Le Canada fait partie du Top 10 des pays d’accueil des étudiants étrangers et est la première destination privilégiée des étudiants en provenance de France. Pour preuve, ils sont au total 3 517 étudiants français, tous cycles confondus, à avoir choisi de rejoindre l’Université de Montréal cette année, soit 5 % de plus par rapport à l’année dernière. Comptant parmi les meilleures universités au monde, l’Université de Montréal (UdeM) se démarque par ses formations robustes et de qualité reconnues en Amérique du Nord et en Europe.

S’expatrier à plusieurs milliers de kilomètres de son pays d’origine et de ses proches à seulement 18 ans peut se révéler un véritable défi personnel. L’UdeM (Université de Montréal), consciente de cette réalité, s’inscrit dans une démarche d’accompagnement personnalisée pour apporter des solutions concrètes aux futur.es étudiant.es français.es de l’université. Thotis a répertorié les obstacles potentiels liés à un départ pour le Québec et a sollicité l’UdeM pour y répondre avec des arguments convaincants.

En lien avec cet article : retrouve notre page dédiée à l’Université de Montréal (UdeM)

Université de Montréal (UdeM)

Défi : « Les démarches administratives sont trop contraignantes pour étudier au Québec » : 

Afin de faciliter l’accueil des étudiants étrangers, de nombreux dispositifs sont mis en place au sein des établissements d’enseignement supérieur québécois. Ainsi, les étudiant.es peuvent compter sur l’appui du service international, l’UdeM International, une ressource essentielle pour mener à bien leurs démarches de visa par exemple.  Ces derniers accompagnent les futur.es étudiant.es qui le souhaitent à finaliser leurs démarches d’immigration avant leur arrivée sur le territoire.

Défi : “J’ai peur d’être esseulé en venant vivre au Québec” 

Pour Michèle Glémaud, Directrice générale du Service de l’admission et du recrutement de l’Université de Montréal (UdeM), rien n’est plus normal que de s’inquiéter de s’éloigner de sa famille et de ses proches. Elle se veut néanmoins rassurante quant à l’accueil réservé aux nouveaux arrivants au sein du territoire canadien : la culture québécoise, ouverte et chaleureuse, permet aux nouveaux venus de se sentir bien accueillis et de s’intégrer sans difficulté dans des groupes.

Michèle Glémaud précise à ce sujet : “Les étudiants montréalais aiment être en contact avec des gens qui viennent d’ailleurs. Des activités d’accueil sont organisées par les étudiant.es tout au long de l’année, à l’occasion des différentes rentrées. Aussi, certains quartiers de Montréal regorgent de Français… et de restaurants français. Une manière de se rappeler son pays natal par sa gastronomie.” Enfin, pour les plus inquiets, elle aime à rappeler ceci :Il est facile de voyager entre la France et Montréal, ces voyages sont de belles occasions de rendre visite à sa famille ou de l’accueillir ici pour lui faire découvrir le Québec!”

 

Défi : “Les établissements d’enseignement supérieur au Québec sont trop chers pour moi.” 

Les coûts de scolarité à Montréal sont parmi les plus abordables en Amérique du Nord. Les établissements d’enseignement supérieur au Québec, et particulièrement à Montréal, offrent une éducation de grande qualité à des prix inférieurs à ceux d’autres grandes villes nord-américaines. De plus, plusieurs bourses et aides financières sont disponibles pour les étudiants internationaux, ce qui peut aider à rendre les études encore plus accessibles.

À noter également que dans un contexte de quasi-plein-emploi au Québec, il est possible pour les  étudiant·e·s étranger·ère·s, de trouver un job étudiant pendant leurs études. Ensuite, concernant le logement étudiant, Michèle Glémaud rappelle la nécessité de s’y prendre suffisamment tôt, le marché locatif montréalais étant compétitif. 

Défi : « Je ne suis pas bilingue en anglais, je ne pourrai pas suivre des études au Québec » 

Tous les cours sont dispensés en français dans la plupart des programmes, ce qui permet aux étudiants français de se familiariser dans un premier temps avec l’anglais du quotidien. Ainsi, la pratique de la langue anglaise se manifeste, dans les premiers temps, essentiellement à travers l’interaction avec d’autres étudiants internationaux. Comme l’aime à le rappeler Michèle Glémaud : “l’Université de Montréal est la plus polyglotte des universités francophones”.  

