Le prestigieux institut de sondage BVA Opinion, mandaté par la business school ISC Paris, a mené la première édition du baromètre dédié aux aspirations de la génération des 18-24 ans en matière de bonheur au travail. Sur la base de ses enseignements recueillis auprès de 1102 jeunes, l’école parisienne a pu illustrer sa raison d’être, et aligner ses programmes sur l’objectif suivant : « Transmettre à chacun le goût de l’engagement pour contribuer à bâtir un monde heureux. »

Par Thibaud

Les enseignements de l’étude

Blandine Tardieu, directrice de clientèle chez BVA Opinion, a présenté ce mardi 11 octobre les résultats et les enseignements de l’étude sur les aspirations du bonheur au travail de la génération Z. Pour cette étude, l’institut s’est appuyé sur une base statistique de 1102 jeunes de 18 à 24 ans dont 557 étudiants, interrogés entre le 23 juin et le 11 juillet dernier. 88% des jeunes interrogés sont diplômés du baccalauréat, dont 36% ne disposant que de ce diplôme.

L’étude fait ressortir plusieurs enseignements, qui illustrent les priorités et l’état d’esprit de la génération des 18-24 ans. Elle s’intéresse tout d’abord au rapport entre les jeunes et leur formation. 82% d’entre eux s’estiment confiants dans la capacité de leur formation à les aider à atteindre leurs objectifs professionnels. Ils attendent en premier lieu que leur cursus leur apporte des compétences nécessaires (33%), en mettant l’accent sur les immersions professionnelles, que constituent les stages et l’alternance (33%). Près de 27% des jeunes interrogés expriment leur souhait d’obtenir un diplôme reconnu auprès des employeurs, quand 17% souhaitent vivre une expérience étudiante riche. Enfin, en queue de classement de ces attentes, on trouve la qualité des enseignants (14%) et des enseignements (8%). La durée des études ne semble par ailleurs plus être un critère de réussite pour la génération Z (52%).

Les résultats indiquent à plusieurs titres que le bonheur personnel semble prioritaire à d’autres facteurs pour les jeunes. 45% des jeunes interrogés affirment qu’ils ne sont pas prêts à tout sacrifier professionnellement, quand 33% le sont. 42% ont exprimé leur volonté de s’épanouir au quotidien, quand d’autres privilégient l’aspect salarial. Le facteur d’épanouissement supplante ainsi d’autres aspects de la vie professionnelle de manière assez inattendue, comme la volonté d’être utile (11%), l’alignement avec ses valeurs personnelles (10%), et le souhait d’améliorer le monde (7%). Au-delà d’une priorité personnelle, le bonheur des salariés est même considéré comme l’une des conditions de la performance d’une entreprise par une immense majorité des interrogés (85%).

La majorité d’entre eux accordent toujours de l’importance à disposer d’un contrat à durée indéterminée (62%). Le premier facteur du bien-être au travail est l’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle, pour 45% des interrogés, suivi du soutien et de l’écoute accordés par l’équipe (33%), de l’entente avec les collaborateurs (31%), du salaire (28%), des valeurs de l’entreprise (14%) et, enfin, du travail effectué et de son utilité pour l’entreprise (14%). L’articulation entre la vie personnelle et professionnelle, premier critère de bien-être

au travail identifié, se traduit pour 51% des jeunes par une grande flexibilité horaire. Pour 42% des interrogés, le bien-être se caractérise d’abord par une bonne communication avec les salariés pour prendre en compte leurs aspirations. 29% apprécient quant à eux que l’on favorise l’autonomie et les initiatives des salariés.

Enfin, l’étude révèle une forte aspiration entrepreneuriale chez les jeunes. En effet, sur 100 jeunes, 35 souhaitent créer une entreprise, travailler à leur compte, ou évoluer au sein d’une petite entreprise type start-up. Révélateur de leurs aspirations, seulement 14% d’entre eux souhaitent évoluer dans la fonction publique, et 11% dans une grande entreprise française.

