Que faire après les spécialités Maths et Physique-Chimie en 2026 via Parcoursup ?

Vous avez choisi les spécialités Mathématiques et Physique-Chimie au lycée ? Cette combinaison scientifique ouvre les portes des formations les plus prestigieuses sur Parcoursup. Écoles d’ingénieurs, classes préparatoires, études de médecine, licences scientifiques… Découvrez tous les débouchés possibles après Maths-Physique et comment construire votre projet d’orientation.

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La combinaison Mathématiques et Physique-Chimie constitue la doublette scientifique de référence. Ce tandem développe des compétences fondamentales recherchées dans l’enseignement supérieur : raisonnement logique, modélisation, expérimentation et résolution de problèmes complexes.

Les atouts de cette combinaison :

• Accès aux formations scientifiques les plus sélectives (grandes écoles d’ingénieurs, prépas, ENS)
• Polyvalence : de l’ingénierie à la recherche, en passant par la santé
• Compétences techniques et analytiques très valorisées par les entreprises
• Possibilité de poursuivre en sciences appliquées ou en sciences fondamentales
• Option Maths Expertes pour renforcer encore davantage son profil

Cette doublette ne ferme quasiment aucune porte dans l’enseignement supérieur scientifique et technique.

PASS : le Parcours Accès Spécifique Santé

Pour les bacheliers Maths-Physique attirés par la médecine, le PASS représente la voie principale d’accès aux études de santé (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie – MMOPK). Cette première année intensive combine une majeure santé (environ 75% du temps) et une mineure disciplinaire (environ 25%).

Pourquoi le profil Maths-Physique est adapté au PASS ? Les spécialités scientifiques du lycée préparent particulièrement bien aux enseignements quantitatifs de la formation : biophysique, biochimie, biostatistiques occupent une place importante en PASS. La rigueur mathématique et la logique développées au lycée constituent des atouts décisifs.

Le programme de la majeure santé : anatomie, physiologie, biochimie, biophysique, biostatistiques, santé publique, sciences humaines et sociales appliquées à la santé, pharmacologie. La charge de travail est considérable (40 à 50 heures par semaine minimum).

Les mineures adaptées aux profils Maths-Physique : Physique, Chimie, Mathématiques, Sciences pour l’Ingénieur. Ces mineures permettent de valoriser les compétences scientifiques acquises au lycée.

L’admission en MMOPK : validation de l’année de PASS + classement aux examens + entretiens oraux pour certaines filières. Environ 15 à 20% des étudiants de PASS accèdent à une des filières MMOPK.

En cas de non-admission : poursuite en L2 de la mineure choisie (si validation du PASS), ou redoublement impossible (une seule chance en PASS).

Profil attendu : excellent dossier scientifique (moyennes supérieures à 14-15/20 en maths et physique), capacité de travail exceptionnelle, motivation solide pour les métiers de la santé, résistance au stress, aptitudes relationnelles.

Débouchés après les études de santé : médecin (généraliste ou spécialiste), chirurgien, pharmacien, sage-femme, chirurgien-dentiste, kinésithérapeute. Durée totale des études : 6 à 12 ans selon la spécialité.

LAS : la Licence avec Accès Santé

La LAS offre une alternative au PASS pour les bacheliers Maths-Physique intéressés par les études de santé. Elle permet de suivre une licence scientifique majeure (mathématiques, physique, chimie, informatique) tout en gardant une option santé (environ 10 ECTS).

Les LAS scientifiques pour profils Maths-Physique : LAS Mathématiques, LAS Physique, LAS Chimie, LAS Sciences pour l’Ingénieur. Ces licences permettent de suivre un parcours scientifique complet tout en préparant l’accès aux études de santé.

Le fonctionnement : l’étudiant suit principalement les enseignements de sa licence majeure (environ 80-85% du temps) et complète avec l’option santé (cours de biologie, biochimie, physiologie, santé publique). À la fin de l’année, candidature possible aux filières MMOPK si validation de la licence et de l’option santé.

