Étudier dans l’une des plus prestigieuses écoles de commerce a toujours été ton plus grand rêve ? Tu te demandes quelle voie choisir pour y accéder ? Ou au contraire, as-tu souvent entendu parler de ces écoles sans jamais savoir en quoi consiste des études de commerce concrètement ? Pour toi, Thotis a interrogé plusieurs grandes écoles de commerce françaises et plusieurs étudiants issus de ces écoles afin de répondre à toutes tes questions.

 

Par Solène Trévidic
Temps de lecture : 7 min

 

Thotis

 

1/ S’orienter vers une école de commerce :

Depuis de nombreuses années, les écoles de commerce jouissent d’une respectabilité croissante dans le domaine des études supérieures et d’un prestige considérable dans le monde des affaires. Au fil des années, les admissions se sont faites de plus en plus sélectives et les rémunérations des diplômés de plus en plus élevées, si bien qu’aujourd’hui une grande majorité des élèves interrogés en Terminale souhaitent intégrer une école de commerce après leur baccalauréat.

Mais en quoi consiste réellement des études de commerce ou de management ? Pourquoi et comment choisir son école ? Quels sont les principaux débouchés ?

 

Les écoles de commerce

 

En quoi consiste des études de commerce concrètement ?

« Aujourd’hui, on parle plus communément d’études en sciences de gestion que d’études de commerce » nous explique tout d’abord Romain Casiez, Responsable développement de Burgundy School of Business. « Ainsi une école comme Burgundy School of Business (BSB) se considère plus comme une école de management qu’une école de commerce. » Pour la directrice de la communication de l’EDHEC également, « les études de commerce consistent en une formation aux principes du management au sens large. » En effet, selon Nicolas Arnaud, directeur des programmes à Audencia, la notion d’écoles de commerce correspondrait davantage au terme utilisé il y a 20 ou 30 ans pour désigner les premières écoles dans le domaine. Ces dernières formaient alors à deux métiers principaux : celui de Directeur financier et de Directeur commercial.

Aujourd’hui, une école de management forme ses étudiants à tous les métiers touchant de près ou de loin à la gestion des organisations privées ou publiques.  « Concrètement c’est l’étude de l’entreprise dans tous ses secteurs » explique Fanny Malicet, étudiante à Audencia. En écoles de commerce, les élèves reçoivent donc des enseignements dans la finance, l’économie ou encore le droit, les langues et l’entreprenariat. Les étudiants qui étudient le commerce ont ainsi la possibilité d’acquérir des compétences de base dans une large série de domaines qui leurs ouvriront les portes de n’importe quelle entité (entreprise, organisation publique, ONG, parti politique…). L’application pratique de ces connaissances joue également un rôle très important en école de commerce. Comme l’explique le Bureau national des étudiants en management (BNEM), « les écoles de management encouragent l’apprentissage par l’expérience. Choisir ce parcours, c’est choisir d’acquérir des connaissances et des compétences théoriques mais également savoir prendre des responsabilités. »

 

Il faut garder à l’esprit qu’il n’existe pas de profil type pour un étudiant en école de commerce !

 

Pourquoi choisir une école de commerce ?

Le management en tant que domaine d’études est très large mais aussi très concret. Il s’agit finalement d’appliquer des idées ou méthodes pour créer et ajouter de la valeur à un produit ou un service afin de générer des profits. Ainsi, vous pouvez être passionné de mode, de jeux-vidéos, ou encore de sport et de constructions. Quels que soient vos goûts et vos compétences, le commerce y jouera toujours un rôle ! C’est d’ailleurs pourquoi beaucoup d’élèves aujourd’hui font le choix de cette orientation. « J’ai choisi une école de commerce parce que je ne savais pas encore vers quoi m’orienter. Ce sont des études larges, qui ouvrent beaucoup de portes, donc ça me laissait encore un peu de temps pour choisir » déclare par exemple Fanny Malicet, étudiante à Audencia. « Les grandes écoles de management proposent une formation généraliste, polyvalente, avec une spécialisation progressive du cursus, une forte proximité avec les entreprises ainsi qu’une internationalisation importante. Cela offre d’excellents débouchés à leurs diplômés comme le montre l’enquête que publie la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) chaque année » ajoute Romain Casiez, Responsable développement de BSB.

