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Chaque année, de nombreux étudiants rêvent d’intégrer un programme d’échange académique à l’étranger dans le cadre de leurs études et recherchent des informations concrètes pour sauter le pas. Thotis s’est entretenu avec Quentin, étudiant en 5ème année à CESI. Il nous parle de son expérience étudiante à l’étranger !

Par Thibaud Arnoult

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Quentin, je suis en 5e année d’études à CESI, en spécialité informatique. Pendant ma 3e année d’études, j’ai fondé une startup autour de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée. En 4e année, j’ai effectué un stage dans ma propre startup au Canada, à Toronto, et j’ai eu l’occasion de passer quelques semaines près de San Francisco, dans la Silicon Valley. Suite à cette expérience, j’ai décidé de retourner dans la Silicon Valley grâce au programme d’échange académique de CESI à l’Université Santa Cruz Silicon Valley (UCSC).

 

Pourquoi avoir fait le choix d’un programme d’échange ?

Je me suis tellement épanoui lors de ma première expérience à l’étranger que je voulais y retourner, c’est une opportunité professionnelle incroyable. L’échange académique était la solution parfaite pour me permettre de poursuivre cette expérience.

 

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Peux-tu nous décrire ton expérience à l’étranger ?

Les cours sont super, les professeurs sont des références dans leur domaine : nous avons un professeur d’intelligence artificielle qui a étudié à Harvard et Stanford. 

Globalement, l’expérience est géniale : la vie est incroyable, entre la beauté des paysages, l’ambiance startup à chaque coin de rue… C’est donc une expérience tant personnelle que professionnelle. Par exemple, je peux tout aussi bien faire des randonnées dans des lieux mythiques comme le parc national de Yosemite, que rencontrer des personnes qui construisent l’informatique de demain. Dans la rue, on peut croiser un directeur d’Amazon ou le fondateur d’une startup de robotique ! Il y a une ouverture d’esprit inégalable dans la Silicon Valley.

À mon sens, le seul point négatif de cette expérience serait le coût de la vie, qui est très élevé. Pour le niveau de vie d’un étudiant français, il faut compter ici environ 5000 euros par mois. Heureusement, les salaires sont souvent en conséquence de ce coût élevé.

 

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Qu’est-ce que tu as appris de cette expérience ?

Au niveau scolaire, le premier semestre était un récapitulatif de tout ce que j’ai appris pendant mes premières années à CESI, il s’agissait d’une remise à niveau pour les étudiants internationaux. Ce que je retiendrai de mon expérience ici, c’est l’impressionnante ouverture d’esprit des gens : j’ai été surpris de découvrir qu’on pouvait aller voir des gens dans la rue et que ça se passait très bien ! Il y a ici une capacité à faire des choses complètement folles, tout est restant très modeste.

 

Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour toi à l’étranger ?

J’ai déjà évoqué le coût de la vie : c’est une zone géographique très particulière, parmi les 3 pôles d’activité les plus onéreux au monde avec la plus grande concentration mondiale de millionnaires et de milliardaires.

Le fait de se retrouver tout seul dans un pays étranger peut également s’avérer être une expérience complexe et difficile au début.

 

Quels sont les programmes d’échange proposés par CESI ?

CESI nous permet de réaliser une immersion internationale en 4ème année. La durée de cette mobilité varie en fonction du statut : 3 mois minimum pour les étudiants en apprentissage et environ 4 mois minimum pour les étudiants sous statut étudiant.

Nous avons le choix entre 3 programmes d’échange :

  • Le stage à l’étranger dans une entreprise ou dans un département de recherche dans une université. Le salaire de ce type de stage en entreprise peut être très élevé selon les pays.
  • Le séjour académique via Erasmus pour les étudiants souhaitant rejoindre une université partenaire européenne pour un semestre. CESI propose également des séjours académiques dans des universités hors Europe telles que UCLA aux Etats-Unis, l’Université de Kuala Lumpur en Malaisie ou l’UQAM au Canada.
  • Le double-diplôme en 5ème année qui nous permet d’obtenir à la fois le diplôme de CESI mais aussi celui de l’université partenaire.

 

Une très bonne connaissance linguistique est-elle indispensable pour un échange international ? Peut-on s’en sortir sans un excellent niveau ?

La réponse est à nuancer. J’ai obtenu un score de 835 sur 990 au TOEIC, ce qui est suffisant pour obtenir la certification, mais il ne s’agit pas d’un niveau très avancé. En revanche, avec un niveau d’anglais plus faible, cela aurait été plus difficile. Les gens sont très instruits ici et on est souvent confrontés à un vocabulaire complexe. Il faut donc avoir un bon niveau, mais il n’est pas nécessaire d’être bilingue. Il suffit de se débrouiller dans la communication naturelle, car on apprend la plupart des termes techniques liés à l’informatique, majoritairement anglophones, pendant le début de nos études en France.