Avantages de la LAS pour les scientifiques : moins de pression qu’en PASS, possibilité de retenter en L2 ou L3 si échec en L1, maintien d’un parcours scientifique cohérent permettant d’envisager d’autres débouchés (ingénierie, recherche, enseignement).

Limite : la sélection en MMOPK depuis une LAS est généralement plus difficile qu’en PASS, les places étant plus limitées.

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CPGE MPSI/MP : la voie royale des bacheliers Maths-Physique

La classe préparatoire MPSI (Mathématiques, Physique et Sciences de l’Ingénieur) représente le débouché le plus prestigieux après les spécialités Maths et Physique-Chimie. Cette formation intensive en deux ans prépare aux concours des plus grandes écoles d’ingénieurs françaises.

Le programme de MPSI est particulièrement exigeant : mathématiques (algèbre, analyse, probabilités), physique (mécanique, électromagnétisme, thermodynamique, optique), sciences de l’ingénieur ou informatique selon l’option, chimie, et français-philosophie. La charge de travail hebdomadaire avoisine les 40 heures de cours, auxquelles s’ajoutent les devoirs surveillés et les khôlles (interrogations orales individuelles). En deuxième année, les étudiants intègrent la prépa MP (Mathématiques-Physique) ou PSI (Physique et Sciences de l’Ingénieur) selon leur orientation. La MP privilégie l’approche théorique et mathématique, tandis que la PSI insiste sur les applications concrètes.

L’option Maths Expertes en terminale constitue un atout considérable pour réussir en MPSI. Elle permet d’aborder des notions avancées (arithmétique, graphes, matrices) qui facilitent grandement l’adaptation en prépa.

Profil attendu : excellent niveau en mathématiques et physique (moyennes supérieures à 14/20, idéalement 16/20 pour les meilleures prépas), capacité de travail importante, curiosité scientifique, résistance au stress, autonomie.

Écoles accessibles après MPSI/MP : École Polytechnique, CentraleSupélec, Mines ParisTech, Ponts ParisTech, Télécom Paris, ISAE-SUPAERO, Arts et Métiers, écoles Centrale (Lyon, Nantes, Marseille), Mines (Nancy, Saint-Étienne), ENSTA Paris, ENSEEIHT, et l’ensemble des écoles d’ingénieurs via les concours Centrale-Supélec, Mines- Ponts, CCINP, e3a, Polytech.

CPGE PCSI/PC : l’approche expérimentale

La prépa PCSI (Physique, Chimie et Sciences de l’Ingénieur) convient aux bacheliers Maths-Physique qui apprécient l’expérimentation et les manipulations en laboratoire. Cette voie met davantage l’accent sur la physique et la chimie expérimentales que la MPSI.

Le programme de PCSI équilibre mathématiques, physique et chimie, avec une place importante accordée aux travaux pratiques (environ 8 heures par semaine). Les TP permettent de développer des compétences expérimentales poussées en instrumentation et caractérisation. En deuxième année, orientation vers la PC (Physique-Chimie) ou la PSI. La filière PC privilégie une approche très expérimentale avec de nombreux TP.

Profil attendu : bon niveau en mathématiques et physique, goût prononcé pour l’expérimentation, rigueur scientifique, capacité d’observation.

Débouchés : Les mêmes grandes écoles d’ingénieurs que la voie MP, avec certains concours spécifiques à la filière PC.

CPGE PTSI/PT : orientation industrielle

La prépa PTSI s’adresse aux bacheliers Maths-Physique intéressés par les applications industrielles concrètes et les sciences de l’ingénieur. Cette filière développe particulièrement la conception de systèmes techniques et la modélisation.

Le programme combine mathématiques, physique-chimie et sciences industrielles de l’ingénieur (SII), avec de nombreux projets techniques concrets.