 

Quel profil doit avoir un étudiant en école de management ?

« Un étudiant doit être à la fois curieux, ouvert sur le monde, avoir une bonne capacité de travail, être pragmatique et avoir les pieds sur terre car il sera appelé à résoudre des problématiques concrètes d’entreprise au cours de sa carrière » nous explique la direction de l’EDHEC. Néanmoins, il faut garder à l’esprit qu’il n’existe pas de profil type pour un étudiant en école de commerce. S’orienter dans le management doit avant tout relever de ses goûts et intérêts. « La diversité des profils fait la richesse des promotions en école de commerce. La pluralité des voies d’accès aux écoles permet en effet à des étudiants aux profils variés de se rencontrer, de travailler ensemble et de partager leurs expériences. » déclare ainsi le Bureau national des étudiants en management.

 

 

Comment choisir son école de commerce ?

Le choix de son école de commerce peut parfois s’avérer difficile et est surtout crucial pour la suite de son parcours. Il faut tout d’abord choisir entre les écoles à admissions post-bac ou post-prépa. Dans le cas des écoles post-bac, de nombreux critères peuvent jouer. Selon Nicolas Arnaud, Directeur des programmes à Audencia, il est crucial de s’intéresser aux critères de reconnaissance des écoles. Ces derniers sont au nombre de quatre dont trois étrangers : les labels EQUIS et AMBA qui accréditent des écoles, le label AACSB qui certifie des programmes et enfin la CEFDG, signe de reconnaissance du gouvernement français. « Il est nécessaire de choisir une école qui délivre un programme visé par l’état, qui peut se prévaloir du grade de master à bac+5 et qui appartient à la CGE. C’est la garantie d’intégrer une formation solide à la reconnaissance maximale, avec un corps enseignant de haut niveau » confirme Romain Casiez, Directeur de développement à BSB. « A partir de là, le choix va pouvoir se faire sur les expertises de l’école, ses valeurs, l’approche et les méthodes pédagogiques, la notoriété, les partenaires, mais aussi la localisation et la qualité des infrastructures » explique Romain Casiez. « Pour cela, je conseille vivement de venir à nos journées portes ouvertes pour découvrir l’environnement, les étudiants, le quartier, etc. Il faut choisir une école qui offre des opportunités en phase avec vos projets, ou qui puisse vous apporter un réel plus pour votre entrée dans la vie professionnelle » explique Alexandre Abikhzer, Directeur de la communication et du marketing à Paris School of Business (PSB). En clair, un bon choix est donc un choix murement recherché et réfléchi !

 

Concernant les écoles accessibles à l’issue de classes préparatoires, le choix de l’école est souvent plus limité puisqu’il est conditionné par un classement. « Si l’on vient de prépa, on ne la choisit pas vraiment… » nous rappelle ainsi Fanny Malicet. « Si je devais choisir j’aurai pris la meilleure tout simplement. Mais on prend ce qu’on a eu aux concours ! Moi je voulais les parisiennes, j’ai eu Audencia. C’était une énorme déception au début, mais je ne regrette plus du tout » explique-t-elle. Néanmoins, « certains ne prennent pas la meilleure école qu’ils ont eue par rapport à leur projet personnel car chaque école à ses spécialités. Un ou deux par an refusent HEC par exemple. D’autres refusent l’EM Lyon pour l’EDHEC car ils ont un excellent master en finance » ajoute-t-elle.

 

Un diplômé d’école de management peut occuper une galaxie de postes différents, et devenir aussi bien Directeur Financier d’une entreprise culturelle que fondateur d’une startup dans le digital.

 

École post-bac ou post-prépa, quelle voie privilégier ?

