construction d’un réseau puissant. Classes prépas et grandes écoles sont un continuum sur 5 ans et les talents qui en sont diplômés sont très recherchés par les entreprises et les institutions en France mais aussi à l’international.
En lien avec cet article : Alice Guilhon (CDEFM et SKEMA BS) : « Les contrôles et les règles doivent être les mêmes pour tous les établissements » : Tout simplement pour la qualité et l’excellence des étudiants mais aussi car le réseau des diplômés est très développé et ceux-ci sont très attachés à leur alma mater. Ainsi, lorsqu’ils sont en poste dans des entreprises ou des organisations, les alumni recrutent dans leurs écoles…Au-delà du lien intense avec les anciens élèves, l’engagement des entreprises dans les écoles est omniprésent : que ce soit pour les enseignements, pour le pilotage de certains programmes, pour les partenariats académiques et scientifiques, dans les forums d’emploi, pour l’apprentissage ou l’alternance, les entreprises coconstruisent des parcours sur-mesure pour les étudiants.
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Les grandes écoles ont su développer des incubateurs pour accompagner la vague de l’entrepreneuriat qu’il soit technologique, social, ou à impact. Le dynamisme des étudiants qui souhaitent créer et accélérer leurs startups est boosté par les dispositifs mis en place dans les écoles. Elles sont indéniablement les lieux de l’innovation désormais. Au travers de la vie associative, les étudiants des Grandes Ecoles apprennent la dynamique collective, la gestion de projet et le management et cela se conjugue avec la pratique Ae leurs passions (sports, musique, culture, actions solidaires…)
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Les écoles de commerce françaises sont à l’avant-garde indéniablement tant pour les contenus que pour les modes d’apprentissage. Elles sont agiles et anticipent les évolutions sociétales en imaginant avec les entreprises des programmes et des parcours pour préparer les métiers de demain : IA et management, ingénieur-manager, design et management, data science et business, géopolitique et management, …mais aussi elles ont développé très tôt l’approche par les compétences, l’intégration de l’IA générative, le métavers, les campus virtuels etc. Il existe bel et bien un modèle d’enseignement du management unique et performant, reconnu par les parties prenantes de l’enseignement supérieur dans le monde, dont peuvent s’enorgueillir les décideurs politiques et économiques français. Ce modèle brille aussi par l’audace des écoles françaises d’expatrier leur modèle dans beaucoup de pays étrangers, elles jouent un rôle d’Ambassade de France de l’Education ! C’est cela le modèle des grandes écoles de management. Ce contenu est un article éditorial, écrit par Alice Guilhon, Directrice Générale de SKEMA Business School et Présidente de la CDEFM, pour Thotis.
Grandes Écoles de management françaises : Alice Guilhon s’exprime sur Thotis
Les atouts des Grandes Écoles de management françaises
Raison d’être :
International, recherche, stages, alternance… Alice Guilhon rappelle les piliers de l’excellence
Méritocratie, inclusion et diversité :
Le lien indéfectible avec les classes préparatoires pour le Programme Grande École
…et donc un lien indéfectible avec les entreprises :
Entreprendre et innover
Anticipation et rayonnement d’un modèle unique à l’international