Débouchés : Arts et Métiers ParisTech, écoles Centrale, ENS Paris-Saclay, écoles spécialisées en mécanique, génie industriel, aéronautique.

CPGE BCPST : biologie et géosciences

Moins évidente pour un profil Maths-Physique sans SVT, la prépa BCPST reste accessible et prépare aux écoles d’agronomie, vétérinaire, chimie et aux ENS pour les sciences de la vie.

Les INSA : excellence et accessibilité

Les Instituts Nationaux des Sciences Appliquées représentent une alternative de qualité aux classes préparatoires. Le réseau INSA regroupe 7 établissements (Lyon, Toulouse, Rennes, Rouen, Strasbourg, Centre Val de Loire, Hauts-de France) proposant des formations d’ingénieur en 5 ans.

Pourquoi choisir un INSA après Maths-Physique ? Ces écoles publiques combinent excellence académique, vie associative riche et coûts de scolarité raisonnables (601€/an). Les deux premières années constituent un tronc commun permettant de choisir progressivement sa spécialité parmi une vingtaine de départements.

L’admission se fait via le Groupe INSA sur dossier et entretien. Les critères privilégient les résultats en mathématiques et physique-chimie, l’engagement extra-scolaire et la cohérence du projet.

Profil attendu : bon dossier scolaire (moyennes autour de 13-14/20), ouverture d’esprit, engagement associatif apprécié.

Débouchés : ingénieur dans tous les secteurs (industrie, numérique, BTP, énergie, conseil), R&D, bureaux d’études, management de projets.

Les UT : Universités de Technologie

Les trois Universités de Technologie (UTC Compiègne, UTT Troyes, UTBM Belfort- Montbéliard) proposent un modèle original pour les bacheliers Maths-Physique : système decrédits à la carte, autonomie pédagogique, stages dès la première année, forte ouverture internationale.

Le modèle UT : l’étudiant construit progressivement son parcours en choisissant ses UV (unités de valeur) parmi un large catalogue. Approche par projets et innovation au cœur de la formation.

Débouchés : ingénieur en informatique, mécanique, matériaux, génie industriel, systèmes embarqués, biotechnologies.

Les concours d’écoles post-bac

Concours Puissance Alpha : 17 écoles d’ingénieurs (ESEO, ESAIP, ESIEA, CPE Lyon, EFREI Paris, ESIEE Paris, etc.) avec des spécialités variées (numérique, aéronautique, BTP, énergie).

Concours Avenir : 8 grandes écoles (ECE Paris, ESIGELEC, ESILV, ESTACA, EPF, etc.) avec admission sur dossier (50%) + épreuves (50%) pour les bacheliers Maths-Physique.

Concours Geipi Polytech : accès à 36 écoles publiques dont les 15 Polytech (écoles d’ingénieurs universitaires à 601€/an).

Écoles spécialisées : ESTACA (automobile, aéronautique, spatial), ICAM (mécanique, génie industriel), réseau IMT (numérique, télécoms).

Licence de Mathématiques : approfondir la discipline

La licence de Mathématiques constitue la voie universitaire naturelle pour les bacheliers Maths-Physique ayant un goût prononcé pour l’abstraction et la rigueur mathématique.

Le programme couvre progressivement algèbre, analyse, géométrie, probabilités et statistiques, et introduction à l’informatique théorique. L’option Maths Expertes facilite grandement cette orientation.

Profil attendu : excellent niveau en mathématiques, goût pour l’abstraction et les démonstrations, autonomie, curiosité intellectuelle.

Débouchés après un master : enseignement et recherche (après doctorat), data science et actuariat, finance quantitative (ingénieur financier, quant), statisticien, cryptographie, R&D.

Licence de Physique : comprendre les lois de la nature

La licence de Physique développe une compréhension approfondie des phénomènes physiques : mécanique classique et quantique, thermodynamique, électromagnétisme, physique des ondes, relativité.

