Devenir Psychomotricien : missions, salaire…
Tu t’intéresses au développement moteur, au bien-être psychocorporel et à l’accompagnement des personnes fragiles ? Le métier de psychomotricien est-il fait pour toi ? Comment se déroule une séance, quelles sont les missions au quotidien, le salaire en début de carrière ou encore les compétences indispensables pour exercer ce métier du soin ?
Dans ce guide complet, tu découvriras les réalités du métier, ses débouchés et les études en psychomotricité pour y accéder. De plus, tu pourras vérifier si ce projet te correspond grâce au Test des métiers Thotis. Enfin, nous t’accompagnons pas à pas pour comprendre comment réussir ton orientation dans le paramédical.
Suis-je fait pour devenir Psychomotricien ?
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Quel niveau d’études faut-il viser pour devenir psychomotricien ?
Pour devenir psychomotricien, tu dois obtenir le Diplôme d’État (DE) de psychomotricien. Ce diplôme se prépare en trois ans après le bac, dans un Institut de Formation en Psychomotricité (IFP). Le niveau visé est donc un Bac +3. Cependant, l’accès peut être sélectif et certaines écoles demandent une solide motivation ainsi qu’une bonne préparation aux épreuves d’admission.
Quelles formations post-bac sont les plus adaptées pour devenir psychomotricien ?
Pour intégrer un IFP, tu dois passer par la plateforme Parcoursup. Les candidats postulent directement après le bac. Les bacs généraux, surtout avec des spécialités scientifiques, sont appréciés. De plus, certaines voies comme le pass ou les licences STAPS, psychologie ou sciences peuvent être utiles si tu veux renforcer ton dossier et développer des bases solides en anatomie, développement moteur ou sciences humaines.
L’alternance est-elle possible et recommandée pour se former au métier de psychomotricien ?
La formation au Diplôme d’État de psychomotricien ne se fait pas en alternance. Les IFP proposent un programme composé de cours théoriques, de travaux pratiques et de stages encadrés. Ces stages, réalisés dans différents secteurs (hôpital, pédiatrie, gériatrie, psychiatrie…), te permettent de développer des compétences professionnelles essentielles.
Quelles compétences sont indispensables pour réussir comme psychomotricien ?
Le psychomotricien doit maîtriser l’observation clinique, l’analyse du développement psychomoteur et l’évaluation des troubles. De plus, il doit faire preuve d’écoute, d’empathie, de créativité et d’une bonne coordination corporelle. Enfin, il doit savoir adapter ses médiations (jeux, relaxation, activités corporelles) selon l’âge et les besoins des patients.
Quelle est la différence entre un psychomotricien et un psychologue ?
Le psychomotricien travaille sur le lien entre le corps, les émotions et les processus cognitifs. Il propose des médiations corporelles pour améliorer la gestuelle, le tonus, l’équilibre ou la relation à l’environnement.
Le psychologue, lui, intervient principalement sur les aspects psychiques, émotionnels et comportementaux, à travers l’entretien clinique, l’analyse ou la psychothérapie. Les deux métiers se complètent mais n’ont pas les mêmes champs d’action.
Quel est le salaire d’un psychomotricien ?
Le salaire d’un psychomotricien débutant se situe autour de 1 700 € net par mois dans la fonction publique hospitalière. En structure privée, la rémunération peut varier selon l’établissement. En libéral, les revenus dépendent du nombre de consultations, mais la carrière peut devenir plus rémunératrice après quelques années.
La maîtrise de l’anglais est-elle indispensable pour devenir psychomotricien ?
La maîtrise de l’anglais n’est pas indispensable pour exercer comme psychomotricien. Cependant, elle peut aider pour accéder à des articles scientifiques, participer à des formations internationales ou travailler dans certaines structures accueillant un public étranger.
Dans quels secteurs peut travailler un psychomotricien ?
Le psychomotricien exerce dans de nombreux secteurs : hôpitaux, centres médico-psychologiques (CMP), IME, crèches, EHPAD ou encore établissements spécialisés. Il peut aussi travailler en cabinet libéral. Cette diversité permet d’intervenir auprès d’enfants, d’adultes ou de personnes âgées selon les besoins.
Quel est le rythme de travail d’un psychomotricien ?
Le rythme varie selon le lieu d’exercice. En structure, les horaires sont souvent réguliers. En libéral, le psychomotricien organise lui-même son planning, ce qui peut entraîner des journées plus longues. Le métier demande de l’énergie, de la disponibilité et une capacité à adapter les séances selon les patients.
Quelles sont les missions principales d’un psychomotricien ?
Le psychomotricien évalue le développement psychomoteur et identifie les troubles (motricité, tonus, attention, coordination). Ensuite, il propose un projet thérapeutique personnalisé. Il anime des séances individuelles ou collectives pour favoriser la détente, améliorer les capacités motrices ou renforcer la confiance corporelle. Enfin, il collabore avec les équipes médicales et éducatives pour accompagner au mieux chaque patient.
Choisir un métier comme celui de psychomotricien, c’est avant tout comprendre si cette voie correspond à ta manière d’accompagner les personnes, d’observer le développement psychocorporel et d’agir sur les liens entre corps, émotions et cognition. Avant de t’engager dans des études paramédicales exigeantes et un cursus professionnalisant en psychomotricité, il est essentiel d’identifier tes forces, tes motivations et ton profil professionnel. Le Test des métiers Thotis t’aide à y voir plus clair. En quelques minutes, il t’indique si tu es plutôt fait pour l’observation clinique, la relation thérapeutique, l’accompagnement psychomoteur ou encore la gestion de situations sensibles auprès d’enfants, d’adultes ou de personnes âgées.