Sachez tout d’abord qu’il n’y a pas de choix parfait préétabli. Il faut simplement être au fait des avantages de chaque cursus et de ses propres capacités ! Comme l’explique le Bureau national des étudiants en management, « ce choix dépend de l’étudiant en question. Pour quelqu’un qui veut se laisser deux ans pour renforcer ses connaissances en langues, en géopolitique, en économie et en culture générale ainsi qu’acquérir une méthode de travail rigoureuse, le choix d’une école post-prépa paraît plus judicieux. Cependant pour un étudiant qui sait déjà lors de son entrée en terminale qu’il veut intégrer une école de management, qu’il veut dès sa première année d’études supérieures aborder les matières enseignées en école de commerce et trouve le temps de préparer ses concours d’entrée en même temps que son baccalauréat, le choix d’une école post-bac peut être plus adapté ». « Moi j’ai fait post-prépa parce que j’ai toujours été très travailleuse, j’aime le challenge et ça permet d’étoffer sa culture générale. C’est aussi une ligne sur le CV qui plait beaucoup aux recruteurs, et au moins les 15 premières écoles de commerce post-prépa ne ferment pas de portes » déclare Fanny Malicet, étudiante à Audencia. Selon Alexandre Abikhzer, Directeur de la communication et du marketing à PSB néanmoins, « c’est un univers assez compétitif. Il faut être prêt et déterminé, cela ne convient pas à tout le monde. »

 

Quels sont les débouchés d’une école de commerce ?

Les écoles de commerce sont souvent représentées comme les écoles offrant les débouchés les plus larges. Selon Romain Casiez, « un diplômé d’école de management peut occuper une galaxie de postes différents, et devenir aussi bien Directeur Financier d’une entreprise culturelle que fondateur d’une startup dans le digital. » Toutefois, si les secteurs ou les postes vers lesquels pourra se diriger un étudiant diplômé varient largement en fonction des spécialisations choisies au cours de sa formation, la grande majorité des étudiants rejoindront les domaines du marketing, de la finance, de la banque, de l’audit, des RH ou encore de la communication. « Dans les meilleures écoles de commerce le taux d’insertion est excellent. Il est de plus de 90% à la sortie de l’école ! Il y a une promesse qui est tenue tant aux niveaux des débouchés, que de l’insertion et des salaires » explique Nicolas Arnaud, directeur des programmes à Audencia. Pour Alexandre Abikhzer par ailleurs, « on peut très bien faire une école de commerce et au final s’orienter vers un secteur totalement différent. L’essentiel est de se servir de ce qu’on apprend durant ses études, de ses expériences, pour enrichir ses projets futurs. »

 

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2/ Intégrer une école de commerce :

Entrer dans une école de commerce aujourd’hui constitue toutefois un véritable défi. Que vous envisagiez d’intégrer une école post-bac ou à l’issue de deux ou trois années de classes préparatoires, la préparation aux concours et aux oraux est longue, stressante et exigeante. Néanmoins, selon vos envies et vos capacités plusieurs voies existent.

 

La voie post-bac :

Les écoles de management peuvent être accessibles directement après le Baccalauréat par ce qu’on appelle la voie « post-bac ». Les étudiants intègrent dans ce cas un parcours en 3, 4 ou 5 ans.

  • En 3 ans : En France, il existe plus de 80 bachelors en 3 ans reconnus par l’Etat et accessibles directement après le baccalauréat. Ces derniers sont accessibles via 3 concours principaux : Bachelor EGC (22 écoles), Ecricome bachelor (3 écoles), et Passerelle Bachelor (6 écoles).
  • En 4 ans : Les bachelors délivrés en 4 ans, quant à eux, sont appelés BBA (Bachelor in business management) et sont un peu plus de 10 à être reconnus par l’état. Il existe là aussi, différents concours en fonction des écoles : Pass (2 écoles) ou encore Sésame (14 écoles en 4 ou 5 ans)
  • En 5 ans : Enfin, certaines écoles reconnues par l’Etat proposent une formation en 5 ans et délivrant un diplôme de niveau master. Elles sont environ au nombre de 15 et sont accessibles via les concours Accès (3 écoles), Sésame (14 écoles en 4 ou 5 ans), et Team (2 écoles).