 

Comment CESI accompagne les étudiants en échange, avant et pendant la période à l’étranger ?

Je n’ai personnellement pas eu besoin d’accompagnement pendant mon échange, sauf pour un problème de visa, car j’avais dû rentrer prématurément. J’ai été accompagné par des personnes très bienveillantes. CESI propose un suivi régulier : on nous demande régulièrement des nouvelles, des photos, nos interlocuteurs sont très impliqués.

L’aide proposée avant, pendant ou après un échange peut concerner tous les aspects de la mobilité : l’obtention d’un visa, les démarches administratives, les conseils pour vivre dans le pays…

 

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Un bon souvenir à partager ?

J’ai la chance de vivre dans un endroit où il fait toujours beau, et entouré de gens qui ont révolutionné le monde de l’informatique. J’ai pu rencontrer des entrepreneurs spécialisés dans leur domaine. Par exemple, j’ai pu échanger avec un entrepreneur fabricant des robots qui s’avalent pour des endoscopies : je suis d’ailleurs stagiaire chez lui actuellement. À l’occasion d’un festival de musique (Burning Man) en août dernier, il avait organisé une course de robots dans son ventre, projetée sur un écran géant. Ses amis contrôlaient 5 robots qu’il avait avalés. C’est une ambiance très particulière ici !

Je suis encore ici pour quelques mois, j’espère que je continuerai de me construire des souvenirs comme celui-là.

 

Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui souhaite participer à un programme d’échange ?

Se renseigner sur le coût de la vie ! J’ai été vraiment surpris au début. Sinon, bien préparer l’aspect linguistique, et bien savoir pourquoi on veut partir. Certains pays peuvent permettre de belles découvertes culturelles tandis que d’autres, peuvent offrir en plus de cela, de grandes opportunités professionnelles. La Silicon Valley regorge d’entrepreneurs, ce qui constituait pour moi, une occasion d’atteindre mes objectifs professionnels.

 

Comment envisages-tu ton avenir professionnel sur place ?

Je suis actuellement stagiaire, bien que j’ai un poste de directeur technique pour la société qui m’emploie. D’ici juin, mon échange académique prendra fin et il est prévu que j’intègre cette entreprise fabricante de robots en tant que directeur technique en CDI. C’est une opportunité professionnelle incroyable et très formatrice !

 

Penses-tu qu’en restant en France, tu aurais eu tout autant d’opportunités ?

Absolument pas. Aller à l’étranger, c’est tout d’abord sortir de sa zone de confort, aller chercher l’information et les ressources. Mes amis restés en France travaillent, par exemple, dans des grands cabinets de conseil, mais ça ne m’attirait pas, et le milieu startup en France n’est pas très alléchant à mes yeux, il n’y a pas grand-chose de novateur technologiquement. Rencontrer des gens à l’étranger permet d’ouvrir d’autres opportunités. La manière de penser est très différente : ici, les entrepreneurs ne se demandent jamais combien ça va coûter, ou si on va y arriver, mais se lancent pour la moindre idée. Il y a énormément d’investisseurs et les ressources financières sont quasi illimitées. En France, on se limite beaucoup plus sur des questions de budget.

 

Comment financer ses études à l’étranger : est-il possible d’avoir un job étudiant ? Y’a-t-il des bourses pour l’international à CESI ?

Les jobs étudiants sont possibles selon le visa délivré, certains visas interdisent la rémunération pendant la première année d’un échange. Les réglementations diffèrent selon les pays, par exemple au Canada, on a le droit d’être rémunéré. Dans mon cas, j’ai environ 9 heures de cours à l’université par semaine, donc l’emploi du temps permet largement de travailler à côté.

Concernant les bourses, CESI propose des bourses Erasmus+, des bourses régionales ou des programmes FITEC.

Les bourses Erasmus dépendent des critères imposés par Erasmus soit une mobilité de 2 mois minimum et une priorité aux étudiants sous statut étudiant, aux étudiants boursiers ainsi qu’aux étudiants en situation de handicap. L’école peut aussi imposer ses propres critères d’attribution.

Les bourses régionales ne sont pas en lien avec l’école mais avec l’étudiant directement et dépendent de chaque conseil régional, les critères d’obtention sont donc variables.

Pour finir, les programmes FITEC sont propres aux études d’ingénieurs car il s’agit d’une coopération avec certains pays d’Amérique Latine (Mexique, Brésil et Argentine) dans le domaine de l’ingénierie. Les critères sont évolutifs car ils dépendent des financements des pays d’accueil.

 

Un dernier mot ?

Un échange international peut ouvrir sur de belles opportunités humaines et professionnelles. Même si ça demande du temps, de l’énergie et de l’investissement pour la mise en place, j’ai eu la chance de vivre une expérience incroyable. On peut découvrir une nouvelle culture, de nouvelles personnes, de nouveaux paradigmes : un échange transforme vraiment une scolarité.

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