Comment réussir d’entretien inversé de GEM

Comment réussir d’entretien inversé de GEM ?

L’oral d’Admission sur Titre (AST) de GEM Alpine Business School se distingue clairement de celui des autres écoles de commerce par une épreuve unique : l’entretien inversé. Ici, ce n’est pas le jury qui te bombarde de questions, mais toi qui dois interroger un membre du jury, pendant un temps limité, avant d’en faire une courte synthèse.

Cette épreuve déstabilise beaucoup de candidats, car elle casse les codes classiques de l’oral de motivation. Pourtant, bien préparée, elle devient un levier puissant de différenciation. Dans cet article, Thotis et Olivier Jaoui, directeur de Mission-Admission et diplômé de HEC Paris, t’expliquent ce que GEM évalue réellement, comment structurer ton interview, quelles questions poser (et éviter), et comment transformer cette épreuve en point fort.

Pour en savoir plus sur les admissions à GEM en AST, tu peux consulter notre article : Comment être admis à GEM en AST. Et pour réussir ton concours, tu peux utiliser nos outils Thotis (gratuits) : outil de préparation aux entretiens AST, Prédicteur AST et lettre de motivation AST.

Foire aux Questions (FAQ) sur l'entretien inversé de GEM Alpine Business School

Qu’est-ce que l’entretien inversé de GEM exactement ?

L’entretien inversé de GEM est une épreuve orale spécifique aux Admissions sur Titre (AST) de GEM Alpine Business School. Pendant environ 9 minutes, le candidat doit interroger un membre du jury de son choix, comme lors d’une véritable interview professionnelle, puis réaliser une synthèse orale d’environ 1 minute. Cette épreuve vise à évaluer la capacité d’écoute, la pertinence des questions, la maturité professionnelle et la posture relationnelle du candidat, bien plus que ses connaissances théoriques.

Pourquoi est-ce que GEM a mis en place un entretien inversé en AST ?

GEM utilise l’entretien inversé pour évaluer des compétences difficiles à mesurer dans un oral classique : écoute active, curiosité intellectuelle, capacité à interagir avec des professionnels et maturité relationnelle. L’objectif n’est pas de surprendre les candidats, mais de vérifier qu’ils savent conduire un échange structuré, comme ils devront le faire plus tard en entreprise.

Que regarde réellement le jury pendant l’entretien inversé de GEM ?

Le jury observe principalement la qualité de l’interview, et non la synthèse finale. Il évalue la pertinence des questions, la capacité du candidat à rebondir sur les réponses, sa gestion du temps, son attitude (respect, fluidité, professionnalisme) et sa capacité à extraire l’essentiel d’un échange. Un candidat très à l’aise à l’oral mais peu à l’écoute sera pénalisé.

Comment choisir le bon membre du jury à interroger pour l'entretien inversé de GEM ?

Le jury observe principalement la qualité de l’interview, et non la synthèse finale. Il évalue la pertinence des questions, la capacité du candidat à rebondir sur les réponses, sa gestion du temps, son attitude (respect, fluidité, professionnalisme) et sa capacité à extraire l’essentiel d’un échange. Un candidat très à l’aise à l’oral mais peu à l’écoute sera pénalisé.

Faut-il préparer ses questions à l’avance pour l’entretien inversé de GEM ?

Oui, mais sans plan figé. GEM attend des questions préparées, mais une structure souple capable de s’adapter aux réponses du jury. Préparer une liste de questions à dérouler mécaniquement est une erreur fréquente. L’entretien inversé récompense les candidats capables d’écouter et de reformuler intelligemment.

Quels types de questions fonctionnent le mieux à l’entretien inversé de GEM ?

Les questions les plus efficaces portent sur le parcours professionnel, le métier, le management et les enjeux sectoriels actuels. GEM valorise les questions ouvertes, professionnelles et contextualisées, qui montrent une vraie compréhension du monde de l’entreprise et une curiosité sincère.

Quelles questions faut-il absolument éviter pendant l’entretien inversé ?

