Le Cycle Pluridisciplinaire d’Études Supérieures (CPES) de PSL est une licence pluridisciplinaire en 3 ans créée par l’Université PSL et le lycée Henri-IV en 2012. Ce cursus accessible en post-bac via Parcoursup, offre ouverture culturelle, pédagogie par projets et initiation à la recherche. Pour en savoir davantage, nous avons interviewé Nathan, Isée et Sixto, étudiants en deuxième année au CPES. Par : Morgan Verres
En lien avec le CPES de PSL / Henri IV : découvre notre page dédiée au CPES : En première année, l’étudiant doit choisir l’un des trois parcours : – Humanités (Nathan) – Sciences (Sixto) – Économie, Société et Droit (Isée) En deuxième année, il opte pour une double-majeure avant de se spécialiser en troisième année. Nathan – Parcours Humanités / Double Majeure Histoire-Sociologie : Initialement, je souhaitais m’orienter vers une prépa littéraire (A/L) mais j’appréhendais la pression et la charge de travail en Classe Préparatoire. Le CPES était un meilleur compromis : une association entre l’université et la prépa. Par ailleurs, l’idée de se spécialiser progressivement m’a plu. Isée – Parcours Économie, Société et Droit / Double Majeure Philosophie-Économie : J’avais un profil très scientifique au lycée. Cependant, j’avais envie de découvrir autre chose que les sciences. J’éprouvais ce besoin de suivre une formation pluridisciplinaire sans spécialisation immédiate. Je souhaitais me laisser le temps de « trouver ma voie ». Le CPES était la formation idéale. Sixto – Parcours Sciences / Double Majeure Mathématiques-Physique : Tout comme mes camarades, je n’étais pas encore certain de mon projet professionnel et l’idée d’explorer d’autres disciplines me plaisait également. J’avais un profil scientifique au lycée. Je savais que je voulais continuer dans les sciences, mais je voulais me donner l’opportunité d’explorer d’autres enseignements, comme la philosophie et l’économie. Sixto : En première année, les enseignements du parcours sciences sont assez généraux. Nous avons eu des mathématiques, de la physique, de la chimie, de l’informatique et de la biologie. En deuxième année, nous avons dû choisir une double-majeure parmi celles-ci : Durant les deux semestres, j’ai eu des cours de mathématiques complétés par des cours de physique. Au second semestre, j’ai aussi eu un atelier à choisir parmi : Aussi, nous avons dû réaliser un projet de recherche en laboratoire. Le projet est encadré par des enseignants et chercheurs et fait l’objet d’une soutenance orale devant un jury en fin d’année. Enfin, en plus des cours fondamentaux, nous devons choisir un cours électif. Pour ma part, j’ai opté pour les Sciences cognitives. Pour ceux qui le souhaitent, des options facultatives sont également proposées : cours supplémentaire, stage d’ouverture, activité sportive, engagement étudiant ou encore investissement dans l’orchestre et cœur de PSL. Isée : La première année est assez généraliste aussi. Il s’agit d’une année d’initiation à l’ensemble des sciences de la société. En deuxième année, nous devons faire un choix parmi trois doubles majeures : Il est également possible de choisir des doubles majeures inter-parcours, ce qui est mon cas avec Philosophie-Économie. Nathan : La première année du parcours Humanités est construite autour d’enseignements fondamentaux : littérature, philosophie, histoire, histoire et théorie des arts, culture antique, ainsi que l’anglais. En deuxième année, j’ai dû faire un choix parmi ces trois double majeures : Pour ma part, j’ai choisi une double majeure inter-parcours : Histoire-Sociologie. Nathan, Isée & Sixto – En première année, les cours ont lieu au lycée Henri-IV. En deuxième et troisième année, en fonction des majeures et spécialisations choisies, nous avons la chance de suivre nos cours au sein des établissements de PSL tels que l’ENS – PSL, l’ESPCI Paris – PSL, Mines Paris -PSL et même l’Observatoire de Paris – PSL où les étudiants du parcours scientifique suivent des travaux pratiques. En lien avec le CPES de PSL : la classe préparatoire ECG : Nathan : Cette année, mon module préféré est l’Histoire. Tout simplement