Quels sont les avantages des études à l’international ? Comment s’y préparer ? Quelles formations de NEOMA proposent des mobilités à l’international ? Mathieu Cotton, directeur du recrutement et de la promotion de NEOMA et Léa Pariset, responsable marketing des formations post-bac de NEOMA, ont répondu à nos questions !
Par Laura
Pouvez-vous vous présenter ?
Léa Pariset : Je suis Léa Pariset, responsable marketing des formations post-bac de NEOMA. Je suis aussi une ancienne étudiante de l’école, diplômée de la formation GBBA.
Mathieu Cotton : Je suis Mathieu Cotton, directeur du recrutement et de la promotion de NEOMA. Je travaille entre les 3 campus de l’école : Paris, Reims et Rouen.
Quelles sont les formations proposées à NEOMA ?
MC : Il y a 4 formations post-bac : en niveau bac+3, un cursus spécialisé, le Bachelor en Management des Services, qui forme et propose aux étudiants une spécialisation dans un secteur d’activité dès la 1e année (en distribution ou en gastronomie).
Ensuite, il y a les formations accessibles via le Concours SESAME, toutes très orientées vers l’international : au total, cela représente 3 programmes, allant du bac+4 au bac+5. Tout d’abord le cursus Global Bachelor in Business Administration, ou GBBA, qui est une formation généraliste et très internationale, proposant 2 semestres d’échange en 2e année. Le programme des 3e et 4e années s’adapte selon les choix, envies de métiers ou poursuite d’études de l’étudiant (en France ou à l’international).
Le programme CESEM est un autre cursus très orienté vers l’international. La formation se divise en deux fois deux années : les étudiants passeront 2 ans à NEOMA, et 2 ans chez un de nos partenaires, pour obtenir un double diplôme, donc un diplôme de niveau bac+4 de deux établissements. Le programme enseigne les fondamentaux du management en 2 ans à NEOMA tout en préparant les étudiants à la suite de leur parcours à l’international Les étudiants auront donc notamment des cours de géopolitique ou encore de langue, selon la région où ils souhaitent étudier (Italie, Chine, Espagne…). Ensuite, ils passeront 2 ans chez un partenaire académique : il s’agit donc d’une expérience culturelle mais aussi académique, car les méthodes d’apprentissage sont différentes, et nos 22 partenaires dans le monde proposent chacun des spécialisations différentes. NEOMA propose, un parcours Asie sur le campus de Paris, un parcours Amériques et un parcours Europe sur le campus de Reims.
Enfin, le parcours TEMA est un cursus en management de niveau bac+5, spécialisé en innovation, digital et créativité, sur les campus de Reims et de Paris. La formation propose un programme généraliste, avec des cours de marketing, de finance, etc., avec une forte dimension Tech et Management. L’échange à l’international faisant partie de l’ADN de NEOMA, la dernière année du cursus TEMA peut s’effectuer en double diplôme, en Chine ou en Australie, pour les étudiants qui le souhaitent. L’échange à l’international est dans l’ADN des programmes NEOMA : la formation offre donc aussi la possibilité de stages à l’international. Sur ces trois programmes, NEOMA offre une immersion internationale.
Pour finir, le Programme Grande Ecole (PGE) est une formation de haut niveau bac+5, accessible après une classe préparatoire ou un bac+2 ou +3/4, via le concours Ecricome Prépa, Ecricome Littéraires ou Ecricome Tremplin 1 et Tremplin 2. Comme tous les autres programmes de NEOMA, le PGE propose un vrai parti pris vers l’International en proposant échanges, stages, programmes spécifiques, doubles diplômes… Le Programme Grande Ecole, c’est donc cinq offres à l’International : Global 1000, Global 2, Global Incubator, Global Double Degree et Global Internship.
On peut aussi ajouter à cela des programmes en 1 an, en temps plein : les Masters of Science (MSc) sur nos 3 campus, entièrement en anglais.
Pour en savoir plus sur les formations post-bac de NEOMA : le site officiel
Quelles formations de NEOMA proposent des opportunités de mobilité à l’international ?
MC : Tous les programmes de NEOMA proposent une immersion internationale, sauf la formation BMS (Bachelor en Management des Services) qui se fait avec des partenaires français (EC@L et l’École Fauchon). Au total, NEOMA a 400 partenaires sur tous les continents et dans 61 pays.
Quels sont les différents types de mobilités à l’international : stages, doubles diplômes, semestres d’échange… ?
