Sage-femme

Devenir Sage-femme : missions, salaire, formations…

Souhaites-tu accompagner les femmes tout au long de leur grossesse ? T’imagines-tu un métier où tu assures à la fois le suivi médical, la préparation à la naissance et l’accompagnement post-partum ? Le métier de sage-femme est-il réellement fait pour toi ? Quelles sont ses missions au quotidien, son salaire, son rythme de travail et surtout : quelles études suivre pour y accéder après le bac ?

Dans ce guide complet, tu découvriras le rôle essentiel de la sage-femme, les compétences attendues, les débouchés et les parcours d’études via la plateforme Parcoursup. Pour t’aider à confirmer ton projet, tu peux aussi faire le Test des métiers Thotis : un outil gratuit pour vérifier si tu es fait pour les professions médicales et paramédicales.

Foire aux questions (FAQ) - Tout savoir sur le métier de Sage-femme 📚

Suis-je fait pour devenir Sage-femme ?

Retire tes doutes en faisant notre Test des métiers !

Quel niveau d’études faut-il viser pour devenir sage-femme ?

Pour devenir sage-femme, il faut atteindre un niveau bac +5. La formation se déroule en maïeutique après une première année d’accès aux études de santé (PASS ou L.AS). Le cursus comprend ensuite quatre années en école de sages-femmes rattachée à une université.

Quelles formations post-bac sont les plus adaptées pour devenir sage-femme ?

Après le bac, les voies d’accès les plus adaptées pour devenir sage-femme sont le PASS ou une L.AS (Licence avec option “Accès Santé”). À l’issue de cette première étape sélective, l’étudiant ou l’étudiante peut intégrer une formation en maïeutique au sein d’une école universitaire dédiée.

L’alternance est-elle possible et recommandée pour se former au métier de sage-femme ?

La formation pour devenir sage-femme ne se fait pas en alternance au sens classique contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. En revanche, elle intègre de nombreux stages cliniques obligatoires en maternité, en gynécologie et en structures de suivi périnatal, ce qui permet de se confronter très tôt à la réalité du terrain.

Quelles compétences sont indispensables pour réussir comme sage-femme ?

Pour réussir comme sage-femme, il est essentiel de développer un solide sens clinique, des capacités d’écoute et d’empathie. Il faut aussi savoir gérer des situations parfois urgentes, travailler en équipe pluridisciplinaire, communiquer avec les familles et faire preuve de rigueur dans les gestes techniques et le suivi médical.

Quelle est la différence entre sage-femme et gynécologue-obstétricien ?

Le métier de sage-femme est une profession médicale spécialisée dans le suivi des grossesses physiologiques, la préparation à la naissance, l’accouchement et le post-partum. Les sages-femmes peuvent aussi assurer une partie du suivi gynécologique.

Le gynécologue-obstétricien est un médecin spécialiste qui prend en charge les grossesses pathologiques, les complications, les interventions chirurgicales et certains traitements spécifiques.

Quel est le salaire d’une sage-femme ?

En début de carrière, une ou un sage-femme salarié gagne en moyenne autour de 2 000 € net par mois dans le secteur public, selon les grilles indiciaires. Avec l’expérience, le salaire peut évoluer vers 2 600 € à 3 500 € net. En exercice libéral, les revenus dépendent largement de l’activité, du territoire et du nombre de patientes suivies.

La maîtrise de l’anglais est-elle indispensable pour devenir sage-femme ?

La maîtrise de l’anglais n’est pas strictement indispensable pour exercer comme sage-femme en France. Cependant, un bon niveau peut être un atout pour consulter des publications scientifiques, participer à des formations internationales, travailler à l’étranger ou communiquer avec des patientes non francophones.

Dans quels secteurs peut travailler une sage-femme ?

Les sages-femmes peuvent travailler dans de nombreux contextes : maternités publiques ou privées, cliniques, cabinet libéral, centres de PMI, structures de planification familiale ou encore services de gynécologie-obstétrique. Certaines interviennent aussi en consultations de prévention ou en accompagnement à la parentalité.

Quel est le rythme de travail d’une sage-femme ?

Le rythme de travail d’une sage-femme est souvent soutenu. En maternité, il implique des horaires décalés avec des gardes de nuit, des week-ends et des jours fériés. En libéral, l’organisation est plus flexible mais reste marquée par les urgences, les visites à domicile et les imprévus liés aux accouchements et au suivi des patientes.

Quelles sont les missions principales d’une sage-femme ?

Les missions principales d’une sage-femme couvrent le suivi médical de la grossesse, la préparation à la naissance, la réalisation des accouchements physiologiques et l’accompagnement post-natal des parents et du nouveau-né. Les sages-femmes peuvent également assurer des consultations de gynécologie préventive et participer à des actions de prévention en santé sexuelle et reproductive.

Pourquoi faire le Test des métiers Thotis ?