Enfin, la Directrice Générale du Service de l’admission et du recrutement de l’UdeM suggère aux francophones les plus incertains concernant leur niveau d’anglais de ne pas hésiter à prendre des cours de perfectionnement en anglais, pendant l’été ou durant l’année.  

Défi : « Le Québec ne dispose pas des mêmes services médicaux qu’en France ; si je tombe malade, je devrai payer le plein tarif. » 

Grâce à l’Entente France-Québec, les étudiants français ont accès au même système de santé qu’au Québec ainsi qu’aux mêmes aides médicales. À l’UdeM, une clinique médicale, de médecine dentaire, de kinésiologie, de nutrition, est mise à disposition des étudiants au sein même du campus et à tarifs réduits. “Nos étudiants sont privilégiés par rapport aux personnes externes en termes de soins médicaux”, souligne la directrice générale de l’Université.

 

Défi : « La pédagogie est très différente de celle pratiquée en France. Je risque d’être perdu en cours. »

“Je dirais instinctivement que les étudiants français sont agréablement surpris par la pédagogie pratiquée au Québec. La spécificité culturelle du Québec se retrouve dans le volet académique ; notamment en ce qui concerne la proximité avec les professeurs et la richesse des échanges en classe.”, explique Michèle Glémaud. La pédagogie inversée, basée sur le modèle anglo-saxon, est l’une des plus-values de l’UdeM. Comme en France, les professeurs québécois permettent aux étudiants français de satisfaire leur appétence pour le débat d’idées et de confronter leur vision du monde avec celles des autres étudiants. Au Québec, les professeurs laissent en effet aux étudiants un certain espace où il leur est donné de s’exprimer.”

Un élément peut en revanche perturber selon elle les étudiants étrangers -à l’instar des Français-. Dans le cadre des parcours post-bac et Master scientifiques, la Directrice générale du Service de l’admission et du recrutement à l’UdeM explique qu’un temps d’adaptation est parfois nécessaire. Certains programmes scientifiques, attractifs mais également reconnus comme exigeants, sont très sélectifs au Québec. Certains bacheliers sont ainsi amenés à suivre une mise à niveau pour pallier certains manques ou retards. Pour Michèle Glémaud, cela s’explique notamment par les différentes réformes instaurées en France au lycée et par un accent historiquement plus fort porté sur l’économie et les mathématiques au Québec. 

À lire aussi, sur Thotis, en lien avec ce sujet : Études à l’international : les étudiants français séduits par l’Université de Montréal !

Études à l’international : les étudiants français séduits par l’Université de Montréal !

Défi : « Je ne sais pas comment candidater à des programmes d’études au Québec »  

Certains établissements internationaux proposent aux lycéens de candidater uniquement en ligne, et de découvrir les programmes à travers le site de l’école. L’UdeM est présente sur les salons d’orientation post-bac français, et joignable par mail et téléphone. L’Université de Montréal propose aussi un accompagnement vers la candidature et lors de l’inscription à tous les étudiant.es français.es qui le souhaitent. 

Afin de favoriser la meilleure orientation post-bac possible des étudiant.es français.es, l’UdeM met à leur disposition un outil dédié appelé “Bac À Bac”, permettant aux lycéens de simuler rapidement les différentes combinaisons de spécialités et valider leur compatibilité avec les exigences d’admission des programmes d’études visés : Bac À Bac – Université de Montréal (umontreal.ca). L’UdeM met également à disposition l’outil interne Affiniti, destiné à trouver le bon programme en fonction de ses intérêts et de son profil académique : Affiniti (umontreal.ca)

Défi : « Je souhaite étudier au Canada mais peut-être travailler en France ou aux États-Unis après ma diplomation ; mon diplôme de l’UdeM sera-t-il reconnu à l’international ? »

Si certains diplômés français de l’UdeM souhaitent rester sur le territoire québécois après leur diplomation, d’autres cultivent le projet d’en partir. Bonne nouvelle ; ces deux options sont envisageables ! Gradés et reconnus à l’international, les diplômes délivrés par l’UdeM ou encore HEC Montréal (établissement affilié à l’UdeM), sont prestigieux et surtout, leurs accréditations sont reconnues partout sur le globe. En tête dans les classements internationaux, l’UdeM a constaté dans une enquête interne de l’établissement que les étudiants étaient majoritairement “très satisfaits” de leur cursus à l’UdeM.

En lien avec cet article : découvre HEC Paris et l’Université Bocconi lancent un nouveau modèle de bachelor international !

Crédit : UdeM / Université de Montréal