Les travaux pratiques occupent une place importante, permettant de développer des compétences expérimentales (manipulation, mesure, analyse de données).

Débouchés : recherche en physique, enseignement, ingénieur R&D (optique, électronique, énergies, matériaux), physique médicale, spatial et défense.

Licence de Chimie : la science de la matière

Accessible aux bacheliers Maths-Physique intéressés par la chimie, cette licence combine cours théoriques et nombreux TP : synthèse organique, spectroscopie, thermochimie, cinétique chimique.

Débouchés : ingénieur chimiste, formulateur, chercheur, parfumerie et cosmétique,

pharmacie industrielle, environnement.

Licence de Physique-Chimie : la polyvalence

Cette licence bidisciplinaire combine physique et chimie de manière équilibrée, idéale pour les profils Maths-Physique souhaitant garder les deux disciplines.

Débouchés : enseignement (après master MEEF), ingénierie physico-chimique, R&D en énergie et matériaux.

Licences spécialisées

Licence MIAS (Mathématiques et Informatique Appliquées aux Sciences) : combine mathématiques, informatique et statistiques pour préparer aux métiers du numérique.

Licence Sciences pour l’Ingénieur : approche pluridisciplinaire (mécanique, électronique, automatique, énergétique) pour les bacheliers Maths-Physique visant l’ingénierie.

BUT scientifiques : trois ans vers l’emploi ou l’ingénierie

Les Bachelors Universitaires de Technologie proposent des formations scientifiques mêlant théorie et pratique, avec stages et alternance possibles.

BUT Mesures Physiques : formation polyvalente en instrumentation, métrologie et caractérisation. Débouchés : technicien en laboratoire, contrôle qualité, R&D, métrologie industrielle.

BUT Génie Électrique et Informatique Industrielle (GEII) : électronique, automatique, informatique industrielle. Débouchés : technicien en systèmes embarqués, automatisme, robotique.

BUT Génie Mécanique et Productique (GMP) : conception mécanique, production, CAO/DAO. Débouchés : bureau d’études, conception, industrialisation.

BUT Chimie : chimie analytique, synthèse, formulation. Débouchés : technicien chimiste, laborantin, contrôle qualité.

BUT Informatique : développement logiciel, bases de données, réseaux. Débouchés : développeur, administrateur système, chef de projet.

BUT Génie Civil : structures, matériaux, BIM, topographie. Débouchés : bureau d’études BTP, conducteur de travaux.

BUT Génie Thermique et Énergie : énergies renouvelables, climatisation, audit énergétique.

Profil attendu : bon niveau en mathématiques et physique, goût pour les applications pratiques, capacité à travailler en équipe et en mode projet.

Poursuite d’études possible : écoles d’ingénieurs par admissions parallèles, licences professionnelles, masters.

BTS techniques : insertion rapide

Les BTS scientifiques offrent des formations en deux ans très professionnalisantes, souvent en alternance : BTS Systèmes Numériques, BTS Électrotechnique, BTS Maintenance des Systèmes, BTS Conception et Réalisation de Systèmes Automatiques.

Double licence Mathématiques-Physique

Proposée dans les grandes universités (Sorbonne Université, Paris Cité), cette double licence forme des profils d’excellence maîtrisant mathématiques théoriques et physique fondamentale.

Le programme : tous les cours fondamentaux de mathématiques ET de physique suivis en parallèle. Charge de travail très importante.

Profil attendu : excellent dossier (moyennes supérieures à 16/20), grande capacité de travail, option Maths Expertes vivement recommandée.

Débouchés : masters de recherche, écoles d’ingénieurs par admissions parallèles (Mines, Ponts, Télécom), physique théorique, finance quantitative, data science.

Double licence Mathématiques-Informatique

Formation combinant rigueur mathématique et compétences informatiques, particulièrement prisée à l’ère de la data science et de l’intelligence artificielle.

Débouchés : ingénieur en IA, data scientist, chercheur en informatique théorique, cryptographe, finance quantitative.