Choisir un métier comme celui de sage-femme, c’est avant tout comprendre si cette voie correspond à ta manière d’accompagner les personnes, d’écouter et de suivre médicalement une grossesse dans toutes ses dimensions. Avant de t’engager dans des études de santé exigeantes et un cursus long en maïeutique, il est essentiel d’identifier tes forces, tes motivations et ton profil professionnel. Le Test des métiers Thotis t’aide à y voir plus clair. En quelques minutes, il t’indique si tu es plutôt fait pour le suivi clinique, l’écoute active, l’accompagnement des familles ou encore la gestion des situations sensibles liées à la périnatalité.

Découvre le métier fait pour toi !

Les missions d’une sage-femme

Les sages-femmes jouent un rôle central dans le suivi de la grossesse, de la naissance et du post-partum. Leur première mission consiste à assurer le suivi médical des grossesses physiologiques. Elles réalisent les consultations, prescrivent les examens nécessaires et veillent au bon déroulement de chaque étape. Grâce à leur expertise clinique, elles détectent rapidement les situations à risque et orientent les patients vers un médecin si cela s’avère nécessaire.

Elles accompagnent aussi les futurs parents en les préparant à l’accouchement. Elles animent des séances d’éducation à la naissance, expliquent les différentes étapes du travail et rassurent les familles. Le jour de l’accouchement, elles prennent en charge la majorité des naissances physiologiques. Elles surveillent l’évolution du travail, soutiennent la personne qui accouche et interviennent pour garantir la sécurité du nouveau-né.

Après la naissance, les sages-femmes assurent un suivi post-natal. Elles surveillent la santé du parent et de l’enfant, conseillent sur l’allaitement et accompagnent la transition à la maison. Enfin, elles réalisent aussi des consultations de prévention en santé sexuelle et reproductive, comme la contraception ou le suivi gynécologique de prévention. Leur mission globale vise à offrir un accompagnement complet, humain et sécurisé tout au long du parcours périnatal.

Le salaire d’une sage-femme

Le salaire d’une sage-femme varie selon le lieu d’exercice, l’expérience et le type de statut. Dans la fonction publique hospitalière, une sage-femme débute autour de 2 000 € net par mois. La rémunération augmente progressivement avec les échelons et peut dépasser 3 000 € net en fin de carrière, notamment avec des responsabilités supplémentaires.

En clinique privée, les grilles peuvent être légèrement différentes. Cependant, les salaires restent globalement proches de ceux du secteur public. De plus, certaines structures proposent des primes liées aux gardes, aux astreintes ou aux services spécialisés.

En libéral, les revenus sont plus variables. Ils dépendent du nombre de patientes suivies, du territoire, du volume de consultations et des actes réalisés. Une sage-femme libérale peut gagner davantage en fonction de son activité, mais elle doit aussi gérer ses charges professionnelles. Ce statut offre plus de flexibilité, mais demande une bonne organisation et une clientèle régulière.

Le quotidien d’une sage-femme

Le quotidien d’une sage-femme est rythmé par des tâches variées et une grande proximité avec les patientes et leurs familles. Chaque journée commence souvent par le suivi des dossiers et l’évaluation des besoins du service. En maternité, la sage-femme enchaîne les consultations, les surveillances de travail, les naissances et le suivi post-partum. Ce rythme soutenu demande une organisation solide et une capacité d’adaptation.

Lorsqu’elle exerce en cabinet libéral, la journée est différente. Elle alterne entre consultations de suivi de grossesse, visites à domicile, séances de préparation à la naissance ou accompagnement post-natal. Ce mode d’exercice offre une relation plus continue et personnalisée avec les familles.

Quel que soit le cadre, la sage-femme travaille en équipe pluridisciplinaire. Elle échange régulièrement avec les médecins, les infirmiers, les auxiliaires de puériculture ou les psychologues pour assurer un accompagnement global et sécurisé. Enfin, son quotidien repose sur l’écoute, la vigilance et une forte présence auprès des parents. Chaque journée est unique, car les situations évoluent rapidement et nécessitent des décisions adaptées.

Les perspectives d’évolution pour une sage-femme

Le métier de sage-femme offre de nombreuses perspectives d’évolution tout au long de la carrière. Avec l’expérience, il est possible de se spécialiser dans plusieurs domaines : la maïeutique clinique, la périnatalité, la rééducation périnéale, l’échographie obstétricale ou encore l’accompagnement psychique autour de la naissance. Ces spécialisations demandent des formations complémentaires, mais elles permettent d’élargir ses compétences et ses activités.

Une sage-femme peut aussi évoluer vers des postes à responsabilité au sein des maternités ou des centres de santé. Elle peut devenir cadre sage-femme, responsable de service ou coordinatrice de parcours. Ces fonctions impliquent du management, l’organisation du travail et la participation à la stratégie de l’établissement.

Enfin, certaines choisissent d’exercer en libéral pour gagner en autonomie. D’autres se tournent vers la formation ou la recherche en sciences de la maïeutique. Le métier évolue régulièrement, ce qui permet d’envisager des parcours riches et variés tout au long de la vie professionnelle.

