Le Master Économie du développement est un diplôme universitaire de bac+5 (4 semestres / 120 ECTS) accessible après une licence (Économie, Économie-Gestion, MIASHS, Maths appliquées, AES…) via la plateforme Mon Master. Le cursus articule un tronc commun en M1 (micro/macro appliquées, économétrie, méthodes & data, politiques publiques, développement) et une spécialisation en M2 (économie internationale & développement, politiques publiques, économie de la santé/éducation, impact/évaluation, finance du développement, environnement…), avec mémoire et stage (ou alternance selon établissements).

Dispensé majoritairement dans les universités publiques, le Master Économie du développement combine cours magistraux, TD, séminaires et projets empiriques (R, Python, Stata, SIG selon parcours). Pour aller plus loin : notre hub Masters et Guides Mon Master.

Pourquoi choisir un Master Économie du développement ? Quels parcours et spécialités (politiques publiques, économie internationale, éducation/santé, environnement, finance inclusive) ? Comment candidater et quelle est la sélectivité sur Mon Master ? Quels débouchés (ONG, institutions internationales, think tanks, administrations, cabinets de conseil, data/impact) ? Voici l’essentiel pour comprendre la formation et préparer ton projet.

Thotis te propose gratuitement des outils gratuits indispensables !

• Classement Thotis des Masters Économie du développement
• Annuaire Thotis des Masters Économie du développement
• Télécharge et reçois 300 exemples de lettres de motivation Parcoursup
• Génère ta lettre Parcoursup : Thotis LM
• Faire notre Test Parcoursup
• Fais notre Test Métiers

Diplôme sélectif sur dossier, le Master Économie du développement s’adresse aux étudiants issus de Licence Économie, Économie-Gestion, MIASHS ou Maths appliquées. Attendus : bases quantitatives solides, intérêt pour la modélisation, l’analyse de données et les politiques publiques dans les pays à revenu faible/intermédiaire.

Les candidats doivent également démontrer une bonne capacité de raisonnement critique, une ouverture aux enjeux internationaux (inégalités, pauvreté, croissance durable, finance inclusive) et un intérêt marqué pour les questions de terrain (microcrédit, politiques de santé et d’éducation, infrastructures). Une maîtrise de l’anglais est souvent requise, de même qu’une familiarité avec les outils statistiques (Stata, R, Python). Enfin, la motivation à travailler dans un contexte multiculturel et à s’investir dans des projets collectifs est fortement valorisée dans la sélection.

Le Master Économie du développement couvre : micro/macro du développement, économétrie appliquée, évaluation d’impact (RCT/quasi-experiments), politiques publiques, finance inclusive, santé/éducation, commerce & pauvreté, environnement, data science. Socle commun en M1, spécialisation en M2 et mémoire. Un stage (souvent en M2) facilite l’insertion.

Le Master alterne CM, TD, séminaires, projets empiriques et mémoire. En moyenne 20–25 h de cours/semaine, plus travail personnel (lectures, dossiers, estimations, projets data/terrain).

• • M1 : tronc commun, premières spécialisations, cadrage du projet de mémoire.
  • M2 : séminaires avancés, rédaction du mémoire, stage/alternance (selon parcours) et soutenance.

Le stage est souvent obligatoire en M2. Secteurs : institutions publiques (collectivités, ministères, agences), ONG/IO, bureaux d’études/think tanks, finance inclusive, entreprises (RSE/impact, data). Livrables : rapport ou mémoire professionnel, soutenance éventuelle.

Ressources utiles : Hub Masters et Guides Mon Master.

Candidature via Mon Master : CV, lettre, relevés, projet de mémoire/centres d’intérêt, attestations, recommandations éventuelles.

Les jurys regardent : cohérence du projet, niveau quanti (analyse, proba/stat, économétrie), compétences (data/outils), expériences (stages, terrain). Maximiser ses chances : viser plusieurs établissements, aligner le projet avec les axes de recherche locaux et soigner la lettre. Utile : Guides Mon Master et Prédicteur Mon Master.

Le Master Économie du développement ouvre vers un large éventail de carrières :

• • • Institutions publiques et organisations internationales/ONG (conception, pilotage et évaluation de politiques).
    • Think tanks, bureaux d’études, cabinets de conseil (impact, stratégies, programmes).
    • Data analyst/économétricien : études, évaluation, suivi de projets (R, Python, Stata).
    • Finance du développement : microfinance, inclusion financière, bailleurs.

Une poursuite en doctorat (Bac+8) est possible pour la recherche académique et l’expertise senior.

Après le Master Économie du développement, la poursuite en doctorat (3 ans min.) est possible en économie du développement, politiques publiques, économie internationale, etc. La poursuite “naturelle” est le doctorat (économie/éco. du développement, économie publique, économie de l’environnement), via une école doctorale, parfois en thèse CIFRE (ONG, bailleurs, cabinets).

Autres options : MS/MSc/MPA en politiques publiques, data for development, évaluation d’impact, ou double diplôme recherche appliquée. Selon le projet, on peut viser des prépas recherche (M2R), des diplômes d’université (méthodes quantitatives, R/Python), voire, après quelques années d’expérience, un MBA/EMBA orienté impact/social business. Des bourses (ANR, AFD, Erasmus+, fondations) existent pour financer la thèse ou les spécialisations.

Nombreux cursus encouragent la mobilité (échanges, stages terrain, ONG, bailleurs). L’anglais académique et la maîtrise des outils (R/Python/Stata, SIG) sont très valorisés.

La mobilité est au cœur du Master Économie du développement : semestres d’échange (Erasmus+, accords hors-UE), doubles diplômes et écoles d’été thématiques. Côté terrain, nombreux stages en ONG, institutions internationales (PNUD, Banque mondiale, AFD), think tanks ou administrations partenaires dans les pays du Sud. Des missions de recherche de courte durée (enquêtes, collecte de données, évaluations d’impact) sont souvent proposées avec encadrement académique. Un bon niveau d’anglais est attendu ; des bourses (Erasmus+, AUF, fondations, régions) peuvent financer la mobilité.