Autres doubles licences scientifiques

Double licence Physique-Chimie : bivalence en sciences physiques. Débouchés : sciences des matériaux, énergies, environnement.

Double licence Mathématiques-Économie : pour les profils Maths-Physique intéressés par l’économie quantitative (à Dauphine-PSL notamment).

Les Cycles Pluridisciplinaires d’Études Supérieures constituent une voie innovante pour les bacheliers Maths-Physique. Lancés notamment par PSL (Paris Sciences & Lettres), ces cycles de trois ans proposent une formation scientifique exigeante avant spécialisation en master.

Le modèle CPES scientifique combine enseignements fondamentaux en mathématiques, physique, chimie, informatique, et ouverture aux sciences humaines. Les étudiants bénéficient de l’écosystème PSL : cours à l’ENS, à Dauphine, à l’ESPCI Paris. Comme le souligne El Mouhoub Mouhoud, président de PSL : « Pour les CPES, on a 30% de boursiers, à niveau de compétences élevé, avec un taux de sélectivité très fort. »

Profil attendu : excellent dossier scientifique, curiosité intellectuelle, ouverture à la pluridisciplinarité.

Débouchés : masters dans les établissements PSL (ENS, ESPCI, Dauphine), écoles d’ingénieurs par admissions parallèles, doctorat.

L’orientation vers une école nationale supérieure d’architecture (ENSA) est possible pour les bacheliers Maths-Physique intéressés par l’architecture et l’urbanisme. La France compte 20 ENSA publiques délivrant le diplôme d’architecte en cinq ans.

L’apport du profil Maths-Physique : excellente compréhension des structures porteuses, de la résistance des matériaux, des calculs de charges, de la thermique du bâtiment. Ces compétences techniques sont essentielles pour concevoir des bâtiments performants.

L’admission : dossier Parcoursup + entretien. Les attendus valorisent la sensibilité artistique mais aussi les capacités en mathématiques et physique.

Débouchés : architecte, ingénieur structure, bureau d’études techniques, urbaniste, économiste de la construction.

Les Instituts de Formation en Soins Infirmiers constituent une orientation possible pour les bacheliers Maths-Physique attirés par les métiers de la santé. Formation en trois ans délivrant le Diplôme d’État d’Infirmier (grade licence).

L’atout du profil Maths-Physique : base solide pour aborder les enseignements en biologie, physiologie, pharmacologie et calculs de doses. La rigueur scientifique et la logique mathématique sont des atouts pour réussir.

L’admission : dossier Parcoursup. Les matières scientifiques sont valorisées dans la sélection.

Débouchés : infirmier hospitalier, libéral, EHPAD, scolaire, santé au travail. Spécialisations possibles : puéricultrice, IADE (infirmier anesthésiste), IBODE (bloc opératoire), IPA (pratique avancée).

L’option Maths Expertes (3 heures par semaine en terminale) constitue un choix stratégique pour les bacheliers visant les formations les plus exigeantes.

Contenu : arithmétique (divisibilité, congruences), matrices (calcul matriciel, systèmes linéaires), graphes (théorie et algorithmes), nombres complexes, équations polynomiales.

Formations où Maths Expertes est fortement recommandée :

• Toutes les CPGE scientifiques (MPSI, PCSI, PTSI, MP2I)
• Doubles licences scientifiques
• Licence de Mathématiques
• ENS et École Polytechnique (via une CPGE)
• Cursus de physique théorique

Formations où c’est un plus :

• Écoles d’ingénieurs post-bac (INSA, UT, concours)
• Licences de Physique, Chimie
• PASS avec mineure scientifique

Le conseil Thotis : Si vous envisagez une prépa scientifique ou une double licence, Maths Expertes est quasi-indispensable. Pour les autres orientations, elle reste un atout appréciable.

