Grandes écoles EESPIG : des étudiants exigeants et satisfaits, selon une étude FESIC x OpinionWay

Une enquête OpinionWay menée auprès de 13 000 personnes -étudiants et parents d’étudiants- révèle que les étudiants des écoles associatives de la FESIC privilégient la qualité académique et les perspectives d’insertion professionnelle dans leur choix d’orientation. Avec 82% de fierté d’appartenance du côté des étudiants et 96% de parents satisfaits, ce modèle d’enseignement privé non lucratif séduit, malgré une notoriété encore limitée.

La présence d’une formation sur Parcoursup constitue-t-elle un critère secondaire dans le choix des familles ? Découvrez les résultats de cette étude menée par OpinionWay

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Début décembre 2025, la FESIC a présenté les résultats d’une vaste enquête menée par OpinionWay sur les critères de choix dans l’enseignement supérieur. Trois publics ont été interrogés en octobre : près de 6 000 étudiants d’écoles FESIC, 6 800 de leurs parents, et 800 étudiants représentatifs de l’ensemble des jeunes Français.

L’objectif ? Comprendre ce qui guide vraiment les décisions d’orientation post-bac et mesurer la satisfaction vis-à-vis du modèle EESPIG (Établissements d’Enseignement Supérieur Privé d’Intérêt Général).

Premier enseignement : contrairement à l’idée que l’orientation se fait souvent par défaut, 8 étudiants membres de la FESIC sur 10 affirment avoir été « au clair » sur leur projet d’études au moment de choisir leur école. Parmi eux, plus d’un quart se disait même « très au clair » quant à leur orientation.

Ce niveau de certitude est comparable à celui observé dans l’échantillon national (82%), et grimpe même à 84% chez les étudiants de première et deuxième année des écoles membres de la FESIC, suggérant que les nouveaux arrivants ont mûri leur décision.

Lorsqu’on analyse les critères de choix, des différences frappantes apparaissent entre les étudiants des écoles membres de la FESIC et l’ensemble des étudiants français.

La reconnaissance et le sérieux du diplôme comptent pour 62% des étudiants FESIC, contre seulement 36% au niveau national. L’écart est similaire pour les perspectives d’insertion professionnelle : 60% pour les premiers, 40% pour les seconds.Troisième critère distinctif : les valeurs et le positionnement de l’école. Ce point est mentionné deux fois plus souvent par les étudiants FESIC (40%) que par l’échantillon national (22%). Plus encore, 84% des étudiants FESIC considèrent important que leur école soit engagée dans des missions utiles à la société.

À l’inverse, les étudiants de l’échantillon national citent davantage des critères pratiques : la proximité géographique arrive en 2ème position (39%) là où elle n’est que 6ème pour les étudiants des écoles membres de la FESIC (34%). Le coût de la formation pèse pour 29% des étudiants nationaux, mais seulement 7% des étudiants des écoles membres.

À découvrir également sur Thotis : notre épisode de DG sur écoute avec Jean Charroin, président de la FESIC 

Au-delà des critères académiques, la dimension humaine ressort comme fondamentale. Pratiquement tous les étudiants (96%) et leurs parents (98%) jugent essentiel que l’école ne considère pas les jeunes « juste comme un client ».

L’accompagnement individuel constitue également une priorité pour 93% des étudiants et 98% des parents. Ces chiffres témoignent d’un rejet de l’anonymat et d’une recherche d’établissements à dimension humaine.

Autre enseignement surprenant : la présence sur Parcoursup ne constitue un critère de choix que pour 26% des étudiants FESIC et 33% au niveau national. Ces chiffres montrent que la plateforme, bien qu’incontournable, n’est pas encore assez perçue comme un gage de qualité par les familles.

Le projet de loi de régulation de l’enseignement supérieur privé, attendu début 2026, devrait contribuer à clarifier le paysage et à mieux identifier les établissements d’intérêt général.

Les indicateurs de satisfaction sont particulièrement élevés. 96% des étudiants et 98% des parents estiment que l’école délivre un diplôme reconnu et sérieux. La pédagogie recueille aussi une large adhésion : 83% des étudiants (90% des parents) jugent que la formation équilibre bien théorie et pratique.

Sur le plan de la professionnalisation, 97% des étudiants FESIC ont effectué un stage ou une alternance (contre 82% au niveau national). Résultat : 91% se sentent préparés à devenir des professionnels compétents.Mais l’école ne se limite pas à former des employables.

Pour 83% des étudiants, elle « aide à se construire en tant qu’individu ». Du côté des parents, 92% estiment qu’elle favorise l’épanouissement personnel de leur enfant.

« Cette grande consultation montre que les étudiants sont en quête d’établissements qui proposent un projet global, alliant excellence académique, professionnalisation et véritable accompagnement humain. Ils ne cherchent pas seulement un moyen d’obtenir un emploi, mais une expérience formatrice qui donne du sens à leur parcours et dont ils resteront fiers tout au long de leur carrière », souligne Laure Viellard, vice-présidente de la FESIC aux côtés de Caroline Roussel DG de l’IESEG.

L’attachement des étudiants à leur école est manifeste : 82% d’entre eux se déclarent fiers de leur établissement, dont 36% “très fiers”. La satisfaction parentale atteint quant à elle 96%.

Si c’était à refaire, 84% des étudiants opteraient pour le même choix (90% chez les bac+1/2), et 95% des parents recommanderaient ce modèle d’école à d’autres familles. La projection dans l’avenir confirme cet attachement : 88% des étudiants pensent mentionner leur école dans 10 ans quand ils conseilleront un jeune, et 76% lorsqu’ils évoqueront ce qui les a construits.

Malgré ces résultats positifs, la qualification EESPIG souffre d’un déficit de notoriété. Avant leur entrée dans l’enseignement supérieur, 58% seulement des étudiants et parents connaissaient cette qualification (64% pour les nouveaux entrants).

Plus préoccupant : près d’un étudiant sur cinq croit que les frais de scolarité servent à rémunérer des actionnaires ou propriétaires, alors que les EESPIG sont par définition des établissements non lucratifs où toutes les ressources sont réinvesties dans l’enseignement, la recherche et l’accompagnement.

« Les résultats de cette consultation nous obligent. Nous sommes très satisfaits de la fierté de nos étudiants d’étudier dans nos établissements et nous nous devons de poursuivre la qualité de l’enseignement proposé. Aussi, notre modèle de grande école à but non lucratif, même s’il est plébiscité, est encore trop peu connu. Nous devrons renforcer la communication pour expliquer les atouts de notre modèle privé en contrat avec l’État », reconnaît Jean Charroin, président de la FESIC.

Créée en 1969 et première fédération de grandes écoles associatives en contrat avec l’Etat, la FESIC rassemble 30 écoles d’ingénieurs, de management, d’arts et de sciences humaines, qui forment chaque année plus de 80 000 étudiants et apprentis. La FESIC promeut un modèle d’établissement d’enseignement supérieur privé non lucratif, en contrat avec l’État (établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général – EESPIG), alliant formations de qualité, débouchés professionnels rapides, contribution à l’effort national de recherche et ancrage local avec le monde de l’entreprise.