Devenir Orthoptiste : missions, salaire, formations …

Tu veux aider les patients à mieux voir, accompagner des troubles visuels et travailler au cœur de la rééducation de la vision ? Le métier d’orthoptiste est-il vraiment fait pour toi ? Quelles sont ses missions au quotidien, les compétences essentielles, le salaire en début de carrière, et surtout : quelles études pour devenir orthoptiste ?

Dans ce guide complet, on répond à toutes tes questions : comment se déroule une séance d’orthoptie, quelles sont les évolutions possibles, et quels débouchés t’attendent dans le secteur de la santé visuelle. Pour t’aider à confirmer ton projet, tu peux faire dès maintenant le Test des métiers Thotis ou consulter nos ressources dédiées à Parcoursup.

Choisir un métier comme celui d’Orthoptiste, c’est avant tout comprendre si cette voie correspond à ta manière d’observer, d’accompagner les patients et d’analyser les troubles visuels. Avant de t’engager dans des études ou une carrière en santé visuelle, il est essentiel d’identifier tes forces, tes motivations et ton profil professionnel. Le Test des métiers Thotis t’aide à faire ce point de manière claire et personnalisée. En quelques minutes, il t’indique si tu es plutôt à l’aise avec le dépistage visuel, la rééducation oculomotrice, l’accompagnement des patients ou encore l’analyse fonctionnelle de la vision.

L’Orthoptiste évalue et rééduque les troubles de la vision. Son rôle commence par la réalisation de bilans visuels qui permettent de mesurer l’acuité, la coordination oculaire ou la vision binoculaire. Grâce à ces examens, il dépiste des anomalies comme le strabisme, l’amblyopie ou certains troubles neurovisuels.

Après ce bilan, l’orthoptiste met en place un programme de rééducation personnalisé. Celui-ci peut inclure des exercices de mobilité oculaire, de convergence ou d’adaptation visuelle. Chaque séance a pour objectif d’améliorer le confort visuel du patient, de corriger des déséquilibres ou de compenser des déficiences.

L’orthoptiste intervient également dans le cadre d’examens spécialisés, souvent en collaboration avec un ophtalmologue. Il réalise par exemple des mesures préopératoires ou des analyses fonctionnelles indispensables au diagnostic médical. En plus de ses missions techniques, il accompagne les patients dans la compréhension de leurs troubles et les aide à adopter les bonnes pratiques visuelles.

Ses missions s’adaptent aux besoins de publics variés : enfants présentant un trouble oculomoteur, adultes souffrant de fatigue visuelle ou personnes âgées touchées par certaines pathologies. Dans tous les cas, l’objectif reste le même : favoriser une vision plus stable et plus confortable.

Le salaire d’un Orthoptiste dépend de son mode d’exercice, de son expérience et de sa zone d’activité. Dans la fonction publique hospitalière, un orthoptiste débutant perçoit environ 1 900 € brut par mois. Cette rémunération augmente progressivement avec l’ancienneté et les responsabilités.

En cabinet libéral, les revenus varient davantage. Ils dépendent du nombre de patients reçus chaque jour, du secteur géographique et des tarifs appliqués. Après quelques années, un orthoptiste installé peut obtenir une rémunération plus élevée que dans le secteur public, notamment grâce à une activité régulière et fidélisée.

Les orthoptistes travaillant dans des centres privés spécialisés ou des cliniques peuvent également bénéficier de salaires attractifs, parfois complétés par des primes. De plus, la demande croissante en bilans visuels et en rééducation oculomotrice contribue à une évolution positive des revenus dans la profession.

Le quotidien de l’Orthoptiste est rythmé par l’accueil des patients, la réalisation de bilans visuels et la conduite de séances de rééducation. Chaque journée commence souvent par une analyse du planning et la préparation du matériel nécessaire aux différents examens.

Au fil des consultations, l’orthoptiste évalue la mobilité oculaire, la vision binoculaire ou encore la capacité d’adaptation visuelle. Il interprète les résultats et explique clairement les enjeux au patient. Ensuite, il propose des exercices personnalisés pour traiter les troubles identifiés. Ces séances demandent précision, pédagogie et bienveillance.

Le professionnel échange régulièrement avec les ophtalmologues pour ajuster le suivi ou approfondir un diagnostic. Selon le lieu d’exercice, il peut aussi participer à des actions de dépistage scolaire, à des ateliers de prévention ou à des examens préopératoires.

Enfin, l’orthoptiste gère la partie administrative liée à la prise de rendez-vous, au suivi de dossier et aux comptes rendus. Ses journées sont variées, souvent intenses, mais toujours centrées sur l’amélioration du confort visuel des patients.

Le métier d’Orthoptiste offre de nombreuses perspectives d’évolution grâce à la diversité des pratiques et à la demande croissante en soins visuels. Après quelques années d’expérience, un orthoptiste peut choisir de se spécialiser dans certains domaines, comme les troubles neurovisuels, la basse vision ou la rééducation post-traumatique.