Valoriser les compétences acquises

Les bacheliers Maths-Physique développent des compétences scientifiques particulièrement recherchées :

Raisonnement logique et résolution de problèmes : capacité à analyser des situations complexes, modéliser des phénomènes, élaborer des stratégies de résolution.

Maîtrise des outils mathématiques : algèbre, analyse, géométrie, probabilités, statistiques. Ces outils sont transversaux à toutes les sciences et à de nombreux métiers.

Compétences expérimentales : démarche scientifique, manipulation, mesure, analyse d’incertitudes. Essentielles en sciences appliquées et en ingénierie.

Esprit d’abstraction : capacité à manipuler des concepts abstraits, à généraliser, à démontrer rigoureusement. Valorisée en recherche et innovation.

Culture scientifique : compréhension des grandes lois de la physique, connaissance des enjeux scientifiques contemporains (énergie, climat, numérique, spatial).

Stratégie Parcoursup pour les profils Maths-Physique

La concurrence est forte sur les formations scientifiques sélectives. Pour optimiser ses chances :

1. Excellez dans les matières scientifiques : visez des moyennes supérieures à 14/20 pour les formations sélectives, 16/20 et plus pour les très sélectives (grandes prépas, doubles licences).

2. Équilibrez votre profil : philosophie, langues vivantes, histoire-géographie comptent aussi. Un profil équilibré rassure les jurys.

3. Considérez Maths Expertes stratégiquement : indispensable pour prépa ou double licence, atout pour les autres formations.

4. Personnalisez vos lettres de motivation : montrez que vous connaissez précisément chaque formation et que votre profil y correspond.

5. Valorisez vos activités scientifiques : olympiades de mathématiques ou physique, Concours Général, clubs de robotique, projets scientifiques, stages.

6. Diversifiez intelligemment vos vœux :

• Formations très sélectives (grandes prépas, doubles licences)
• Formations sélectives adaptées à votre niveau (prépas de bon niveau, INSA, UT)
• Formations de sécurité que vous appréciez (licences, certaines écoles, BUT)

7. Anticipez : visitez les JPO, échangez avec des étudiants, consultez les contenus Thotis sur les formations.

La combinaison Mathématiques-Physique ouvre les portes de l’enseignement supérieur scientifique dans sa globalité. Des classes préparatoires les plus prestigieuses aux licencesuniversitaires, en passant par les écoles d’ingénieurs et les études de santé, les débouchés sont exceptionnels.

Les trajectoires possibles après Maths-Physique sont multiples : ingénierie (tous secteurs), recherche scientifique, enseignement, santé (médecine, pharmacie, infirmier), architecture, informatique et numérique, data science, finance quantitative, aéronautique et spatial, énergie et environnement… Aucun domaine scientifique ou technique n’est fermé.

Les clés pour réussir son orientation après Maths-Physique :

• Identifier son projet : sciences fondamentales ou appliquées ? Recherche ou ingénierie ? Formation longue ou courte ?
• Évaluer objectivement son niveau : prépa ou école post-bac ? Double licence ou licence simple ?
• Décider stratégiquement pour l’option Maths Expertes selon ses ambitions
• Viser haut tout en diversifiant intelligemment ses vœux
• S’engager dans des activités scientifiques extra-scolaires
• Préparer minutieusement son dossier Parcoursup
• Utiliser les outils d’orientation Thotis pour affiner son choix

Que vous visiez Polytechnique, une grande école d’ingénieurs, une prépa scientifique, une double licence d’excellence, une école d’architecture, des études de médecine ou une licence universitaire, les spécialités Maths-Physique constituent le meilleur tremplin possible. Cette combinaison développe des compétences techniques et analytiques valorisées tout au long du parcours académique et professionnel.

L’essentiel ? Cultiver votre passion pour les sciences, rester exigeant avec vous-même, et construire un projet d’orientation cohérent et ambitieux. Les bacheliers Maths-Physique disposent d’atouts exceptionnels : à vous de les faire fructifier !