Le 25 janvier dernier, l’École nationale des chartes – PSL inaugurait sa Fondation, sous l’égide de l’Université PSL. Une première, dans l’histoire de l’établissement PSL. À cette occasion la Directrice générale de l’École nationale des chartes Michelle Bubenicek a rappelé les fondamentaux académiques de l’École composante de l’Université PSL à la presse et expliqué les missions de sa Fondation. Par Valentine Dunyach
À lire aussi, sur Thotis : retour sur l’inauguration de la nouvelle résidence de Saint-Ouen-sur-Seine de l’Université Paris Dauphine-PSL : La Directrice de l’École nationale des chartes – PSL, Michelle Bubenicek, inaugurait la Fondation de l’École nationale des chartes – PSL ce 25 janvier 2024 ; une première dans l’histoire de l’établissement PSL. À l’occasion du lancement de sa Fondation placée sous l’égide de PSL, l’école a réuni la presse au sein de l’espace Richelieu, dans la Rotonde Henri-Jean Martin de la bibliothèque de l’École nationale des chartes – PSL. Méconnue et prestigieuse, l’École nationale des chartes – PSL fêtait en 2021 son bicentenaire. Unique en son genre, elle abrite l’une des collections d’archives les plus complètes de Paris : « 5 siècles d’Histoire du livre se logent dans ses murs », introduit Michelle Bubenicek, Directrice générale de l’établissement. L’École nationale des chartes – PSL bénéficie de partenariats académiques de choix : la Banque de France, l’Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne… Son intégration à l’Université PSL en 2016 lui a également permis d’étoffer ses alliances académiques. Aux côtés de Baptiste Bondu, Directeur général des services de l’école et de Cédric Denis-Rémis, Vice-président développement de l’Université PSL, Michelle Bubenicek a détaillé les objectifs et conditions de développement de la Fondation.
En lien avec cet article : découvre notre page dédiée aux licences Arts, Lettres et Langues : La création de la Fondation de l’École nationale des chartes- PSL est une première dans l’histoire de l’établissement. Elle a été dotée d’un fonds de dotation d’un million d’euros établi sur 5 ans. Cette somme est ainsi destinée à être investie dans divers projets tels que l’attribution de bourses à l’international, la restauration d’ouvrages ou encore des projets scientifiques et culturels de premier plan. L’objectif de la Fondation est notamment d’accompagner le développement de chaires, dont dont la chaire UNESCO « Les Archives au service des Nations et des Sociétés africaines » du programme « Mémoire du monde » de l’UNESCO, avec le soutien de mécènes publics et privés. Par ailleurs, elle lancera le programme de recherche conçu avec IA « Richelieu. Histoire du Quartier » ; un projet mené conjointement avec l’Institut national d’histoire de l’art, la Bibliothèque nationale de France, le Centre allemand d’histoire de l’art, le Centre André Chastel (Sorbonne Université) et l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Si l’école pourra initier ses levées de fonds, le statut sous égide lui permettra de bénéficier du cadre de sa fondation tutelle pour se développer et rechercher des mécènes. Cédric Denis-Rémis, Vice-président développement de l’Université PSL, a rappelé le soutien de PSL pour favoriser le développement de la fondation abritée et la cohérence de ce projet : « L’Université PSL a été construite pour répondre aux grandes transitions et de de résoudre des problèmes dans sa globalité. En effet, la particularité de PSL est d’avoir choisi, dès le départ, d’avoir intégré à la fois le domaine des Sciences, ses Lettres et ses Arts dans son champ ». Cédric Denis-Rémis, Vice-président développement de l’Université PSL, explique la nécessité de répondre à des propres projets ambitieux émanant des enseignants-chercheurs : « Nous avons besoin de mécènes ; tant au niveau patrimonial qu’au niveau de la recherche », explique-t-il. « La fondation de l’École nationale des chartes aura pour objet de nourrir des projets de recherche, accessibles à tous », explique Michelle Bubenicek : « Nous travaillons pour tous, nous sommes une école publique nationale ».
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L’Université PSL a pour particularité d’être composée d’une liste d’établissements prestigieux, reconnus dans des domaines de compétences très variés. Sciences humaines, ingénierie, lettres, arts, chimie, histoire… PSL est une référence en matière de recherche et de formation. Innovante et engagée, l’Université à taille humaine est reconnue mondialement dans l’écosystème universitaire. Pour preuve, le THE (Times Higher Education) CWUR, le classement de Shanghai et QS la classent parmi les 50 premières universités mondiales. En matière d’innovation, l’École nationale des chartes – PSL ne déroge pas à la règle. Tout comme le Conservatoire National Supérieur d’Art dramatique – PSL, Dauphine – PSL ou l’École normale supérieure – PSL, « l’École n’a cessé d’accompagner la modernisation des métiers de conservation », comme le souligne Michelle Bubenicek.
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Prestigieuse de réputation, l’École nationale des chartes – PSL s’est donnée pour mission, depuis 200 ans, de former des des experts de l’Histoire, rompus aux langues anciennes. Au fil de son histoire, l’école s’est adaptée aux transformations sociétales et a étoffé son offre de formations en s’ouvrant à de nouveaux domaines ; de l’étude des parchemins jusqu’à l’audiovisuel. L’un de ses points forts, souligné par Michelle Bubenicek, est d’abord sa capacité à répondre aux différents enjeux de société. Elle détaille : « L’École nationale des chartes est un établissement qui a su conserver son excellence sur l’Histoire du Livre, l’archivisme, tout en répondant aux enjeux de notre époque ». Il y a quelques années, l’École nationale des chartes était confrontée à la révolution numérique : de nombreux domaines enseignés au sein de l’école ont ainsi été révolutionnés par l’Intelligence artificielle : les formations d’archivistes paléographes, grâce aux techniques de « Machine Learning » par exemple.
Orientation : découvre les Classes Préparatoires Littéraires (A/L et B/L) : Par le passé, l’école a beaucoup oeuvré pour démasquer les faussaires médiévaux, grâce à l’écrit. Aujourd’hui, elle fait face à des mécanismes similaires mais plus modernes, liés aux fake news et à l’anonymat sur les réseaux sociaux. La Directrice générale de l’école exprime l’importance de s’adapter aux grands enjeux contemporains : « Nous sommes au coeur des enjeux le plus importants » (conservation et d’archivage de nos conservations digitales, sécurité des données numériques personnelles… ). Par ailleurs les sujets de recherche développés au sein de l’école des chartes sont nombreux, explique sa Directrice générale : « Nous répondons à l’objectif de numériser, pour ne éviter « l’obésité numérique ». «
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