parce que c’est un enseignement très intéressant, qui est en totale continuité avec la L1. Durant la première année, nous avons abordé dans une grande généralité, l’Histoire globale du début de l’Humanité à nos jours. En L2 nous abordons des sujets plus précis. Ma matière favorite est un enseignement intitulé « Environnements médiévaux, écologie et politique du Ve au XVe siècle ». Le Moyen-Âge est une période brièvement abordée au collège et au lycée et c’est plaisant de revenir sur cette thématique de manière beaucoup plus poussée et précise. De plus, notre intervenante est très pédagogue et ouverte à l’échange avec nous. Isée : En ce qui me concerne, je n’ai pas de préférence entre mes deux majeures, Économie-Philosophie. C’est justement le fait de pouvoir suivre ces deux enseignements différents qui me plait le plus. Toutefois, ce semestre, j’ai choisi de suivre des cours de géopolitique en anglais. Les cours se construisent sous forme d’exposé, nous devons donc chacun passer devant la classe sur un sujet précis. J’apprécie énormément cette méthode participative. Sixto : Mon cours préféré est l’Algèbre Linéaire. Ce module est très différent et surtout, très stimulant intellectuellement comparé à ce que nous avons pu faire au lycée. J’apprécie également le cours de debating en anglais, dans lequel nous apprenons à argumenter et communiquer en anglais. En lien avec le CPES de PSL : la Licence Sciences des Organisations de PSL :
Licence Sciences des Organisations de l’Université Paris Dauphine – PSL
Nathan : J’ai choisi la double majeure Histoire-Sociologie. En Histoire par exemple, nous abordons sur une même semaine divers périodes comme l’Antiquité Tardive, l’Empire Mongole, ou encore le Moyen-Âge. Il n’y a pas vraiment de continuité entre chaque cours. La majeure Sociologie est assez particulière. Nous avons des cours très différents d’une semaine à l’autre qui sont centrés sur des objets d’études et non sur des périodes comme peut l’être la majeure Histoire. Nous avons des cours de Sociologie de l’État, de Sociologie Politique. Au premier semestre nous avons eu un cours d’anthropologie. Ces 2 majeures sont au premier abord très différentes, mais elles abordent des disciplines complémentaires et ont une valeur ajoutée certaine pour une poursuite d’études dans la recherche. Sixto : La double majeure Mathématiques – Physique offre des cours différents en mathématiques Topologie et analyse : Algèbre linéaire, Probabilités, Calcul différentiel et équations différentielles. Au fur et mesure de l’année on bascule vers la physique, avec des enseignements tels que l’optique, l’électromagnétisme, la thermodynamique. Nous avons également entre 4 à 6h d’informatique par semaine, ce qui n’est pas négligeable. Au deuxième semestre, nous avons un stage à réaliser. C’est donc l’occasion de mettre en pratique toutes les connaissances théoriques accumulées. Isée : Concernant la majeure Économie, nous avons 6h de Mathématiques : Statistiques, Mathématiques appliquées à l’économie, Probabilités. À côté de cela, nous avons également des cours de Microéconomie et de Macroéconomie. La majeure Philosophie est quant à elle construite autour de quatre cours au premier semestre (Philosophie antique, Lectures d’Arendt, l’œuvre Critique de la raison pure de Kant, La fragilité du lien) et quatre autres au second semestre (Introduction à l’éthique, Introduction à la métaphysique, Le mal penser : Descartes et Spinoza, Logique). J’ai choisi ces deux majeures car je tenais à continuer la philosophie. J’ai découvert cette matière en terminale et j’ai eu un véritable coup de cœur. Nathan : Dans chaque double majeure, nous avons un projet de recherche à réaliser. En première année nous avons des cours d’initiation à la recherche qui se déroulent à l’Ecole nationale supérieure de Chimie de Paris – PSL. Ensuite lors du premier semestre de la deuxième année, nous devons construire la problématique de notre recherche. La construction de cette problématique se fait à l’aide d’entretiens, de recherches, du terrain. Puis au second semestre, nous sommes un peu plus dans le concret. Par