Les concours pour ces écoles se tiennent généralement sur quelques jours et se composent d’épreuves de logique, de langues ou encore de synthèses de documents. A l’issue de ces concours, les élèves sont déclarés admissibles ou non dans chacune des écoles auxquelles ils ont candidaté. Un oral dans chaque école permet ensuite de choisir les étudiants qui seront définitivement admis.

 

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La voie post-prépa :

Il est également possible de rentrer en école de commerce après une classe préparatoire aux grandes écoles, elles permettent d’intégrer les fameux PGE (Programmes Grande École) des business schools. « La CPGE (classe préparatoire aux grandes écoles) se fait sur deux voire trois ans » nous explique Caroline Witwer, étudiante à la prépa Sainte Croix de Neuilly à Paris. Jusqu’à présent les élèves admis en classes préparatoires étaient ensuite répartis en trois filières :

 

ECE (économique et commerciale option économique) : Filière pour les élèves ayant obtenu un baccalauréat Economique et Sociale (ES).

ECS (économique et commerciale option scientifique) : Filière pour les élèves ayant obtenu un baccalauréat Scientifique (S). A la différence de la filière ECE, les élèves de cette filière n’ont pas de cours de ESH mais de la géopolitique.

ECT (économique et commerciale option technologique) : Filière pour les élèves ayant obtenu un baccalauréat STMG.

Ces trois voies donnent ensuite accès à des épreuves différentes. « Depuis la session 2020, les élèves doivent justifier, avec leur relevé de note du bac et un bulletin de première année de prépa, qu’ils passent bien les concours dans la bonne filière » nous précise Caroline Witwer. Par ailleurs, « il n’y a pas de quota dans les écoles, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas obligées de prendre autant de ECE que de ECS par exemple » ajoute-t-elle. Au total il existe une trentaine d’écoles accessibles après deux ans de prépa et ces dernières sont regroupées au sein de 2 concours communs : BCE ou banque commune d’épreuves (22 écoles) et Ecricome (4 écoles). « La quasi-totalité des élèves de prépa passent les 2 concours, sans s’inscrire pour autant à toutes les écoles de la BCE (ils en choisissent en moyenne 10) » nous explique Caroline Witwer. « Les concours, en temps normal, se font en deux parties : les écrits se déroulent de mi-avril à début mai puis les oraux qui se déroulent entre le 15/06 et le 10/07 généralement. Cette année, les candidats ont juste passé des écrits et ils connaîtront leurs résultats les 5 et 6 août » explique encore cette dernière.

 

Réputées pour être très exigeantes et stressantes, les classes préparatoires requièrent une préparation mentale et surtout beaucoup de motivation. « J’ai eu peur de « perdre” deux années de ma vie sociale, mais finalement ça n’a pas été le cas du tout. Certes la préparation est intense, on a beaucoup de travail et d’exigences, de pression et de moments difficiles. Mais ce qu’on ne voit pas toujours c’est que cela rend aussi intense toutes nos soirées et nos moments de pauses. C’est une formation qui vous servira toute votre vie, on apprend à travailler, à exprimer ses idées clairement, à avoir confiance en soi, et à sortir de sa zone de confort… Il faut surtout se sentir capable » nous raconte ainsi Fanny Malicet, aujourd’hui étudiante à Audencia.

 

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Prépa ECS : conseils, débouchés et matières

 

Les admissions parallèles :

Pour les étudiants qui pourraient penser avoir rater le coche au lycée, pas de panique ! Il existe une troisième voie d’accès aux écoles de commerce. « Il s’agit des élèves Admis Sur Titre (AST) » nous explique Constance Maurin, étudiante à l’ESSEC. En effet, pour les étudiants ayant tout juste obtenu un DUT, un BTS ou une licence, les écoles de management sont aussi accessibles via les concours Passerelle, Ecricome Tremplin ou Ambition +. Néanmoins, dans les écoles du top 6 plus des 4/5ème des étudiants français restent issus de classes préparatoires et « la préparation à ces admissions consiste en un travail personnel se déroulant en parallèle du cursus académique » précise la BNEM. Cela requière donc énormément d’investissement et de motivation. L’objectif étant pour ces dernières de diversifier les profils de leurs promotions et d’élargir les admissions à des étudiants provenant de formations parfois très éloignées. Pour les étudiants, cette option peut également être un moyen de réduire les coûts, souvent très élevés, des études de commerce tout en accédant aux écoles les plus prestigieuses.