MC : On peut dire qu’il existe 3 grandes familles de mobilités :
Le premier type de mobilité est le stage, qui peut se faire à l’international, ou en France avec des missions à portée internationale. Dans le cas des 3 programmes post-bac de NEOMA, 40 personnes sont mobilisées à temps plein pour aider les étudiants concernant les stages et un service est dédié à la recherche de stages à l’international : selon les pays, il peut y avoir une différence dans les outils, les timings, les modalités, etc. L’objectif est de rassurer un maximum les étudiants qui pourraient se sentir perdus.
LP : Certains pays ont des codes très spécifiques : pour la construction d’un CV par exemple, les attentes peuvent varier. Donc, nos services d’aide sont là pour guider les étudiants qui souhaitent aller dans un pays en particulier, pour leur apprendre les codes de ce pays. Il y a aussi beaucoup de groupes d’entraide entre étudiants, sur les réseaux sociaux.
MC : Le deuxième type de mobilité est l’échange international. Il dure en général 1 semestre, mais le programme GBBA par exemple propose 2 semestres d’échange. Lors de ces échanges, les étudiants auront des cours directement chez un partenaire international de NEOMA. Ils choisissent les cours, il y a dans certains cas des exigences sur les types de cours mais cela reste un parcours universitaire classique avec l’enseignement du pays. La différence avec le double diplôme est que l’étudiant ne sera pas diplômé de l’école ou de l’Université internationale et n’en sera pas un alumni. C’est une expérience qui reste une ligne très intéressante sur un CV. Pour donner un exemple plus concret, si un étudiant fait un semestre d’échange en Thaïlande, et que plus tard il souhaite chercher un job en Thaïlande, NEOMA ne sera pas forcément connue par les entreprises locales, mais l’université locale figurant dans son parcours donnera un point de repère plus clair sur le type et la qualité de l’enseignement. Un échange international peut donc fortement favoriser l’employabilité à l’international.
Le troisième type de mobilité est le double diplôme. Il en existe deux types : d’abord, le double diplôme qui offre une expérience internationale au sein d’une même formation, le plus souvent sur une année entière. C’est le cas du cursus CESEM, et dans certains cas du Programme Grande Ecole .
Ensuite, le double diplôme à double visée, qui donne accès à des spécialisations différentes de celles de NEOMA. Par exemple, pour le programme TEMA, il ne s’agit pas simplement d’aller en Australie pour continuer sur les mêmes études, mais d’intégrer une université de référence en Océanie dans le domaine des data analytics, pour obtenir un diplôme en Business analytics.
LP : Le programme GBBA, par exemple, propose plus de 200 universités partenaires. NEOMA pousse les étudiants à une immersion complète.
Quels sont les avantages d’étudier à l’international ?
LP : Les avantages d’étudier à l’international se retrouvent dans 3 aspects :
1/ L’aspect « professionnel » : l’étudiant pourra ajouter une autre université prestigieuse à son CV. C’est un gage de la qualité de sa formation et une aide précieuse pour l’insertion professionnelle en vue d’une carrière à l’international : l’université sera localement connue par les employeurs, et avoir un diplôme local facilite énormément les modalités et les formalités administratives pour un employeur.
2/ L’aspect « académique » : on peut mettre en avant un cours en particulier, si l’étudiant sait déjà ce qu’il veut faire, cela peut orienter son choix. Pour les formations en double diplôme, NEOMA a 22 partenaires. L’étudiant reçoit deux diplômes, et développera un double réseau, nous choisissons les meilleures universités pour égaler l’excellence de la formation de NEOMA. De plus, une fois que les étudiants reviennent en France, l’aspect international continue aussi dans leur cursus, car les cours aborderont des problématiques d’entreprise à l’échelle internationale : enjeux, plans marketing… Les étudiants auront une meilleure compréhension de tout cela grâce à leur expérience à l’étranger.
3/ L’aspect « expérience personnelle » : l’étudiant sera en immersion totale dans un autre pays. Quand on a 18 ou 20 ans, on est encore très jeune, et nous voyons nos étudiants revenir de leur expérience internationale avec une maturité et une ouverture d’esprit inégalables. En plus des progrès linguistiques, une telle expérience donne les clés pour aboutir à des missions à visée internationale dans les entreprises.
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Quelles sont les difficultés que les étudiants rencontrent en programme d’échange ? Comment NEOMA les accompagne pour faire face à ces difficultés ?
LP : En premier lieu, et d’expérience, je dirais que c’est le choc culturel, surtout quand on part à 18 ou 19 ans et si on a très peu voyagé. Il faut toujours compter quelques semaines d’adaptation. A NEOMA, on essaye au maximum de préparer nos étudiants à vivre intensément cette expérience en les préparant avec les cours de langue, par exemple. Un des objectifs des premières années d’études à NEOMA est de donner les outils nécessaires aux étudiants pour qu’au moment du départ ils puissent envisager leur adaptation sereinement.
