Licence Cinéma : matières, débouchés, conseils…
La Licence de Cinéma est un diplôme universitaire de bac+3 (6 semestres / 180 ECTS) accessible après le baccalauréat via Parcoursup. Elle articule un socle commun en L1–L2 (histoire du cinéma, analyse filmique, esthétique, méthodologie, bases techniques image/son/montage selon les universités) et une spécialisation progressive en L3, préparant à la poursuite d’études en master (études cinématographiques, audiovisuel, production, réalisation, écriture…) ou à des passerelles vers d’autres cursus.
Dispensée dans les universités publiques, la licence combine cours magistraux, travaux dirigés et évaluations (contrôle continu/partiels), avec un travail personnel exigeant, des projets, des ateliers pratiques selon les sites, parfois des stages (souvent en L3) et de la mobilité internationale. Pour aller plus loin : notre hub Cinéma & Audiovisuel, les Licences à l’Université et nos outils (lettres Parcoursup, tests d’orientation).
Pourquoi choisir une licence de Cinéma ? Quelles matières, quelle part de pratique et quels projets en L1–L3 ? Comment se passe l’admission sur Parcoursup et quelle est la sélectivité ? Quelles poursuites en master/écoles et quels débouchés concrets après la licence ? Voici l’essentiel pour bien comprendre la formation et préparer ton projet. Thotis a trouvé les réponses pour toi. Pour en savoir davantage sur la licence Cinéma, tu peux lire l’article suivant.
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Qu’est-ce que la licence Cinéma ?
La licence Cinéma (souvent rattachée à la mention Arts du spectacle) est un diplôme universitaire de 3 ans (180 ECTS) préparé à l’université. Elle combine un socle théorique (histoire et esthétique du cinéma, analyse filmique, méthodologie) et, selon les établissements, des enseignements d’initiation aux pratiques (écriture, réalisation, montage, son). Elle s’inscrit dans le schéma L–M–D et prépare prioritairement à une poursuite d’études en master.
Qui peut s’inscrire en licence Cinéma ?
L’accès se fait après le baccalauréat via la plateforme Parcoursup. La formation accueille majoritairement des bacheliers généraux, mais reste ouverte à d’autres profils selon les universités (vérifier les attendus locaux). Des admissions en L2/L3 peuvent exister sur dossier pour des titulaires de BTS/BUT/CPGE en lien avec le domaine, selon les établissements.
Comment se passe l’admission (Parcoursup, attendus, sélectivité) pour intégrer la licence Cinéma ?
L’admission se fait sur dossier dans Parcoursup (notes, projet de formation motivé, éventuellement activités/centre d’intérêt). Chaque université publie ses attendus (motivation pour le cinéma et les arts, capacités d’analyse et d’expression écrite, méthodes de travail). Les capacités d’accueil varient selon les sites : certaines licences sont très demandées (voeux nombreux) et l’accès peut être compétitif ; consulte les fiches formation sur Parcoursup pour les données de l’établissement visé.
Quelles spécialités du bac sont conseillées pour réussir la licence Cinéma ?
Aucune spécialité n’est obligatoire, mais des choix comme Humanités, Littérature et Philosophie, Arts, Histoire-Géographie/Géopolitique, Langues ou SES soutiennent bien les exigences d’analyse, de culture générale et d’expression écrite de la licence. Réfère-toi aux attendus de l’université ciblée.
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Quel est le programme type (L1–L3) en licence Cinéma ?
Tronc commun en L1–L2 : histoire du cinéma, esthétique et analyse filmique, théorie des images, méthodologie universitaire, culture générale des arts et médias, langue vivante. Progressivement, des options ou parcours permettent de se spécialiser (études cinématographiques, audiovisuel, métiers de la programmation, écriture…). La L3 consolide la spécialisation ; certaines maquettes proposent un projet ou un stage.
- Exemples de contenus : analyse de séquences, théorie et histoire des formes, initiation aux techniques image/son/montage selon universités.
Quel est le rythme de travail (volume horaire) dans la licence Cinéma ?
En licence, on compte en moyenne 20 à 30 heures hebdomadaires (cours magistraux et TD), auxquelles s’ajoute un travail personnel conséquent (lectures, visionnages, analyses, dossiers, préparation des partiels). Le contrôle des connaissances peut mêler contrôle continu et examens terminaux.
Y a-t-il de la pratique (écriture, réalisation, montage) à l’université pour la licence Cinéma ?