 

Comment se préparer aux épreuves écrites et orales ?

Afin de se préparer au mieux à ces épreuves, Nicolas Arnaud, directeur des programmes à Audencia, conseille vivement aux étudiants de se rapprocher des écoles qui les intéressent afin d’obtenir le plus d’informations sur les attentes de chaque école au concours et de pouvoir échanger des conseils avec des étudiants en cours de formation. « Pour se préparer aux écrits il faut d’abord maîtriser un maximum de notions pour être ensuite capable de s’exercer sur des annales » explique également le Bureau national des étudiants en management. « A PSB nous offrons des préparations gratuites aux épreuves écrites et orales du concours SESAME. Par ailleurs, dès leur inscription sur SESAME, les étudiants ont accès gratuitement aux annales des concours pour se préparer, avec des entrainements aux épreuves écrites et orales. Nous organisons aussi régulièrement des webinaires et lives sur nos réseaux pour donner des conseils aux étudiants sur la préparation aux concours » déclare l’école.

Une fois les écrits passés, les étudiants déclarés admissibles doivent également préparer et soigner leurs oraux. « Sur l’entretien il faut faire preuve à la fois d’ouverture, de capacité relationnelle et d’intérêt pour l’école. Cela arrive parfois que des candidats confondent les écoles lors de leur oral ! Il est donc important de montrer que l’on est bien renseigné sur telle ou telle spécificité de l’école et non pas que l’on connait uniquement des généralités » explique Nicolas Arnaud.  « Pour se préparer aux oraux de langues il faut avoir d’une part une maîtrise du contexte actuel (l’actualité mondiale), d’autre part avoir un niveau linguistique irréprochable » explique également le BNEM. « Quant aux oraux de personnalité il faut se préparer à toutes sortes de questions quelles qu’elles soient (actualité, personnelle) il faut être capable de bien rebondir sur ce que le jury peut nous demander et surtout rester soi-même. Leur but est de connaître leurs futurs étudiants et de voir si votre profil correspond à celui de l’école pour votre épanouissement et ne souhaitent en aucun cas vous juger » ajoutent-t-ils.

 

Le conseil pro pour réussir vos épreuves !

« Soyez ouverts d’esprit ! La plupart des matières enseignées en école de management sont nouvelles, il faut être curieux pour tirer le maximum de tout ce que l’on nous enseigne. De plus, les nombreuses possibilités d’expériences sont des occasions d’apprendre de manière différente : stages, associations, échanges à l’étranger etc. L’école de commerce est un champ d’opportunités, il faut rester curieux et ouvert d’esprit pour les saisir » nous livre le BNEM. « Profitez de vos années d’études car elles passent très vite, et surtout soyez acteur de votre formation. Proposez des choses, tentez, de lancez des projets. Cette période est particulièrement propice pour entreprendre, développer ses compétences et ses connaissances » ajoute Alexandre Abikhzer, Directeur de la communication et du marketing à PSB.

 

 

Les principaux mots d’ordre pour tirer le meilleur de ses études de commerce sont : proactivité, autonomie et curiosité !

 

 

3/ Réussir en école de commerce :

Les études de commerce, leurs débouchés ou encore les modalités d’admission n’ont plus de secret pour vous ? Toutefois vous vous demandez à quoi ressemble la vie en école un fois admis ? Professeurs, associations nationales et étudiants répondent encore une fois à toutes vos questions.

 

A quoi ressemble la journée ou la semaine d’un étudiant en école de commerce ?

