Plus de 1 250 étudiants de la Grande école de Communication et de Publicité Sup de Pub (Groupe Omnes Education) étaient  réunis dans l’enceinte de Station F, autour de la création de structures à impact dans le cadre de leur projet professionnel de fin d’études. Ils avaient pour objectif, durant cette journée, de composer leur groupe, définir leur sujet de travail, et trouver leur coach associé. 

Par Valentine Dunyach

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Sup de Pub à Station F : une journée clé pour le projet de fin d’études des étudiants 

Au cours de cet événement organisé dans les spacieux locaux de STATION F, un campus de startups parisien, les étudiants en M2 de Sup de Pub avaient pour mission de définir leur sujet de projet de fin d’études précis, parmi des grandes thématiques. Ils pouvaient ainsi choisir entre plusieurs sujets donnés ; parmi lesquels : la maltraitance des animaux de compagnie, les enfants et les écrans, la dépression chez les jeunes, la prostitution étudiante, les dangers du chemsex ou encore la disparité des dépenses dans le couple. La finalité de ce travail étant ensuite de proposer des solutions concrètes, impactantes, pour résoudre une problématique. 

Moment pressurisant aux yeux de certains étudiants, cette étape permettait aussi à ceux  ne possédant pas de groupe de travail ni de sujet de projet de fin d’études d’en trouver un. Pour ce faire, plusieurs possibilités s’offraient ainsi à eux : se greffer à un groupe déjà formé, de moins de 7 participants, ou en composer un avec d’autres étudiants. Avant la fin de la matinée, les étudiants de Sup de Pub en deuxième année de Master se trouvaient donc répartis par petits groupes de 4 à 7 étudiants. Après avoir défini leur sujet commun de projet de fin d’études, il leur restait donc à trouver leur coach. 

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Un atelier d’échange organisé autour du LEGO pour former un groupe de travail 

Avant de se rendre à cet événement, certains étudiants de Sup de Pub n’étaient pas encore parvenus à trouver leur sujet de projet professionnel de fin d’études (Master), ni leur groupe de travail.

Pour ceux n’ayant pas réussi à former un groupe au préalable, des ateliers LEGO (R) SERIOUS PLAY ® étaient mis en place, à destination des étudiants. Isabelle Lemière, Facilitatrice LEGO (R) SERIOUS PLAY ® en charge de ce module a pour rôle d’accompagner les étudiants de l’école n’ayant pas réussi à trouver un groupe de réflexion à travers un atelier d’échange. 

Durant cette journée, elle organisait des ateliers dits “d’Ice Breaking”, permettant aux étudiants de se rencontrer et d’apprendre à se connaître autour de l’objet LEGO. Autour du jouet de construction pour enfant, les étudiants de l’école Sup de Pub se trouvaient des points communs en échangeant et évaluaient leur capacité à travailler ensemble, sur un même projet. Ce rendez-vous “étape” organisé à STATION F constitue une étape importante dans le suivi de leur dossier. En effet, le projet de travail de fin d’étude dure un an, s’étale jusqu’en septembre 2024 et aboutit au diplôme de Master, comme le précise l’homme chargé de superviser tous les coachs de travail, Lionel Steve. 

Embauché à plein temps à Sup de Pub comme enseignant dans le digital marketing et l’entrepreneuriat numérique, il est également chargé de La FabriK (OMNES Education) et de l’animation du réseau Incubateur « For Good ». Lors de cet événement, Lionel Steve, également créateur d’entreprises dans le domaine des nouvelles technologies, avait ainsi pour mission de “chapeauter” tous les coachs, comme il nous l’explique : 

“La finalité de ces travaux étudiants est d’apporter des réponses concrètes et adéquates, via des problématiques préoccupantes.”, détaille-t-il. 

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Comment un coach choisit son groupe de travail ? 

Au cours de l’événement, les groupes d’étudiants doivent “pitcher” leur sujet auprès des coachs, afin de les convaincre de les superviser durant cette année de travail. Pour cette étape stratégique, nous avons interrogé l’un des coachs présents, sur ses critères de sélection pour le choix d’un groupe. 

Guillaume Tostivint, vacataire à Sup de Pub, co-fondateur d’UrbanGaming, podcasteur et conférencier, nous a confié l’importance, pour lui, de la thématique abordée par les étudiants : “Notre rôle est avant tout celui d’un accompagnateur. Il est donc important que l’on se sente proche d’un sujet. À titre d’exemple, en tant que père, je peux être sensible à un sujet comme celui de l’impact des écrans chez les enfants.”

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Le point de vue des étudiants de Sup de Pub 

Pour mieux comprendre les problématiques des étudiants durant cette journée dédiée, nous avons interrogé deux d’entre elles, Manon et Justine, issues du même groupe de travail. Toutes deux en alternance depuis leur deuxième année à Sup de Pub et ayant opté pour la même option “Planning Stratégique & Stratégie des marques”, elles sont parvenues à trouver leur groupe en envoyant un message sur le réseau social Discord.

À leurs yeux, le choix du sujet n’était pas l’étape la plus complexe. Manon explique : “Je trouve que le plus compliqué dans ce travail de fin d’études n’est pas tant le choix du sujet, mais davantage la répartition de la parole au sein de ce groupe. Certaines personnalités peuvent prendre le pas sur les autres.” 

Justine acquiesce. Après s’être tous accordés sur une problématique commune – “Redynamiser les salles de Cinéma en France”-, l’enjeu était surtout de trouver le coach adéquat, afin qu’il tempère le groupe, et répartisse équitablement les tâches par la suite. 

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Réflexion de longue durée, thématiques actuelles, travail en groupe… Ce projet de fin d’études s’inscrit aussi sur leur CV

Dès le 15 décembre et jusqu’au fin juin, les étudiants ont accès à un coaching à distance, représentant 1 200 heures de formation au total. Notés sur 20, la moyenne de l’année dernière était à 14, comme nous le dévoile Lionel Steve : “une note correcte , pour des étudiants qui n’ont pas l’habitude de travailler en groupe sur dix mois. Ce projet représente en quelque sorte l’antichambre du travail en entreprise.”, nous confiait-il. 

Imaginer des problématiques avant qu’elles arrivent constitue aussi l’un des marqueurs de l’école Sup de Pub, comme nous l’explique le responsable -entre autres- du réseau des coachs. Il détaille : “L’ADN de l’école, c’est le travail à la demande ; soit le fait d’imaginer les problématiques avant qu’elles ne se posent à la société.” 

Par ailleurs, à l’issue de l’aboutissement de ce travail collectif de recherche, les étudiants de Sup de Pub peuvent le faire valoir auprès des recruteurs. Lionel Steve nous livre son analyse : “Les étudiants peuvent donc revendiquer ce travail concret portant sur des sujets qui leur tiennent à cœur, auprès de leurs futurs employeurs… Et donc valoriser leur CV”.