NEOMA Business School choisit de capitaliser sur les forces préexistantes de ses deux programmes post-bac en les fusionnant. Le mariage du CESEM et du Global BBA, bachelors en 4 ans, donne ainsi naissance à un seul et même nouveau diplôme labellisé “Global BBA”, effectif dès septembre 2025. Par Valentine Dunyach
En lien avec cet article : regards croisés de Charles, Juliette et Quentin, 3 étudiants en échange à Dublin avec NEOMA : Une semaine après la rentrée commune des étudiants en CESEM et Global BBA promotion 2024-2025, NEOMA Business School annonce fusionner ses deux diplômes post-bacs pour créer le nouveau “Global BBA”. En mariant ses deux Bachelors en 4 ans, l’école de management souhaite capitaliser sur les atouts des deux formations et faire gagner encore davantage son offre de formations post-bac en lisibilité. La fusion de ces deux cursus axés autour de l’international qui deviennent désormais le “Global BBA” sera effective dès la rentrée prochaine, en septembre 2025. Le nouveau programme, qui sera proposé à Reims, Rouen et Paris, s’articulera autour d’une voie générale et d’un parcours en double-diplôme. Le nouveau cursus, particulièrement flexible, s’articulera autour d’une voie générale et d’un parcours en double-diplôme intitulé “Parcours CESEM Global Double Degree”. Une manière de vivre une expérience académique à l’international de deux façons : soit par le biais d’un semestre en échange au sein de partenaires académiques prestigieux dans plus de 60 pays, soit via le réseau des 23 double-diplômes du CESEM. “Ce nouveau programme est issu de la fusion de deux programmes d’excellence. Nous avons veillé à rassembler en un seul cursus toutes les opportunités pédagogiques et toutes les forces qui ont fait la valeur au fil du temps du CESEM et du Global BBA actuels”, rappelle Molka Abbes, directrice du GBBA. Les étudiants qui suivront ce programme pourront personnaliser leur parcours d’études grâce aux nouveaux ajustements prévus par l’école et conjuguer les atouts des deux cursus initiaux. Parmi les dispositions différenciantes au sein des parcours : – Ils auront le choix entre un parcours 100 % en anglais et un parcours bilingue ; – Pour ceux inscrits dans la “voie générale”, ils pourront suivre un à deux semestres en échange académique à l’international (soit une durée de 6 mois à 1 an) au sein d’établissements de partenaires prestigieux, répartis dans plus de 60 pays ; – Pour les étudiants inscrits dans le “parcours double-diplôme”, ils seront amenés à suivre deux années en double-diplôme dans l’une des 23 institutions partenaires, assorties d’une période de stage à l’international ; – Ils auront la possibilité de suivre jusqu’à 18 mois de stages en France et à l’international, répartis sur l’ensemble du cursus ; – Ils auront l’opportunité, d!s la première année, de prendre part à des projets et des stages afin de renforcer les compétences pratiques autrement appelées “soft skills” ; – Tous les étudiants du nouveau GBBA enrichiront leurs compétences en humanités, mathématiques, data, IA, RSE ou encore en géopolitique tout au long du programme ; Les étudiants ayant choisi la voie générale auront la possibilité de suivre leur 4ème année en apprentissage. Au fil de ces 4 années de Bachelor, les étudiants du nouveau GBBA de NEOMA auront l’occasion d’explorer les grands enjeux TSE, IA, géopolitique et Data ; des enseignements renforcés dans l’ensemble des programmes de l’école de management. Pionnière, NEOMA a été la première école de management de l’hexagone à créer, en 1974, le CESEM, programme post-bac ayant un positionnement résolument international et un format 2+2 particulièrement novateur, comprenant 2 ans à NEOMA et 2 ans en double diplôme international. L’appellation “Global BBA” a aujourd’hui le vent en poupe, et les BBA fleurissent depuis plusieurs années dans d’autres Business School françaises. Ce format de diplôme en 4 ans est particulièrement prisé par les étudiants se projetant vers l’international. En créant le label “GBBA”, appellation lisible et compréhensible en France comme à l’international, NEOMA a misé sur les forces de ses deux programmes post-bac. Le recrutement étudiant, pour le nouveau Global BBA dessiné par NEOMA, continuera de se faire par le biais du Concours SESAME. Une voie de recrutement cohérente avec la nature du programme, encore davantage axé vers l’international. Ce nouveau programme entre ainsi