Il faut éviter les questions personnelles ou intrusives (âge, vie privée), les questions multiples dans une seule phrase, les questions trop vagues ou scolaires, ainsi que toute forme de commentaire ou de jugement. L’entretien inversé n’est ni un débat ni un espace pour donner son avis, mais une interview professionnelle.

Comment rebondir intelligemment sur les réponses du jury pendant l'entretien inversé de GEM ?

Le jury glisse souvent des “perches” dans ses réponses (difficulté, expérience marquante, choix important). Le candidat doit les repérer et y revenir plus tard avec une question ciblée. Cette capacité à rebondir est l’un des critères les plus discriminants de l’épreuve et montre une écoute active réelle.

La synthèse finale de l'entretien inversé est-elle déterminante dans la note ?

La synthèse finale a un poids secondaire. Elle sert à vérifier la capacité du candidat à structurer et restituer l’essentiel d’un échange. Une synthèse simple, fidèle et personnelle est largement suffisante. En revanche, une interview de mauvaise qualité ne sera pas rattrapée par une bonne synthèse.

Comment s’entraîner efficacement à l’entretien inversé de GEM ?

Selon Olivier Jaoui, deux entraînements bien menés suffisent souvent à transformer cette épreuve. L’idéal est de simuler une interview avec un interlocuteur jouant le rôle du jury, en travaillant l’écoute, les rebonds et la gestion du temps. L’objectif n’est pas d’apprendre des questions par cœur, mais d’acquérir les bons réflexes relationnels.

L’entretien inversé de GEM : comprendre le principe exact

L’entretien inversé est une épreuve spécifique aux Admissions sur Titre (AST) de GEM Alpine Business School. Le principe est simple en apparence, mais exigeant dans l’exécution : pendant environ 9 minutes, le candidat doit interroger un membre du jury de son choix, avant de proposer une synthèse orale d’environ 1 minute.

Contrairement à un oral classique, il ne s’agit ni d’un dialogue libre, ni d’un débat. GEM attend une véritable interview professionnelle, structurée et fluide, dans laquelle le candidat démontre sa capacité à écouter activement, à poser des questions pertinentes, à rebondir intelligemment sur les réponses et à gérer le temps.

La synthèse finale existe, mais elle a un poids secondaire. Ce que le jury évalue avant tout, c’est la qualité de l’échange et la posture adoptée pendant l’interview.

Ce que le jury de GEM cherche vraiment à mesurer lors de l'entretien inversé

L’entretien inversé n’est pas une épreuve originale pour se démarquer artificiellement. Il s’agit d’un outil d’évaluation précis, utilisé par GEM pour observer des compétences clés difficiles à mesurer dans un oral traditionnel.

Le jury cherche notamment à évaluer la capacité d’écoute réelle du candidat : est-il capable de comprendre ce que dit son interlocuteur ou se contente-t-il de réciter un plan préparé ? Il observe également la curiosité intellectuelle, la maturité professionnelle des questions posées, ainsi que la capacité à synthétiser un échange dense.

Enfin, la posture relationnelle est centrale : respect, fluidité, absence de maladresse ou d’intrusion. En clair, GEM cherche des candidats capables de converser intelligemment avec des professionnels, pas de réciter une fiche.

Choisir le bon membre du jury pour l'entretien inversé de GEM

Le choix du membre du jury à interroger inquiète souvent les candidats. En pratique, il n’y a pas de mauvais choix. Le jury est parfaitement habitué à cet exercice.

Tu peux interroger un membre du jury qui t’a semblé bienveillant ou attentif, un ancien élève si tu souhaites aborder le parcours et la carrière, ou un enseignant si tu préfères parler pédagogie, discipline ou lien entre l’école et le monde professionnel.

Quel que soit ton choix, il n’y a aucun risque de vexer qui que ce soit. L’important est d’adapter tes questions au profil de ton interlocuteur.

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Comment structurer une interview efficace : la méthode qui fonctionne

L’erreur la plus fréquente consiste à préparer un plan rigide avec une liste de questions à dérouler mécaniquement. L’entretien inversé exige exactement l’inverse.