En école de commerce il n’y a pas vraiment de journée type pour un étudiant. Néanmoins, la vie étudiante une fois en école est généralement rythmée par les cours, les associations et les sorties. Comme l’explique Nicolas Arnaud, Directeur des programmes à Audencia, « les étudiants mènent en quelque sorte plusieurs vies en même temps : la vie académique, étudiante, associative et professionnelle ». Des échanges à l’étranger sont également possibles tandis que les immersions dans le monde professionnel sont souvent obligatoires. Pour le Bureau national des étudiants en management « c’est ce qui fait la spécificité d’un parcours en école de management. Chacun peut trouver un parcours et un rythme qui lui correspond ! ». Constance Maurin, étudiante à l’ESSEC confirme cela et explique : « J’ai cours toute la journée mais la fin des enseignements ne signifie pas la fin de la journée. En effet, la vie associative et les liens sociaux de manière générale font partie prenante de notre scolarité et c’est après la fin des cours que nous pouvons en profiter en allant dans nos locaux d’associations, en se retrouvant entre amis à la salle de sport, dans le bar de l’école et j’en passe ». « Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il y a environ 25h de cours par semaine. Il y a également beaucoup de travaux de groupe et bien sûr du travail personnel. Dans une journée, un étudiant aura donc 3 ou 4 cours différents. La vie académique est donc caractérisée par une multiplicité des thématiques, des natures d’exercices (individuels, collectifs) et un certain nombre de rencontres avec des professionnels » ajoute Nicolas Arnaud, Directeur des programmes à Audencia.

 

Comment réussir ses études de commerce ?

A l’en croire nos spécialistes, les principaux mots d’ordre pour tirer le meilleur de ses études de commerce sont : proactivité, autonomie et curiosité ! « Pour réussir ses études en écoles de commerce il faut savoir être autonome. En effet, l’école de commerce regorge d’opportunités en tout genre mais ce sont aux étudiants de se renseigner durant la scolarité sur les projets qu’ils souhaitent mener à bien, afin de faire les démarches nécessaires pour pouvoir bénéficier pleinement de toutes ces opportunités » déclare ainsi Constance Maurin, étudiante à l’ESSEC. « Ne voyez pas vos études comme une contrainte, mais comme une opportunité, une chance, un terrain d’expérimentations ! » déclare ainsi Alexandre Abikhzer, Directeur de la communication et du marketing à PSB. Selon Nicolas Arnaud par ailleurs, « un étudiant qui aurait réussi ses études en management est un étudiant qui aura réussi à trouver le bon équilibre entre vie associative, académique et professionnelle. L’erreur à ne pas faire en revanche, serait de privilégier de manière consciente ou inconsciente la vie étudiante à la vie académique. C’est une erreur assez classique qui est souvent liée à la découverte de l’indépendance. »

 

Comment concilier études et vie étudiante en école de commerce ?

Evidemment concilier études et vie étudiante riche n’est pas toujours une mince affaire ! Pour Nicolas Arnaud, cela renvoie avant tout à une « bonne connaissance de soi, de ses capacités, et de ses limites ». « Il faut savoir être capable de segmenter en s’accordant des temps de travail et des temps de loisir. Cela se fait en général très naturellement et il n’y a pas à faire de choix : les deux sont compatibles étant donné que l’école de commerce elle-même met un point d’honneur à ce que la vie et associative soit présente dans notre cursus » explique Constance Maurin, étudiante à l’ESSEC. « La vie étudiante fait partie intégrante du parcours d’un étudiant en école de commerce. Elle permet aux élèves qui intègrent une école de management d’acquérir de nouvelles compétences, de pouvoir rencontrer les autres étudiants et de créer un lien entre eux notamment en les faisant travailler ensemble pour des associations de l’école. Pour ce qui est des soirées et du rythme de vie d’un étudiant en école de management la plupart des élèves arrivent très bien à concilier vie étudiante et études » ajoute le Bureau national des étudiants en management.

 

 

« Ne voyez pas vos études comme une contrainte, mais comme une opportunité, une chance, un terrain d’expérimentations ! », Alexandre Abikhzer, Directeur de la communication et du marketing à PSB.

 

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