Ce vendredi 14 octobre, la business school Audencia recevait la troisième édition des rencontres du développement durable sur son campus principal (Atlantic Campus, à Nantes). Co-organisées par Audencia en partenariat avec plusieurs écoles (CentraleSupélec, INSA…), le think tank OpenDiplomacy, le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires et le programme France 2030, les rencontres du développement durable sont un moment de réflexion collectif autour des enjeux environnementaux.
Par Rayan
Temps de lecture : 6 min
Audencia co-organise la 3ème édition des rencontres du développement durable
À l’occasion de l’anniversaire des objectifs du développement durable, rassemblés dans l’agenda 2030, l’évènement se concentrait cette année sur le thème « Entreprenons la France de 2030 ! » . La journée nantaise traitait quant à elle des deux grandes révolutions sociétales actuelles : les transitions écologique et numérique. On estime en effet que près d’un milliard d’emplois seront détruits, créés ou transformés à horizon 2030 sous la double impulsion de ces transitions.
Sous le haut-patronage de la Présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, l’événement du 14/10 s’interrogeait donc sur la possibilité de conjuguer transition écologique et révolution numérique. Au cours de nombreuses tables rondes et ateliers, diverses personnalités sont intervenues, issues de la politique comme Muriel Pénicaud, ancienne ministre du Travail et représentante permanente de la France à l’OCDE, de la société civile, comme Jean-Claude Bailly, Président du think tank Synopia et ancien secrétaire général de Force Ouvrière, ou de l’entreprise, comme Bertrand Bailly, Président de Davidson Consulting et Membre de la Convention des Entreprises pour le CIimat. Ces différents acteurs ont rappelé le rôle ambivalent du numérique dans la transition écologique ; sa croissance posant aujourd’hui question quant aux limites de la planète, tout en portant de nombreuses solutions pour la lutte contre le changement climatique. La secrétaire d’État à la Jeunesse et au Service National Universel Sarah El Haïry est venue clore l’évènement par un discours rendant les conclusions de cette journée thématique.
À cette occasion, Audencia a rappelé son engagement en faveur des objectifs du développement durable, à travers la co-organisation de ces rencontres, ainsi qu’à une approche pédagogique au cœur de ces enjeux. Christophe Germain, directeur général d’Audencia, a souligné la résonnance particulière entre les thématiques abordées durant cet évènement et les orientations stratégiques de l’école, notamment en matière de transition numérique, « à l’heure où le metaverse commence à s’affirmer et poser de nombreuses questions. »
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L’école Gaïa, symbole de l’engagement environnemental et social d’Audencia
Le directeur général de l’école a également évoqué Gaïa, l’école adossée à Audencia et 100% dédiée à la transition écologique et sociale, l’un des piliers de son plan stratégique ECOS 2025. Sa première formation est le semestre Gaïa, 100% dédié au développement durable au sein du programme Grande Ecole.. Cette année, 200 étudiants vont ainsi suivre ce semestre entier d’enseignements autour de ces thématiques, pour un volume horaire de 240 heures. Pour Solenne, Marie, et Emmanuelle, étudiantes en semestre Gaïa venues assister aux rencontres du développement durable, Audencia fait office de pionnière en matière de développement durable : « On a pu échanger avec énormément d’acteurs spécialistes de ces questions au cours de nombreux ateliers et tables rondes. Gaïa nous transmet véritablement les compétences pour obtenir des jobs à impact. »
L’engagement d’Audencia se caractérise par ailleurs par une démarche transversale au sein de l’ensemble de ses programmes, comme l’explique Christophe Germain. L’école de commerce a en effet établi un partenariat durable avec le think tank The Shift Project, via le projet ClimatSup Business. Le rapport final, produit sur la base de ce partenariat, établira un référentiel de compétences dont auront besoin les managers de demain ainsi qu’un plan d’action pour transformer encore davantage toutes les formations, avec un rapport complémentaire approfondi sur les formations en finance. Il sera rendu public le 8 novembre prochain. L’idée est qu’il serve toute la filière, pour créer une émulation autour de ces enjeux.
Plus largement, le directeur de l’école a insisté sur le rôle sociétal des business school : « En tant qu’acteur de formation, nous avons inévitablement une capacité de faire changer les choses. Nous sommes l’interface entre les jeunes qui ont intégré ces dimensions, et des entreprises qui proposeront demain des emplois qui l’intègreront ou l’intègrent déjà. »
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