exemple, on apprend à coder avec la plateforme Air Coding. Au CPES, on forme par la recherche mais pas forcément pour la recherche. Ce qui signifie que nous expérimentons, nous nous ouvrons à l’univers de la recherche mais que cela ne nous détermine pas nécessairement à faire de la recherche. Sixto : Concernant la double majeure sciences, la recherche se traduit par un stage. Au deuxième semestre nous avons une après-midi par semaine libérée afin de nous permettre d’effectuer notre stage. Personnellement, j’effectue mon stage au Centre de Sciences de Données à l’ENS avec mon ancien chargé de TD de mathématiques de l’année dernière. Nathan : Nous avons énormément de conférences. Par exemple, en deuxième année, nous avons un module sur le Développement Durable. De ce fait nous avons des conférences (obligatoires) avec des intervenants venant de tous les milieux autour de cette même thématique. Nous suivons ce module avec les étudiants de la licence Sciences pour un monde durable. Sur un autre thème, nous avons également des conférences sur les violences sexistes et sexuelles. Enfin, dans la majeure Sociologie, nous faisons beaucoup de travaux de terrain, surtout en anthropologie. Isée : Pour sortir du cadre académique, nous avons pas mal de sorties culturelles qui nous sont proposées. Dernièrement nous en avons fait une autour du Street Art. Isée : À l’issue du CPES, j’aimerais poursuivre dans un master d’Économie tel que le master Analyse et politique économiques ou de Philosophie de l’ENS – PSL. Par la suite, j’aimerais travailler dans la recherche en philosophie-économie. Sixto : En arrivant au CPES, je n’avais pas d’idée précise sur ce que je voulais faire plus tard. Aujourd’hui, je vise un master en Sciences des données de l’ESSEC ou de Centrale Paris. Nathan : En ce qui me concerne, c’est encore un peu flou. Mais, je pense faire un master d’Histoire ou bien j’ai en tête le master Sciences sociales, parcours Pratiques de l’interdisciplinarité dans les sciences sociales de l’ENS – PSL. Plus tard, j’aimerais travailler dans la recherche ou dans le monde de l’édition. Nathan : La vie étudiante à PSL est très riche. Je fais partie du BDE CPESMD, que nous avons en commun avec les étudiants de Sciences pour un monde durable. Nous proposons des évènements récurrents aux étudiants. Cela va des événements culturels, aux évènements festifs en passant par des évènements sportifs. Isée : En parlant de sport, il y a PSL Sport qui propose pour 25 euros par an plus d’une centaine d’activités sportives. Pour ma part, je pratique la natation mais il est également possible de faire du parachutisme, de l’athlétisme et plus encore. Aussi, cette année, je travaille au Welcome desk de PSL, le bureau d’accueil des étudiants internationaux, c’est une expérience très enrichissante. N’ayez pas peur de vous lancer ! Rejoindre le CPES c’est avoir le privilège de ne se fermer aucune porte, de prendre le temps de se construire soi-même. Orientation : découvre notre page dédiée à Parcoursup ! Le Cycle Pluridisciplinaire d’Études Supérieures (CPES) de PSL est une licence pluridisciplinaire en 3 ans créée par l’Université PSL et le lycée Henri-IV en 2012. Ce cursus accessible en post-bac via Parcoursup, offre ouverture culturelle, pédagogie par projets et initiation à la recherche. Pour en savoir davantage, nous avons interviewé Nathan, Isée et Sixto, étudiants en deuxième année au CPES. Pour en savoir davantage sur le CPES, clique ici et en apprendre davantage sur PSL, clique ici
Le CPES (PSL / Henri IV) : le Cycle Pluridisciplinaire d’Études Supérieures
Pourquoi avez-vous choisi le CPES de PSL ?
Comment s’organisent les cours ?
Quels sont vos cours préférés ?
Pouvez-vous nous parler des doubles majeures choisies en deuxième année ?
En quoi le CPES est une formation par la recherche ?
À quels autres formats de cours avez-vous accès ?
Que souhaitez-vous faire après la licence ? Avez-vous des idées de poursuites d’études et éventuellement de métiers ?
Et à côté des cours, comment se passe la vie étudiante ?
Que souhaiteriez dire aux lycéens qui hésitent à candidater au CPES ?
