Il y a quelques jours à peine se tenait la 23ème édition des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence. Léa Clisson, étudiante à l’ESSCA School of Management, y participait du 7 au 9 juillet. Elle revient pour nous sur cet événement majeur en faveur de la jeunesse.
Au total, pas moins de 350 intervenants experts et 5 000 participants ont pris place au Parc Jourdan lors des 23èmes Rencontres économiques d’Aix-en-Provence. Aux côtés de personnalités politiques, économiques, académiques et même syndicales, 80 jeunes entre 18 et 30 ans ont ainsi eu la possibilité de faire entendre leur voix. “Recréer l’espoir” a ainsi été choisi comme thème principal du Salon. Parmi les quatre sous-thèmes de cette édition (Santé et Bien-être, Formation et Travail, Environnement, Démocratie et Citoyenneté), Léa Clisson, étudiante de l’ESSCA, a choisi le premier. Étudiante en M1 Marketing Digital à l’ESSCA à Aix-en-Provence, elle fait partie des heureux sélectionnés parmi 35 000 étudiants pour cet événement. Pour celle qui est aussi membre du Conseil Étudiant de la ville du Sud-Est, cette participation sonnait comme une évidence : “Mon école m’a d’abord proposé de participer à cet événement. Avant de choisir d’aller à ces Rencontres, j’étais déjà engagée. En tant que membre du Conseil de la ville d’Aix-en-Provence, cela m’a d’autant plus intéressée d’y prendre part”, nous explique Léa. Sélectionnée pour intégrer un panel de jeunes Français de tous horizons, l’étudiante en deuxième année du PGE de l’ESSCA a tout de suite identifié ses sujets de prédilection. Répartis par groupes de huit, les 18-30 avaient pour mission d’élaborer un projet en fonction du thème choisi. La deuxième étape consistant à le “pitcher” auprès de professionnels spécialisés. Après une réflexion commune par petits groupes, le but de ces “brainstorming” consistait à identifier une solution à un problème donné, dans le domaine choisi : “Notre mission était de présenter un projet, mis en commun par petits groupes de 8 personnes au préalable. J’étais particulièrement intéressée par la section Santé-Bien-être, vraiment d’actualité pour les jeunes de 18-30 ans. Notre idée était la suivante : inculquer davantage la pratique sportive à l’école et la rendre obligatoire, voire transversale à d’autres matières. On connaît les effets positifs du sport sur le mental comme le physique”, explique la jeune femme. À découvrir aussi, en lien avec l’ESSCA : immersion sur le campus parisien de l’ESSCA, le jour de l’oral :
Mais ce n’est pas tout. Les étudiants avaient la possibilité d’échanger avec des professionnels du secteur, notamment des décideurs issus de différents secteurs. Elle détaille ces rencontres : “Ensuite, nous avons pu présenter notre projet, en prenant rendez-vous avec des interlocuteurs de haut vol. Je peux évoquer deux échanges particulièrement intéressants à mes yeux ; l’un avec Florent Menegaux, Président du Groupe Michelin, et l’autre avec le Président du Groupe Véolia, Antoine Frérot.” L’étudiante de 21 ans n’a donc pas été déçue par ces rencontres ; loin de là. Elle a même ressenti une écoute sincère de la part de ces dirigeants : “J’ai senti un réel intérêt pour notre projet. J’étais face à des personnalités à l’écoute de notre discours argumenté. Et surtout, intéressées par ce qu’on leur racontait”. Par ailleurs, elle nous confie avoir assisté à de nombreuses conférences plénières et tables rondes autour de ces 3 jours sous le thème de la Jeunesse. L’occasion pour elle de s’informer sur d’autres sujets que celui qu’elle avait sélectionné au départ : Santé et Bien-être. L’économiste Laurence Boone, la Présidente de la BCE (Banque Centrale Européenne) Christine Lagarde, le ministre des Transports Clément Beaune ou encore l’élu Jean-François Copé lui ont ainsi partagé de précieux conseils, dans le cadre d’une réalisation de projet.
À lire aussi, en lien avec cet article : Les études dans dans le sport (STAPS)
Grâce à ces prises de parole, l’étudiante a pu appréhender les grands enjeux d’avenir environnementaux, sociaux et économiques. “J’ai participé à des tables rondes sur des sujets assez larges, allant des nouveaux modes d’échanges plus respectueux dans le Commerce international à la place des femmes dans l’entreprise”, se réjouit Léa, 21 ans. Ces trois journées particulièrement stimulantes ont d’ailleurs donné de sérieuses pistes professionnelles à l’étudiante de l’ESSCA. S’il lui reste encore à terminer ses études, elle se dit autant intéressée par le Droit (étudié auparavant) que par le Commerce (ses études actuelles). En tout cas, pour elle, une chose en sûre ; peu importe le poste qu’elle occupera, elle choisira une entreprise engagée. La jeune femme conclut ainsi : “Les sujets de discussion étaient passionnants et l’idée de réunir les personnes les plus en capacité d’agir aujourd’hui aussi. Maintenant, selon moi, après ces échanges, il faut agir. Ce que ces trois jours m’ont confirmé, c’est que je n’accepterai pas un emploi qui n’a pas de sens, où je n’aurai pas une utilité.”
Le sport comme source de bien-être : un sujet majeur pour l’étudiante
Des échanges passionnants avec de hauts dirigeants et politiques