Il faut arriver avec des questions préparées, mais une structure souple, capable de s’adapter aux réponses du jury. L’objectif est de construire un échange fluide, et non d’imposer un questionnaire figé.

Olivier Jaoui recommande une approche chronologique et professionnelle, en commençant par des questions simples sur le poste et le parcours de l’interlocuteur. À partir de là, tu laisses le jury s’exprimer et tu rebondis naturellement.

Les types de questions qui fonctionnent vraiment à GEM

Certaines catégories de questions fonctionnent particulièrement bien lors de l’entretien inversé de GEM, car elles permettent de créer un échange riche et professionnel.

Les questions sur le parcours professionnel sont très efficaces, notamment avec un ancien élève : grandes étapes de carrière, expériences les plus formatrices, choix réalisés à GEM et leur impact.

Les questions sur le métier et le management sont également très appréciées : missions actuelles, responsabilités, qualités d’un bon manager, aspects les plus stimulants du poste.

Enfin, les questions sur le secteur d’activité et les enjeux actuels (numérique, IA, transition écologique, évolutions du marché) montrent une vraie curiosité et une compréhension du monde professionnel.

Questions spécifiques à un enseignant dans le cadre de l'entretien inversé de GEM

Si tu choisis d’interroger un enseignant, il est important d’adapter tes questions. L’objectif n’est pas de transformer l’échange en cours magistral, mais de comprendre son parcours et sa vision.

Tu peux l’interroger sur les raisons qui l’ont conduit à choisir sa discipline, sur son éventuelle expérience professionnelle avant l’enseignement, ou encore sur les spécificités pédagogiques de GEM et la manière dont l’école prépare les étudiants au monde de l’entreprise.

Le secret de l'entretien inversé de GEM : rebondir sur les “perches” tendues par le jury

C’est le point le plus important de toute l’épreuve. Le jury glisse très souvent des “perches” dans ses réponses : une difficulté rencontrée, une expérience marquante, un aspect particulièrement apprécié de son parcours.

Le candidat doit les repérer, continuer l’échange, puis y revenir avec une question ciblée. Cette capacité à rebondir montre une écoute active réelle et constitue l’un des critères les plus discriminants de l’épreuve.

C’est précisément ce que GEM cherche à observer : un candidat capable de construire un échange intelligent, et non de réciter un script.

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Les erreurs éliminatoires à éviter absolument pendant l'entretien inversé

Certaines erreurs peuvent fortement pénaliser un candidat. Il faut absolument éviter les questions personnelles ou intrusives, les questions multiples dans une seule phrase, les interruptions, ou le fait de rester enfermé dans son plan sans écouter.

Ne pas gérer le temps est également très mal perçu, tout comme le fait de donner son avis ou de commenter les réponses à la place d’interviewer. L’entretien inversé n’est ni un débat ni un espace d’expression personnelle.

Gérer le temps et conclure proprement l'entretien inversé

La gestion du temps est un élément clé de l’épreuve. Il est fortement recommandé d’avoir une montre discrète pour garder un repère.

Aux alentours de la huitième minute, il est important d’annoncer clairement : « Pour terminer, une dernière question ». Le jury jouera le jeu et appréciera cette maîtrise du cadre.

La synthèse finale : simple, humaine, efficace

La synthèse finale d’une minute n’est pas une récitation. Elle doit rester simple, claire et fidèle à l’échange.

Il suffit de rappeler brièvement le parcours de l’interlocuteur, de souligner un ou deux points marquants, et d’ajouter une touche personnelle. Inutile d’en faire trop : une synthèse humaine et sincère est largement suffisante.

Comment s’entraîner efficacement à l’entretien inversé

Olivier Jaoui est très clair : deux entraînements bien menés suffisent souvent pour transformer complètement cette épreuve.

L’idéal est de s’entraîner avec une personne jouant le rôle du jury, en travaillant l’écoute, les rebonds et la gestion du temps. L’objectif n’est pas d’apprendre des questions par cœur, mais d’acquérir les bons réflexes relationnels.

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