Il y a quelques jours, KEDGE Business School conviait la presse spécialisée de l’enseignement supérieur au sein de son campus parisien, pour annoncer plusieurs actualités. Alexandre de Navailles, le Directeur Général, a profité de cette prise de parole pour faire un point d’étape du plan stratégique KEDGE 25 et évoquer les actions réalisées ces dernières années et celles à venir. Par Valentine Dunyach
Au début du mois d’avril, Alexandre de Navailles et l’équipe dirigeante de KEDGE Business School réunissaient la presse pour présenter le nouveau plan stratégique de la business school et faire un point d’étape sur les actions réalisées lors du dernier plan stratégique. Tour à tour, Alexandre de Navailles, Directeur général de KEDGE, Sylvie Jean, Directrice des Programmes, Marketing et Recrutement, Aurélie Dehling qui pilote la nouvelle direction Prospective et Idéation et Elisabetta Magnaghi, Directrice Générale Adjointe et Doyenne en charge des affaires académiques, ont ainsi pris la parole, face aux journalistes, abordant différents sujets liés à l’actualité de l’école. Cette conférence de presse de KEDGE était également l’occasion d’annoncer -entre autres- l’arrivée d’un nouveau visage à la tête du PGE.
En lien avec cet article : découvre notre page dédiée à KEDGE Business School, sur Thotis ! Fort de sa victoire lors du dernier challenge Ecricome -organisé à NEOMA Reims- avec KEDGE Marseille –« reflet de l’ambiance d’une école et de ce qu’elle propose en termes de vie étudiante » (selon son Directeur Général), l’école de management souhaitait marquer un point d’étape avant l’aboutissement de son plan stratégique, qui se concrétisera en 2025 : « Un plan stratégique est un temps long ; il définit une trajectoire plutôt qu’un objectif. En 2025, on présentera les résultats d’un plan stratégique déjà bien avancé. », déclare Alexandre de Navailles à ce propos.
En proie à certaines difficultés financières et à la grogne de son corps professoral, KEDGE a tenu à rappeler la solidité de son modèle, économique. À ce sujet, Alexandre de Navailles a souhaité souligner le caractère conjoncturel de la situation. Alexandre de Navailles le rappelle : KEDGE a massivement investi sur ses campus. Une cinquantaine de nouveaux professeurs et doctorants et de personnels ont également été embauchés en support pour l’alternance et la recherche d’emploi. Il évoque néanmoins les difficultés financières qui ont impacté son école, l’année précédente : « Les défis sont nombreux. L’inflation nous a fortement touchés, avec notamment 2,5 millions de charges en énergie. De plus, KEDGE a augmenté les salaires des collaborateurs, mais pas les frais de scolarité. En cela, 2023 a été une année complexe. » « Dans un monde globalisé et en mouvance, l’un des marqueurs générationnels qui impacte aujourd’hui les étudiants est l’obsolescence programmée des compétences. Il est donc indispensable de les former à l’IA, la géopolitique, aux transitions sociales… », déclare en préambule de sa présentation Alexandre de Navailles. Le Directeur général de KEDGE porte ainsi l’ambition d’inscrire l’école de management sur le long terme, en s’alignant sur les grands enjeux contemporains : « Être à l’heure ne suffit plus. Il faut désormais être en avance. », glisse-t-il face à la presse. L’identité de KEDGE, construite autour du « savoir être » et du « savoir-faire » a vu sa devise modifiée en « Let’s be the change », renforçant son impact face aux défis écologiques, technologiques et sociaux.
Parmi les grandes orientations et évolutions de ces dernières années, KEDGE a notamment ciblé l’accentuation de la formation continue, l’adaptation des programmes à la réalité de l’entreprise, une mise à l’honneur de l’expérience étudiante, la progression académique de la faculté ou encore la promotion de ses programmes. L’école a également mis l’accent sur la formation initiale, puisqu’elle a gagné 4% d’étudiants supplémentaires par rapport à l’année dernière. Par ailleurs, le Programme Grande Ecole de KEDGE est solidement établi entre la 8 et 9ème place des classements.
À lire aussi, sur Thotis : « J’aime la complexité de KEDGE, car c’est plus qu’une école de management » – entretien avec Alexandre de Navailles, DG de KEDGE : Lors de cette conférence de presse, KEDGE a annoncé un remaniement de sa direction générale. Aurélie Dehling transmet ainsi la direction du PGE de KEDGE à Céline Hay (encore en poste actuellement chez SKEMA, au poste de Directrice-Adjointe du PGE). Aurélie Dehling reste néanmoins dans le groupe KEDGE, puisqu’elle sera désormais Doyenne associée et directrice du nouveau département « Prospective et Idéation ». Cette cellule aura pour objet de « renifler le monde qui bouge, anticiper les secousses et anticiper l’apprentissage de demain », comme l’explique Aurélie Dehling. Ce volet innovant est une première en France pour une école de management. Sylvie Jean, qui fêtait sa première année en poste à KEDGE, devient désormais Directrice des Programmes, du Marketing et du Recrutement. « Nous devons nous mettre en capacité d’innover de façon plus importante », souligne Sylvie Jean, qui se donne pour objectif de renforcer l’hybridation, faire évoluer les spécialisations ou encore développer le campus de KEDGE Paris. Elisabetta Magnaghi, à la Direction Académique, aura pour mission de renforcer l’intégration des enjeux technologiques, d’IA et de RSE dans les programmes de KEDGE. Elle aura également pour objectif d’optimiser les ressources humaines ou encore de valoriser les différentes activités académiques, dont certains sujets de recherche.