Pour en savoir plus : le site officiel

La raison d’être de l’ISC Paris

Sur la base de cette étude, l’ISC Paris a consolidé un certain nombre de conclusions. La formation s’est posé la question de sa singularité, et de son rôle fondamental, au regard de ces nouvelles aspirations. Jean-Christophe Hauguel, directeur général de l’école, a ainsi présenté la « raison d’être » de l’ISC Paris, véritable boussole de la formation établie depuis plus d’1 an.

Souhaitant accroître et diversifier les compétences des étudiants dans un temps réduit, l’ISC Paris a décidé que l’ensemble des diplômés devront avoir au moins une certification supplémentaire d’ici à 2025. La formation proposera ainsi les certifications suivantes : obtenir un CAP avec Skill&You, marketing digital (Google analytics, Facebook ads…), gestion de projet, financière (en partenariat avec l’Autorité des Marchés Financiers), linguistique, Adobe…

Pour garantir une expérience étudiante riche, que souhaitent les étudiants à hauteur de 23%, l’ISC Paris accélère l’hybridation de ses programmes, sous la forme des doubles diplômes ou d’échanges plus agiles sur des périodes courtes. Un partenariat avec l’ISIT est notamment à l’étude, tout comme le développement de l’Observatoire de compétences Lab, qui organisera des conférences, des ateliers et des tables rondes avec des professionnels innovants.

Elle mise également sur la capacité à « faire cours en dehors de la salle de cours », avec des learning expedition, ou encore des cours dans des lieux originaux, des cours en ligne tout en maintenant l’engagement étudiant, des projets inclusifs comme le concours Tous Hanscène… D’autres grands projets favorisant l’engagement des étudiants sont au programme : l’évènement de stand up caritatif Human Comedy Club, la semaine de l’économie circulaire, la semaine de l’impact, la fête de l’apprendre, la semaine internationale…

Répondant à la volonté d’immersion professionnelle des jeunes, l’ISC Paris accorde une grande importance à l’action learning, au cœur de son approche pédagogique. 50% des crédits ECTS sont en effet dédiés à ce procédé à travers différents programmes et partenariats : Stalking avec le ministère de l’Intérieur, le projet Van Gogh, un « murder party » autour de la méthodologie du mémoire, ou encore le collaborative online international learning, projet à distance avec les étudiants étrangers. Elle affirme sa volonté de continuer à développer l’alternance, qui concerne 54% des étudiants de l’ISC Paris, en favorisant l’accès à ses programmes de formation et en développant des Summer School à l’international pour ses étudiants alternants. Outre l’immersion professionnelle, l’école continue de soutenir la dynamique entrepreneuriale avec son fonds de dotation dédié.

Enfin, elle souhaite faire toute la place aux problématiques du bien-être et du bonheur au travail dans ses programmes Bien placée au classement des écoles où il fait bon étudier, l’école mettra en place à la rentrée prochaine dès le Bachelor 1 un programme intitulé « Du stress au bonheur au travail », pour convertir le stress négatif en stress positif. Dans cette visée, l’école organisera le 21 mars prochain une grande journée transversale entièrement consacrée au bonheur avec divers ateliers, tables rondes et activités. Elle proposera le certificat d’école de Chief Happiness Officer, qui délivrera les compétences nécessaires à garantir le bien-être en entreprise. Une taskforce pluridisciplinaire du bonheur en entreprise est d’ores et déjà mise en place au sein de l’école, afin de relever ce défi. L’ISC propose par ailleurs un suivi personnalisé et quotidien du bien-être à travers le lancement de l’application TEALE, qui permet de cartographier son état de santé mentale de manière instantanée.

Le directeur général du Groupe ISC Paris, Jean-Christophe Hauguel, a conclu son propos en rappelant les nombreuses accréditations obtenues par l’ISC Paris durant l’année 2021-2022 : BGA (l’ISC Paris étant la seule école post-prépa à en disposer), QUALIOPI, le Grade Master, le Grade Licence, l’AACSB et l’AMBA.

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