Exemple de CV d’une étudiante admis à NEOMA en AST

Un CV pour candidater à NEOMA en AST n’est pas un exercice de design. C’est un document de sélection : il doit permettre au jury de comprendre rapidement ton niveau, ta capacité de travail et la cohérence de ton parcours avec une entrée en Programme Grande École via ECRICOME Tremplin. Concrètement, un bon CV se lit vite (structure claire), mais résiste aussi à une lecture attentive : expériences compréhensibles, signaux crédibles, engagements cohérents.

Dans cet article, on s’appuie sur un exemple de CV d’une candidate admise à NEOMA : un profil “gestion/organisation”, passé par un DUT GEA, puis un DUETI à l’étranger (Budapest), avec des expériences mêlant communication/marketing, service et encadrement (animation), et une densité associative réelle (déléguée, conseil, BDE/BDA). L’objectif est simple : comprendre pourquoi ce type de CV fonctionne en AST, et comment t’en inspirer sans surjouer ni “inventer une vie”.

Si tu veux gagner du temps sur la structure, tu peux aussi utiliser le Générateur de CV – AST de Thotis : tu renseignes tes informations, tu obtiens une base claire, puis tu la retravailles pour l’adapter à ton histoire (c’est cette personnalisation qui fait la différence).

Même si NEOMA recrute des profils très variés via ECRICOME Tremplin, le CV doit envoyer des signaux assez constants : rigueur, lisibilité, cohérence, et capacité à se projeter dans un parcours exigeant (cours, stages, éventuellement alternance, international, vie associative).

1) Une trajectoire académique claire et progressive
Dans l’exemple, le parcours est lisible : DUT GEA (socle gestion/management), puis DUETI avec un semestre à l’étranger, et des enseignements orientés business (entrepreneurship, marketing simulation, logistic & sales management…). Pour un jury, c’est un message simple : le niveau est cohérent, et la candidate a déjà évolué dans des contextes académiques structurés.

2) Des expériences “preuves”, pas des lignes
Le CV présente des expériences où l’on comprend ce qui a réellement été fait : communication (réseaux sociaux/blog), création de contenu (vidéo), marketing (prospection, étude de marché), mais aussi des expériences plus “terrain” (restaurant, animation). Le point important n’est pas le prestige : c’est la capacité à montrer des compétences concrètes (organisation, relationnel, autonomie, fiabilité).

3) Une ouverture internationale crédible
Le DUETI à Budapest n’est pas un “voyage” : c’est un élément structurant du parcours, avec des cours et un cadre universitaire. Ce type de signal est utile à NEOMA, parce que l’école valorise l’international — à condition qu’il soit présenté sobrement, comme une expérience académique réelle.

4) De l’engagement et des responsabilités
Le CV met en avant des rôles précis : déléguée de promotion, membre du conseil de l’IUT, implication BDE (événementiel/partenariats), création d’un pôle au BDA. Ce que le jury lit derrière : capacité à prendre une place, à gérer des sujets concrets, et à s’investir dans un collectif (ce qui compte beaucoup dans une école où la vie étudiante est structurante).

1) Le CV est simple, hiérarchisé, et “scannable”
On voit tout de suite les blocs : formations, expériences, engagements, langues, loisirs, divers. Cette lisibilité est un avantage direct en sélection : elle réduit l’effort de lecture et augmente la compréhension immédiate du profil.

2) Il assume un profil “polyvalent” sans se disperser
Le CV mélange stage en communication/marketing, expérience en restauration, animation, engagements étudiants. Bien présenté, ce mélange raconte une réalité : une personne capable de s’adapter à plusieurs environnements, de tenir des contraintes de planning, et de porter des responsabilités. C’est typiquement compatible avec une entrée en PGE où il faut être opérationnel rapidement.

3) Il donne des signaux de maturité sans discours
Le BAFA, l’animation, l’encadrement d’enfants, les responsabilités étudiantes : ce sont des marqueurs de maturité “par les faits”. Un jury n’a pas besoin d’un paragraphe “je suis dynamique” si les expériences le montrent déjà.

4) Il traite les centres d’intérêt comme des preuves
Équitation (niveau/galop, compétition), handball (club/championnat), scouts (durée), voyages : ici, les loisirs ne sont pas décoratifs. Ils décrivent une régularité, un engagement dans la durée, et parfois une dimension collective.

En une lecture rapide, ce CV raconte : un socle gestion solide (GEA), une expérience internationale académique (DUETI), des expériences opérationnelles (communication/marketing + jobs), et une implication étudiante structurée.

Pour un jury NEOMA, c’est lisible : la candidate peut suivre un programme exigeant, sait travailler, et a déjà des preuves de sérieux et d’engagement — sans que le CV ait besoin d’en faire trop.

Étape 1 — Choisir un axe de lecture
Exemples d’axes qui fonctionnent bien en AST :

• “Parcours gestion → professionnalisation → projection en école”
• “Parcours académique + engagement → leadership et collectif”
• “Parcours polyvalent → adaptabilité → ambition structurée”

L’idée n’est pas d’écrire cette phrase dans le CV, mais de l’utiliser pour hiérarchiser.

Étape 2 — Garder une structure classique

• Formation
• Expériences professionnelles
• Engagements / responsabilités
• Compétences & langues
• Centres d’intérêt (si ça apporte un signal)

Étape 3 — Réécrire chaque expérience en mode “preuves”
Pour chaque expérience, vise :

• Action (ce que tu fais)
• Livrable (ce qui sort)
• Contexte (type d’organisation, public, équipe, rythme)
• Outil (si pertinent : Excel, Canva, CRM, etc.)

Étape 4 — Cohérence CV ↔ dossier ↔ oral
Le CV doit raconter la même trajectoire que ta motivation à l’oral : mêmes priorités, mêmes “preuves”, même logique de projection dans le PGE.

• CV trop dense : tout devient illisible, même si c’est “riche”.
• Expériences floues : “aide”, “participation”, “découverte” sans tâches concrètes.
• Compétences décoratives : outils listés mais jamais reliés à une expérience.
• Centres d’intérêt génériques : “voyages / cinéma” sans aucun détail (ça ne prouve rien).
• Aucune hiérarchie : si tout est au même niveau, le jury ne sait pas ce que tu veux mettre en avant.

Un générateur est utile pour gagner du temps sur la structure, mais il ne remplace pas le fond. Une méthode efficace :

1. Générer une base structurée (par exemple avec le Générateur de CV – AST de Thotis).
2. Supprimer les formulations génériques.
3. Ajouter tes preuves (livrables, contexte, résultats).
4. Aligner l’ensemble avec ton dossier et ton oral.

Le bon objectif n’est pas de produire un CV “parfait”. C’est de produire un CV clair, cohérent et démonstratif — exactement ce que recherche un jury AST.