Les contextes d’exercice du métier de sage-femme

Le métier de sage-femme peut s’exercer dans des environnements très variés. En maternité, la sage-femme travaille au cœur des équipes obstétricales. Elle participe aux accouchements, assure la surveillance du travail et accompagne les parents dans les premières heures de vie du nouveau-né. Ce contexte est dynamique et demande une grande réactivité.

En cabinet libéral, la pratique est différente. La sage-femme organise son activité, suit les patientes sur le long terme et réalise des consultations de grossesse, de gynécologie préventive ou d’accompagnement post-natal. Elle intervient aussi à domicile pour les visites après la naissance ou pour certains suivis spécifiques.

Les sages-femmes peuvent également exercer en PMI (Protection Maternelle et Infantile). Dans ce cadre, elles jouent un rôle important dans la prévention, l’éducation à la santé et le suivi des jeunes enfants. Certaines travaillent aussi dans des centres de planification familiale, des structures périnatales ou des établissements médico-sociaux.

Quel que soit le contexte, la finalité reste la même : assurer un accompagnement global, médical et humain autour de la grossesse, de la naissance et de la santé reproductive.

Le secteur de la maïeutique et l’impact de l’intelligence artificielle

Le secteur de la maïeutique évolue rapidement. Les sages-femmes interviennent aujourd’hui dans des environnements variés : maternités, cabinets libéraux, centres de santé, PMI ou structures de prévention. Les besoins en suivi périnatal augmentent, notamment avec la volonté d’améliorer l’accès aux soins et l’accompagnement des familles. Par conséquent, la profession occupe une place essentielle dans le parcours de santé des patientes.

L’intelligence artificielle transforme peu à peu ce secteur. Elle permet d’affiner l’analyse des données médicales, d’améliorer le dépistage précoce des risques et de faciliter le suivi personnalisé. Par exemple, certains outils aident à interpréter les examens, surveiller les constantes ou anticiper certaines complications. Ces technologies soutiennent les sages-femmes dans leurs décisions, tout en renforçant la sécurité des patientes.

Toutefois, l’IA ne remplace pas la relation humaine au cœur du métier. Les sages-femmes restent indispensables pour accompagner les familles, rassurer, expliquer et ajuster les prises en charge. L’IA sert donc de ressource complémentaire, offrant un gain de temps et une meilleure précision tout en laissant la dimension relationnelle au centre de la pratique. Les professionnels capables d’utiliser ces outils tout en préservant une approche humaine seront particulièrement recherchés dans les années à venir.

Les études et formations pour devenir sage-femme

Pour devenir sage-femme, il faut suivre un parcours spécifique structuré autour des études de santé. Après le bac, l’accès se fait principalement par deux voies : le PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) ou une LAS (Licence avec option “Accès Santé”). Ces filières permettent de candidater aux formations en maïeutique après une sélection basée sur les résultats et les compétences acquises.

Une fois admis, l’étudiant ou l’étudiante intègre une école de sages-femmes rattachée à une université. La formation dure alors quatre années et alterne cours théoriques, apprentissage clinique et stages en maternité, en gynécologie, en néonatalogie ou en prévention. Elle permet d’acquérir les compétences nécessaires au suivi de grossesse, à l’accouchement, au post-partum et à la santé reproductive.

Au terme du cursus, l’obtention du diplôme d’État de sage-femme permet d’exercer immédiatement. Certains choisissent ensuite de compléter leur formation par des spécialisations : échographie obstétricale, rééducation périnéale, lactation, prévention ou accompagnement psychique autour de la naissance. D’autres poursuivent avec des masters en santé publique, en périnatalité ou en sciences cliniques, ce qui ouvre des perspectives en recherche, coordination ou formation.

🥼 Fais le Test PASS/LAS et découvre la voie qui te correspond pour tes études dans le médical !

Découvre si PASS/LAS est fait pour toi !

🧭 Fais le Test d’orientation Parcoursup et confirme ton projet en maïeutique !

Choisir un métier comme celui de sage-femme, c’est comprendre si cette voie correspond vraiment à ta manière d’accompagner, d’écouter et de prendre soin des personnes pendant la grossesse et la naissance, ainsi qu’à tes attentes pour l’avenir. Le Test d’orientation Parcoursup by Thotis t’aide à faire ce point en quelques minutes. De plus, il te permet de visualiser plus clairement si tu es plutôt à l’aise avec le suivi clinique, l’empathie, la gestion de situations sensibles ou encore la collaboration avec une équipe pluridisciplinaire. Enfin, cet outil gratuit t’aide à cibler les formations les plus adaptées à ton projet dans le domaine de la maïeutique et à préparer sereinement ton projet Parcoursup.

Découvre le parcours post-bac fait pour toi pour devenir sage-femme !

🔮 Utilise le Prédicteur Parcoursup et évalue tes chances d’admission dans le médical !