Il peut également évoluer vers des fonctions de référent clinique ou de coordinateur dans un service hospitalier. Certains professionnels décident de développer une activité en libéral, ce qui leur offre plus d’autonomie dans l’organisation du travail et dans la construction de leur patientèle.

En parallèle, l’orthoptiste peut contribuer à des projets de recherche ou intervenir dans la formation des étudiants en orthoptie. Ces missions renforcent son expertise et ouvrent la voie à des collaborations avec des équipes pluridisciplinaires.

Enfin, grâce à l’évolution des technologies et à la place croissante du dépistage visuel, les opportunités se multiplient dans les centres spécialisés et les structures privées. Le métier offre ainsi une évolution professionnelle progressive et diversifiée.

Le métier d’Orthoptiste peut s’exercer dans des environnements variés, ce qui influence la diversité des missions et le rythme de travail. En cabinet libéral, l’orthoptiste organise son activité, choisit ses horaires et suit une patientèle régulière. Ce mode d’exercice offre une grande autonomie et un rapport direct aux patients.

En hôpital ou en clinique, l’orthoptiste fait partie d’une équipe pluridisciplinaire. Il collabore quotidiennement avec des ophtalmologues, orthophonistes, médecins rééducateurs ou infirmiers. Les missions peuvent inclure des bilans spécialisés, des suivis de pathologies complexes ou des évaluations préopératoires.

Dans les centres de santé ou les structures de dépistage, l’orthoptiste participe à des actions de prévention, notamment auprès des enfants. Il peut intervenir dans des campagnes de dépistage scolaire ou dans des programmes de sensibilisation à l’hygiène visuelle.

Certains orthoptistes travaillent aussi dans des centres de rééducation fonctionnelle, auprès de patients souffrant de troubles neurologiques. D’autres choisissent de rejoindre des cabinets d’ophtalmologie privés, où leurs compétences sont indispensables pour réaliser des examens spécialisés.

Le secteur de l’orthoptie évolue rapidement grâce aux besoins croissants en dépistage et en rééducation visuelle. L’augmentation des troubles liés au travail sur écran, au vieillissement ou aux pathologies neurovisuelles renforce la demande de professionnels spécialisés. Les orthoptistes occupent ainsi une place essentielle dans les parcours de soins, en complément des ophtalmologues.

L’intelligence artificielle (IA) transforme progressivement la pratique. Certains outils permettent d’analyser des images rétiniennes, d’automatiser des tests ou d’aider au dépistage précoce. Ces technologies accélèrent l’interprétation de données et facilitent l’identification des anomalies. Elles offrent un gain de temps aux professionnels, qui peuvent se concentrer davantage sur la relation patient et la rééducation.

Malgré ces avancées, l’IA ne remplace pas l’expertise humaine. L’orthoptiste reste indispensable pour adapter les exercices, accompagner les patients et interpréter les résultats de manière personnalisée. Les compétences humaines et cliniques demeurent au cœur du métier, tandis que les outils numériques renforcent la qualité des prises en charge.

Ce secteur en pleine modernisation attire de plus en plus d’étudiants intéressés par un métier technique, concret et tourné vers l’aide à la personne. Les innovations technologiques enrichissent la pratique et ouvrent de nouvelles opportunités professionnelles.

Pour devenir Orthoptiste, il faut suivre une formation en trois ans au sein d’un Centre de Formation en Orthoptie (CFO). L’accès se fait directement après le baccalauréat, via Parcoursup. Les candidats sont sélectionnés sur dossier, et parfois après un entretien selon les établissements.

La formation combine des enseignements théoriques, des travaux pratiques et plus de 1 000 heures de stages. Les cours couvrent l’anatomie, la physiologie de l’œil, la neurovision, les techniques d’examen et les méthodes de rééducation. Les stages, réalisés en cabinet, en hôpital ou en centre spécialisé, permettent d’acquérir une expérience concrète du terrain et de se familiariser avec différents publics.

À l’issue des trois ans, les étudiants obtiennent le Certificat de capacité d’orthoptiste, équivalent au grade licence. Ce diplôme leur permet d’exercer en libéral, en hôpital ou en clinique. Certains choisissent de se spécialiser dans des domaines comme la basse vision ou les troubles neurovisuels, ou poursuivent vers des formations complémentaires.

Choisir un métier comme celui d’Orthoptiste, c’est comprendre si cette voie correspond vraiment à ta manière d’observer, à ton goût pour l’analyse visuelle et à tes attentes dans le domaine du soin. Le Test d’orientation Parcoursup by Thotis t’aide à faire ce point en quelques minutes. De plus, il te permet de visualiser plus clairement si tu es plutôt à l’aise avec le dépistage des troubles visuels, la rééducation oculomotrice, l’accompagnement des patients ou l’interprétation des bilans visuels. Enfin, cet outil gratuit t’aide à cibler les formations les plus adaptées à ton projet en santé visuelle et à préparer sereinement ton projet Parcoursup.