en correspondance directe avec les critères relatifs à la banque d’épreuves SESAME, comme le précise Delphine Manceau, directrice générale de NEOMA Business School : “Ce nouveau programme affiche un positionnement très international, cohérent avec l’offre de la banque d’épreuves SESAME dont nous sommes un membre historique. Nous souhaitons développer notre attractivité auprès des candidats internationaux tout en demeurant toujours aussi compétitif vis-à-vis des bacheliers français.”, explique-t-elle. La fusion de ces deux formations représente aussi, pour l’école de management, un moyen de clarifier son offre de formations post-bac auprès de la cible étudiante française comme internationale. Tous deux attractifs, les programmes Bachelors en 4 ans attirent des profils d’étudiants similaires. Le nouveau diplôme post-bac proposé par NEOMA se dote de contours particulièrement attractifs pour la cible internationale. Par ailleurs, Delphine Manceau détaille les similarités qui existaient déjà entre ces deux programmes emblématiques de NEOMA : “Il est aussi vrai que de nombreux étudiants candidataient souvent en même temps pour ces deux diplômes en 4 ans, tous deux axés vers l’international. Nous étions de plus en plus souvent confrontés à des candidats ayant du mal à choisir entre notre GBBA et notre CESEM », explique Delphine Manceau. Il nous est alors apparu évident que nous devions réunir le meilleur de nos deux cursus pour créer un programme unique”, déclare-t-elle. “L’enseignement supérieur est un secteur de plus en plus concurrentiel aujourd’hui. Des établissements affiliés au ministère du travail sont parfois confondus avec ceux affiliés au ministère de l’enseignement supérieur.”, se désole Delphine Manceau. Il est essentiel, à ses yeux, de clarifier la nature des diplômes et des établissements qui les délivrent, pour les familles d’étudiants : “Notre secteur évolue assez vite, pour plusieurs raisons : notamment via le développement d’établissements et de structures à but lucratif, très éloignés de l’enseignement supérieur et plutôt rattachées au ministère du Travail. Cela engendre beaucoup de confusion dans l’esprit des familles et intensifie la concurrence.” Et d’ajouter, notifiant l’évolution du secteur ces dernières années : “Avant, nous pensions qu’il existait deux mondes séparés ; d’un côté les universités et les grandes écoles et de l’autre côté les organismes de formation dépendant du ministère du travail. Depuis le développement de l’apprentissage, ces deux mondes se rapprochent et les familles n’ont plus une vision très claire de la valeur des programmes proposés.” Au sujet de l’orientation post-bac, Delphine Manceau conseille aux lycéens en classe de Terminale de s’informer le mieux possible, à la fois sur l’établissement et sur le diplôme visé : “Le plus important est selon moi de prendre le temps de faire son choix sur Parcoursup, en analysant le plus justement et avec précision les formations qui vous intéressent et l’établissement dans lequel elles sont dispensées.” Consciente des évolutions du secteur et de la concurrence qui y prévaut, Delphine Manceau, directrice de la business school, souligne l’importance, pour une école de management du rang de NEOMA Business School, de clarifier son offre de formation post-bac et de communiquer sur son modèle d’excellence d’association à but non lucratif. Au sein de la CDEFM, Delphine Manceau a pour rôle de piloter la communication des grandes écoles de management françaises auprès du grand public, mais aussi des entreprises : “Nous pensons, au sein de la CDEFM, qu’il est important de faire entendre la voix des écoles de management. Il reste un travail à faire en expliquant quel est notre statut et sa particularité. Un grand nombre des écoles de management se révèle être à but non lucratif. Notre mission d’éducation, les éléments compris dans les frais de formation, etc. doivent encore être expliqués. Une autre mission parallèle à celle-ci est la défense du modèle de la prépa et la valorisation de l’apprentissage au sein de celle-ci.” À lire aussi, sur Thotis : notre page dédiée au BBA, Bachelor in Business Administration :
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Les étudiants seront recrutés via la banque d’épreuves SESAME
Une meilleure lisibilité pour les familles dans l’offre de formation post-bac
Imposer sa différenciation face aux organismes de formation à but lucratif
