La Licence de Science politique est un diplôme universitaire de bac+3 (6 semestres / 180 ECTS) accessible après le baccalauréat via Parcoursup. Elle prépare à la poursuite d’études en master et à des passerelles vers des cursus connexes.

Dispensée dans les universités publiques, la licence combine cours magistraux, travaux dirigés et évaluations (CC/partiels), avec travail personnel, projets, stages et mobilité internationale possibles. Pour aller plus loin : notre hub Science politique, les Licences à l’Université et nos outils (lettres Parcoursup, tests d’orientation).

Pourquoi choisir une licence de Science politique ? Quelles matières et quelles méthodes de travail en L1–L3 ? Comment se passe l’admission sur Parcoursup et quelle est la sélectivité ? Quelles poursuites en master et quels débouchés concrets après la licence ? Voici l’essentiel pour bien comprendre la formation et préparer ton projet.

Dans cet article, nous nous appuyons sur l’interview de Nathalie Ethuin, maître de conférences et responsable de la licence science politique de l’Université de Lille et Marie, étudiante en licence de Science Politique à Lyon 2, pour éclairer le programme, les compétences attendues, la sélectivité ou encore les débouchés.

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Licence pluridisciplinaire de trois ans (180 ECTS), la licence Science politique combine des enseignements de science politique (sociologie politique, pensée politique, politiques publiques, relations internationales), de droit et d’économie, ainsi que des méthodes (dissertation, note de synthèse, enquêtes). Des cours en anglais et des options (journalisme, communication, affaires européennes…) complètent la formation selon les universités.

Après une prépa, l’inscription en L2 puis L3 est apparue comme une poursuite logique vers des études longues (bac+5). La licence offre un programme stimulant, ouvert sur l’actualité et le débat public, avec des passerelles possibles depuis les CPGE, BTS ou BUT.

En L1 via Parcoursup, les bacheliers généraux sont majoritaires. Les admissions en L2/L3 se font sur dossier (validation d’une année d’études supérieures, équivalences). Les profils valorisés : curiosité intellectuelle, culture générale, aisance rédactionnelle et orale, rigueur méthodologique et bon niveau en langues.

Compter environ 20–25 heures de cours par semaine : CM (cours magistraux), TD disciplinaires dont une LV1, parfois ateliers. À cela s’ajoute un travail personnel soutenu (lectures, fiches, dossiers). Sur un semestre type : six CM (≈ 3 h/sem chacun) et trois TD.

• Science politique : sociologie politique, politiques publiques, relations internationales, géopolitique, institutions.
• Droit public : droit constitutionnel et administratif (selon les maquettes).
• Économie : micro/macro et politiques économiques.
• Méthodes : dissertation, note de synthèse, initiation à la recherche, statistiques selon établissements.
• Langues vivantes et options : journalisme, communication politique, affaires européennes…

L’IEP/Sciences Po recrute par concours (ou procédure spécifique), avec des majeures parfois très juridiques ou économiques. À l’université, l’accès se fait via Parcoursup et le cœur des enseignements reste la science politique et les sciences sociales. Les deux voies sont exigeantes ; la licence apporte un socle solide en science politique, complété par du droit/économie.

La validation se fait à la moyenne générale ≥ 10/20 par semestre, avec compensation entre UE et rattrapages possibles. Le rythme s’intensifie de la L1 à la L3 : lectures nombreuses, dossiers, notes de synthèse et exposés.

Les CM sont évalués le plus souvent par épreuve écrite (dissertation ou questions problématisées). Les TD relèvent du contrôle continu : lectures d’articles scientifiques (20–30 pages), notes de synthèse, dossiers de recherche (10–20 pages), exposés et participation.

La principale difficulté réside dans la constance : il y a presque un rendu par semaine. Il faut trouver un équilibre entre autonomie et régularité, planifier les lectures obligatoires et éviter le travail de dernière minute.

Beaucoup d’UFR proposent un stage ou un séjour d’études à l’étranger (Erasmus, partenaires). Les licences internationales peuvent inclure un semestre à l’étranger et un enseignement en anglais. Les compétences acquises sont valorisables à l’international, notamment vers les masters en affaires européennes, action humanitaire ou RI.

• Masters de science politique : politiques publiques, relations internationales, études européennes, sécurité/défense, action humanitaire, métiers de la ville, communication publique, recherche.
• Autres masters selon projet : journalisme, communication, affaires publiques, data pour les sciences sociales, etc.

• Poursuite d’études majoritaire en master.
• Métiers (souvent après M2) : chargé·e de mission en collectivité/ONG, affaires publiques, coopération internationale, assistant·e parlementaire, gestion de projets européens, consultant·e, concours de fonction publique.
• Passerelles vers IEP, écoles de communication/journalisme selon dossier.

• Suivre l’actualité et débattre, lire régulièrement (presse, essais, articles scientifiques).
• Travailler les méthodes (problématisation, plan, rédaction), renforcer les langues.
• Soigner son dossier Parcoursup (motivation, régularité, projets) et envisager des doubles licences si proposé (Droit, Histoire, Économie, Philosophie).