Oui, mais de façon graduelle et encadrée : la majorité des licences privilégient une solide formation théorique et analytique, complétée par des enseignements d’initiation aux pratiques (ateliers d’écriture, prise de vue, son, montage) et des projets encadrés. L’ampleur des moyens techniques et du volume de pratique varie selon les universités (consulter la maquette locale).
Des stages sont-ils prévus en licence Cinéma ?
Plusieurs licences intègrent un stage court (souvent en L3) ou autorisent un stage facultatif pour découvrir des structures (production, diffusion, festivals, médiation). Les modalités (obligation, durée, crédits) dépendent de l’établissement et du parcours.
Quels débouchés et poursuites d’études après la licence Cinéma ?
La voie principale est la poursuite en master (études cinématographiques/audiovisuel, médiation culturelle, programmation, écriture, recherche, etc.). Selon le projet, des candidatures vers des écoles spécialisées (réalisation, image/son, production) sont possibles. Côté métiers : programmation/diffusion (festivals, cinémas), médiation culturelle, journalisme/critique, assistant·e de production, communication audiovisuelle, ou poursuite vers l’enseignement et la recherche après master/doctorat.
Pour intégrer une licence Cinéma, vise un bac général avec un bon niveau d’expression écrite et d’analyse. Des appétences pour le 7e art, une solide culture générale cinématographique (courants, réalisateurs, esthétiques) et une curiosité pour les autres arts (théâtre, photo, littérature) sont des atouts.
Les qualités appréciées : rigueur analytique, créativité, autonomie, méthode de travail (lectures, visionnages, fiches) et capacité à rédiger des analyses filmiques. Avoir participé à des projets (atelier audiovisuel, journal lycéen, festival, chaîne vidéo) et présenter un projet motivé cohérent renforcent ta candidature.
Aucune spécialité n’est obligatoire, mais plusieurs renforcent la préparation :
- Humanités, Littérature et Philosophie (HLP) : analyse des œuvres et argumentation.
- Arts (option cinéma/audiovisuel ou autre discipline artistique) : sensibilité esthétique et premiers projets.
- Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques (HGGSP) : contextualisation historique et sociale des films.
- LLCER : ouverture sur le cinéma international et la langue.
Selon les universités, d’autres combinaisons (SES, spé Langues, numérique) peuvent aussi convenir. Réfère-toi aux attendus locaux de la formation ciblée.
La L1 pose les bases théoriques, historiques et méthodologiques du cursus. On retrouve généralement :
- Histoire du cinéma
- Analyse filmique
- Esthétique et théorie du cinéma
- Pratique audiovisuelle (selon les universités : écriture, image/son, montage)
- Introduction aux médias / culture des images
- Sociologie et économie du cinéma
- Langue vivante
La part de pratique varie d’un établissement à l’autre ; la priorité reste l’appropriation des outils d’analyse et de méthodologie universitaire.
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Après la licence, la voie principale est la poursuite en master (études cinématographiques/audiovisuel, écriture, production, médiation/programmation, recherche). Des candidatures vers des écoles spécialisées (ex. La Fémis, Louis-Lumière, CinéFabrique…) sont possibles selon dossier.
Côté métiers, selon la spécialisation : programmateur·rice, chargé·e de production, assistant·e réalisateur, critique/journaliste cinéma, médiation culturelle, communication audiovisuelle, filières techniques (montage, prise de son, image) ou enseignement/recherche après master/doctorat.
Les stages ne sont pas systématiquement obligatoires en L1-L2. Plusieurs universités proposent un stage optionnel ou obligatoire en L3, pour une première immersion en production audiovisuelle, réalisation, montage, programmation culturelle (festivals, cinémas), médiation ou communication. Renseigne-toi sur la maquette et la durée/crédits prévus localement.
En lien avec la licence Cinéma : la licence Arts et Spectacle
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Oui, y compris dans la pédagogie pendant la licence. Selon les facultés (souvent les plus petites), on te demandera de concevoir des mini-expériences pour comprendre la démarche scientifique (questionnaires, observations de terrain…).
Objectif : s’approprier la méthodologie de recherche en sciences humaines.
Oui, c’est valorisé et formateur. Les destinations dépendent des partenariats de ta faculté et les places sont souvent limitées.
À savoir : un bon dossier (résultats, motivation, langue) est généralement requis pour partir.
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Les métiers de la psychologie se développent à l’international, mais l’exercice dépend des réglementations locales.
Certains pays exigent des formations complémentaires (heures de stage, master, enregistrement professionnel). Renseigne-toi sur les équivalences et procédures du pays visé.