NEOMA accompagne donc les étudiants avant et pendant leur expérience à l’international : tout d’abord par le choix des établissements partenaires d’échange, avec de l’aide pour l’affectation et les modalités administratives. NEOMA maintient ensuite le contact avec l’école d’échange, avec un suivi de l’étudiant, et une fois qu’il est de retour en France, il est invité à partager ses impressions, ses éventuelles recommandations.
Les parents aussi sont souvent rassurés de savoir qu’il y a un contact mobilité de NEOMA qui assure le suivi de leurs enfants.
MC : Ces interlocuteurs font aussi de la prévention, en informant les étudiants et leurs parents sur ce que signifie étudier dans telle ou telle université. Ils peuvent aider dans le choix des étudiants : est-ce qu’ils ont envie d’une expérience culturellement très différente ? Est-ce qu’ils sont à l’aise en anglais, ou d’autres langues ? Est-ce qu’ils veulent vivre dans une grande ville ou en périphérie ?
LP : Tous les ans, à l’occasion de notre « International Day », tous les étudiants qui sont en échange chez NEOMA ou les étudiants de NEOMA qui sont déjà partis à l’étranger se retrouvent pour un grand salon sur le campus. Chaque étudiant représente son université et peut parler de son expérience aux étudiants qui sont en train de choisir leur établissement d’échange. Cette journée aussi favorise l’entraide étudiante.
Le choix de l’université d’échange se fait aussi sur des critères strictement académiques, tout comme les affectations des universités partenaires se font aussi selon le résultat scolaire de l’étudiant, ou même selon son niveau en anglais, en chinois… Il faut bien prendre tout cela en compte : les universités américaines exigent un niveau quasi bilingue en anglais, alors que les universités chinoises demandent un niveau moins élevé, par exemple. Donc, il peut y avoir des discussions sur les projets des étudiants, car l’objectif est de ne pas les mettre en difficulté. On dialogue avec eux pour trouver le meilleur choix.
Quelle est la part d’étudiants internationaux sur les campus de NEOMA ?
MC : Nous avons environ 30 % d’étudiants internationaux, dont une partie est recrutée directement à l’international, et une partie est recrutée par des concours, comme le concours SESAME. Dans notre formation GBBA, nous avons une centaine de nationalités, on peut citer la Chine, l’Inde, le Maroc, le Cameroun, et récemment, un bureau de recrutement a été ouvert en Colombie pour l’Amérique Latine. De plus, parmi nos 185 professeurs permanents, plus de 70 % sont des enseignants-chercheurs internationaux de 36 nationalités différentes. Nous avons donc une belle diversité linguistique et culturelle.
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Dans quelle mesure la vie associative est-elle impliquée dans les programmes internationaux ?
LP : Il y a beaucoup d’associations étudiantes sur tous les campus, entièrement tenues par les étudiants et dédiées aux étudiants internationaux, comme Culture Connection. Ces associations veulent d’une part faciliter et favoriser l’intégration des étudiants internationaux, et d’autre part permettre aux étudiants français de participer aux événements organisés par des étudiants de toutes nationalités. Par exemple, des étudiants avaient organisé l’année dernière une soirée d’échanges autour de la gastronomie : les étudiants se reçoivent les uns chez les autres, tour à tour, en apportant chacun une partie du repas du jour. L’objectif est de présenter la culture française aux étudiants internationaux et de leur permettre de présenter leur culture à leur tour. Nous avons aussi évoqué plus haut l’International Day, qui est aussi organisée par ces mêmes associations.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui souhaitent faire une partie de leurs études à l’international ?
MC : Il faut oser ! Il faut arriver à bien réfléchir à ce qu’on veut comme expérience : il y a beaucoup de choix, et les étudiants à NEOMA ont la chance d’avoir un maximum de possibilités. L’échange international est souvent la première chose qui vient à l’esprit, mais il ne faut pas oublier les stages à l’international : c’est une expérience tout aussi valorisée et passionnante. Au sein de l’école, une équipe est là pour accompagner les étudiants dans leur choix : on peut rester en France dans sa zone de confort, mais il ne faut pas hésiter à se lancer ! Je leur dirais donc de bien se renseigner, nous accompagnons les étudiants pour qu’ils trouvent l’expérience qui leur correspond.
LP : Oui, et nos programmes reflètent cette idée : nous proposons plusieurs formats de mobilité internationale pour correspondre au maximum aux attentes de tous les lycéens qui ont de la curiosité pour découvrir le monde et différentes cultures.
En vidéo : Partir à l’international avec NEOMA !