La signature «Grow by Doing®», restera au centre de la pédagogie de KEDGE Business School, comme le souligne Alexandre de Navailles. Pour lui, apprendre aux étudiants à penser différemment et les équiper d’une série d’outils intellectuels leur permettra de s’inscrire dans les nouveaux enjeux, en « faisant, en créant ». En cela, le Programme Grande Ecole de KEDGE coïncidera directement avec cette ambition. L’école de management proposera ainsi des conférences « Thinking Out Loud », invitant les étudiants à se nourrir intellectuellement de conférences inspirantes et un cours immersif impactant «Penser 2050». Ce module offre une approche structurée pour envisager l’avenir, en mettant les étudiants au défi de créer des scenarii futuristes sur des thèmes sociétaux significatifs en appliquant les méthodes de prospective. Cette année, le sujet est dédié à l’égalité de genre dans le monde professionnel : « La France (du travail) en 2050 : toujours sexiste ? ». Le DG de KEDGE soutient son propos : « Savoir argumenter deviendra une compétence supplémentaire pour les étudiants du PGE de KEDGE. ». Pour répondre aux grands défis contemporains, KEDGE Business School a notamment mis en place un concours d’art oratoire obligatoire, ainsi que des expériences « permettant de faire évoluer les méthodes de management ». À ce propos, Alexandre de Navailles souligne : « Nos étudiants sont enrôlés dans un concours d’art oratoire obligatoire. Ils repoussent leurs habitudes et leur confort. »
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Aussi, l’offre de programmes post-bac sera renouvelée. Par le biais du système du “3+2 inside”, les gradés « licence » -Bachelor-, auront désormais la possibilité, dès la rentrée prochaine, de poursuivre leurs études vers des Masters spécialisés. En Bachelor, les étudiants de KEDGE pourront de renforcer leur découverte et immersion dans une spécialité, un semestre d’hybridation dans les schools de KEDGE sera proposé : Arts & Design, Wine & Spirits. De nouveaux cours seront également proposés : – Maths+ pour les étudiants qui ont suivi l’option maths en 1ère et terminale, avec la possibilité de double diplôme en 2ème année avec le CESI (école d’ingénieur) ou de poursuivre leurs études en finance. – Affaires immobilières : un double diplôme avec l’ESPI (gestion de patrimoine et immobilier) pour rejoindre ensuite le MS IMPI. Face à une concurrence de plus en plus accrue dans le monde de l’enseignement supérieur et l’arrivée de nouveaux acteurs, KEDGE compte augmenter sa compétitivité à l’international. Le DG de KEDGE explique : « Pour garder leur compétitivité à l’international, les formations axées autour du management en France doivent se spécialiser davantage ; c’est notre stratégie, en dernière année de Master notamment ».
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“Nous sommes loin de bannir l’IA dans notre pédagogie, car ce serait une mauvaise chose ; à l’instar de la suppression des calculatrices dans les salles de classe dans les années 70.”, souligne le Directeur général de KEDGE. Elisabetta Magnaghi ajoute : “Rendre obligatoire, dans tous les programmes post-bac, des cours d’IA, en plus des programmes hybrides, est l’une de nos orientations.”. L’un des objectifs de la business school, pour ces prochaines années, est donc de faire progresser l’esprit critique de ses étudiants. Parmi les autres leviers d’action caractérisés par l’école de management, on note le développement de formations hybrides, dans différents secteurs ; l’idée étant de croiser différents programmes de management, cybersécurité ou encore de consulting. En phase avec les attentes formulées par le monde économique, KEDGE souhaite « réorganiser la chaîne de valeurs académiques » ; pour ce faire, l’école compte adapter davantage ses formations aux besoins des entreprises et porter l’accent sur la recherche, venue s’ajouter aux piliers fondamentaux de KEDGE il y a quelques années. L’école de management, qui s’est donnée pour mission de former des “leaders conscients et engagés”, pourra relever ce défi au contact du monde professionnel, grâce à son large réseau de 300 entreprises partenaires.
Pour témoigner des effets de son Programme Grande École sur les étudiants, KEDGE avait invité un étudiant du PGE en Master 1 Comptabilité, Finance et Audit à Bordeaux, Gloire Mabanza. Au cours de cette conférence de presse, l’étudiant a ainsi détaillé son parcours d’études et son choix orienté vers le PGE de KEDGE. Passé par la classe prépa, Gloire avait pour ambition de poursuivre ses études au sein d’une école de commerce. Depuis son arrivée au sein de l’école de management, l’étudiant a ainsi pu profiter des différents dispositifs de KEDGE : de l’élaboration d’un projet associatif en passant par sa participation aux conférences « Thinking Out Loud » et à la comédie musicale de l’école, Gloire a également profité d’une expérience en journalisme télévisuel. Il témoigne ainsi : « Je me considère comme un étudiant-manager engagé, et même comme un ‘manager engagé’. » L’année prochaine, il espère profiter d’un échange international en Inde et concrétiser son parcours à KEDGE avec un double-diplôme en poche.
Un point d’étape dans le plan stratégique horizon 2025
Une année 2022-2023 « complexe »… KEDGE fait le point sur sa situation
KEDGE en phase avec les enjeux contemporains, met l’accent sur 7 piliers d’action
« On a focalisé l’ensemble du plan stratégique sur 7 priorités » – Alexandre de Navailles
Direction : Aurélie Dehling cède sa place à Céline Hay (ex-SKEMA) à la Direction du PGE
Une évolution dans les programmes et dans les méthodes d’apprentissage
Programmes hybrides, IA : une évolution générale des formations
Gloire, étudiant en M1 du Programme Grande Ecole de KEDGE Bordeaux, témoigne de son expérience étudiante
