Les Industries Culturelles & Créatives (ICC) regroupent de nombreux secteurs, diversifiés, dans lesquels sont inclus l’architecture, les arts visuels, l’audiovisuel/multimédia, le design (équipement de la maison), la mode (équipement de la personne), le spectacle vivant, l’édition écrite, le patrimoine, l’enseignement culturel, la publicité, et la traduction et interprétation. Quels sont les secteurs dominants ? Comment les ICC s’adaptent aux évolutions du marché ? Et surtout, quels sont leurs besoins en recrutement ? 

Le CROCIS  (Centre Régional d’Observation du Commerce, de l’Industrie et des Services) est l’observatoire économique de la CCI Paris Ile-de-France.

 

L’Ile-de-France représente 35 % des établissements français des ICC et 30 % des créations d’entreprises

Les industries culturelles et créatives regroupent 25 307 établissements d’un salarié ou plus en Ile-de-France en 2023. Le secteur de l’audiovisuel / multimédia représente la plus grande part des établissements des ICC dans la région (27 %), devant le spectacle vivant (22 %).

En 2023, 32 186 entreprises ont été créées dans les industries culturelles et créatives en Ile-de-France, et 40 % de ces créations ont eu lieu à Paris. Les ICC représentent environ 10 % du total de créations enregistrées en région francilienne. Depuis 2011, les créations d’entreprises ont augmenté de 79 %.

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Les ICC emploient plus de 245 000 salariés en Ile-de-France

Les ICC comptent 245 878 salariés en Ile-de-France en 2023. Elles représentent des domaines extrêmement variés mais cinq secteurs représentent plus de 80 % des effectifs : le secteur de l’audiovisuel/multimédia regroupe même à lui seul 24 % des effectifs franciliens de la filière.

Le résumé de l’étude CROCIS est accessible via ce lien

Les besoins en recrutement des ICC sont tournés vers les profils créatifs

Parmi les entreprises qui s’inscrivent dans une démarche de recrutement dans les métiers de la création, plus précisément ceux qui interviennent dans la conception et la fabrication des produits et services, 72 % proposent des contrats en CDI, ce qui va à l’encontre de l’idée reçue qui voudrait que la filière serait sujette à proposer avant tout des contrats précaires. Des difficultés de recrutement existent et sont concentrées dans le manque de qualification des candidats ou bien dans l’absence même de candidatures adaptées.

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La formation : des écoles qui remplissent leur rôle

47 % des entreprises jugent que la formation des candidats sortant d’une école est adaptée à leurs besoins. Les écoles cherchent à s’adapter naturellement aux besoins des entreprises afin que ce chiffre augmente à l’avenir. Ainsi, un responsable de l’école ICART (école de management culturel et artistique) précise : « en fonction de l’évolution du marché, on crée des spécialisations ou on les supprime parce que les métiers disparaissent, qu’il n’y a plus d’intérêt. L’agilité est la force de nos écoles ».

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Mention : cet article est une reprise du communiqué de presse mis en ligne par la CCI, écrit par Julien Tuillier (Crocis de la CCI Paris Ile-de-France).

Crédit : Dillon Wanner