Depuis le lundi 14 octobre, le collectif des « sans-fac » a renforcé sa mobilisation en installant un campement dans la cour centrale du campus des Berges du Rhône. Malgré plusieurs discussions entre la présidence de l’université et les membres du collectif, ainsi qu’un examen minutieux des dossiers et des propositions concrètes, les occupants ont refusé de quitter les lieux. Face à cette situation, l’Université Lumière Lyon 2 a donc pris la décision d’évacuer le campus le matin du 16 octobre.

Dialogue et propositions : l’échec d’une tentative d’apaisement 

L’Université Lumière Lyon 2 est fortement engagée en faveur du droit à la poursuite d’études et examine attentivement chaque demande des étudiants sans affectation. Toutefois, elle ne peut accepter de procéder à des inscriptions sous contrainte, sans validation pédagogique, et au détriment des nombreux étudiants inscrits sur liste d’attente. Depuis plusieurs années, l’université fait face aux mobilisations du collectif des « sans-fac ». Dès la rentrée, ce collectif a mené plusieurs actions. Le 14 octobre le mouvement a été renforcé en occupant une cour du campus des Berges du Rhône.

Au cours du mois de septembre, plusieurs réunions ont été organisées entre la présidence de l’université et une délégation du collectif des « sans-fac ». Des rencontres ont également eu lieu avec les équipes pédagogiques. Des propositions ont été faites aux étudiants soutenus par le collectif, toujours dans le respect de l’équité envers les candidats figurant sur liste d’attente. Cependant, le collectif a maintenu son exigence d’inscription pour les étudiants qu’il représentait.

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Une évacuation pour garantir la sécurité après des affrontements

Pour mettre fin à l’occupation et assurer la sécurité de tous, l’université a fait appel aux forces de l’ordre pour procéder à l’évacuation du campement ce matin à 7 h. Cette décision, bien que regrettable, s’est avérée d’autant plus nécessaire à la suite d’affrontements survenus le 15 octobre entre représentants de syndicats étudiants opposés. L’université appelle désormais à un retour au calme et s’engage à continuer l’examen de chaque dossier de manière individuelle.

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Une gestion rigoureuse des demandes d’inscription

Chaque année, l’Université Lumière Lyon 2 reçoit des centaines de recours à la suite de refus d’acceptation sur les différentes plateformes d’inscription. À cela s’ajoutent les demandes d’étudiants déjà inscrits, souhaitant changer de filière ou d’établissement. Pour la rentrée 2024, le Rectorat a transmis une centaine de saisines pour des demandes d’accès en M1, conformément à la procédure officielle. Ainsi, les dossiers présentés par le collectif des « sans-fac » ne peuvent bénéficier d’un traitement prioritaire, sans enfreindre les règles d’équité. L’université prend donc en compte deux critères essentiels dans l’examen des dossiers : les capacités d’accueil dans les formations et le respect de l’équité entre tous les candidats.

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Mention : cet article est une reprise du communiqué de presse mis en ligne par l’Université Lumière Lyon 2