Découvre le métier fait pour toi !
Le psychomotricien accompagne les patients lorsque leur développement psychomoteur présente des difficultés. Il évalue d’abord les besoins grâce à des bilans psychomoteurs, qui permettent de comprendre le tonus, la coordination, l’équilibre, l’attention ou encore la relation au corps. Cette étape est essentielle, car elle oriente tout le projet thérapeutique.
Ensuite, il conçoit et mène des séances de rééducation ou de thérapie psychomotrice. Ces séances utilisent des médiations variées comme le jeu, la relaxation, les activités rythmiques, les parcours moteurs ou l’expression corporelle. Elles visent à renforcer la confiance corporelle, améliorer la gestuelle ou réguler les émotions.
Le psychomotricien travaille également en étroite collaboration avec les équipes médicales, éducatives et sociales. Cette coopération permet d’ajuster les prises en charge et d’assurer la continuité du suivi. Enfin, il informe les familles, accompagne les aidants et participe à la prévention des troubles psychomoteurs dans différentes structures.
Le salaire d’un psychomotricien dépend du lieu d’exercice, de l’expérience et du statut. Dans la fonction publique hospitalière, un débutant gagne environ 1 700 € net par mois. Ce montant évolue avec l’ancienneté et les grades, ce qui permet d’atteindre un revenu plus élevé au fil des années.
En établissements privés, la rémunération peut varier. Certains centres associatifs, cliniques ou structures médico-sociales proposent des salaires légèrement supérieurs selon les conventions collectives. Par ailleurs, en libéral, les revenus dépendent du nombre de séances réalisées, des tarifs appliqués et de la patientèle. Ce mode d’exercice peut devenir plus rémunérateur après quelques années, lorsque l’activité est stabilisée.
Enfin, le développement de nouvelles structures spécialisées et l’augmentation des besoins en soins psychocorporels créent des opportunités permettant parfois d’améliorer la rémunération grâce à une expertise spécifique ou à la diversification des médiations proposées.
Le quotidien d’un psychomotricien est rythmé par des activités variées, centrées sur l’observation, la relation et l’accompagnement thérapeutique. Il commence souvent par la préparation des séances, l’analyse des bilans et l’adaptation des objectifs pour chaque patient. Cette organisation lui permet de proposer des interventions cohérentes et personnalisées.
Au fil de la journée, il anime des séances individuelles ou collectives. Elles peuvent inclure des jeux moteurs, des exercices de relaxation, des parcours corporels ou des activités favorisant l’attention et la coordination. Chaque séance demande de la créativité et une capacité à ajuster les médiations selon l’état émotionnel ou physique du patient.
Il consacre également du temps aux échanges avec les familles, l’équipe médicale ou les professionnels du secteur éducatif. Cette communication est essentielle pour coordonner les prises en charge. Enfin, il note les évolutions observées pour affiner progressivement le projet thérapeutique.
Le métier de psychomotricien offre plusieurs perspectives d’évolution, notamment grâce à la diversité des publics et des structures où il peut exercer. Avec l’expérience, il peut se spécialiser dans des domaines comme la pédiatrie, la gériatrie, la psychiatrie ou les troubles neurodéveloppementaux. Ces spécialisations lui permettent de développer une expertise recherchée et d’intervenir dans des équipes pluridisciplinaires.
De plus, certains psychomotriciens choisissent d’évoluer vers des missions de coordination ou de référent clinique au sein d’établissements médico-sociaux. D’autres se tournent vers la formation ou l’enseignement en IFP pour accompagner les nouvelles générations de professionnels.
Enfin, il est possible d’élargir son champ d’intervention en développant des médiations spécifiques (relaxation, psychomotricité aquatique, approche sensorielle) ou en ouvrant un cabinet en libéral. Ces choix permettent d’accroître son autonomie et d’adapter sa pratique à ses intérêts professionnels.
Le métier de psychomotricien s’exerce dans des environnements variés, ce qui permet d’adapter sa pratique selon ses centres d’intérêt et les besoins des patients. En établissements de santé (hôpitaux, services de pédiatrie, gériatrie ou psychiatrie), il intervient auprès de personnes présentant des troubles moteurs, émotionnels ou cognitifs. Ces structures offrent un cadre pluridisciplinaire stimulant.
Dans le secteur médico-social, il travaille dans des IME, MAS, EHPAD, ou des centres spécialisés. Ces contextes lui permettent d’accompagner des publics très différents : enfants en situation de handicap, personnes âgées, adultes avec troubles psychiques. Il y développe souvent un suivi régulier et individualisé.
Le psychomotricien peut aussi exercer en cabinet libéral. Ce mode de pratique donne plus d’autonomie dans l’organisation des séances, des horaires et des médiations utilisées. Enfin, certaines collectivités ou structures éducatives font appel à lui pour des actions de prévention ou de soutien au développement psychomoteur.
Le secteur de la psychomotricité évolue rapidement, notamment grâce à l’élargissement des besoins en accompagnement psychocorporel dans les domaines de la santé, de l’éducation et du médico-social. Les troubles du développement, le vieillissement ou encore la santé mentale renforcent la demande de professionnels capables d’agir sur le lien entre corps et émotions.
L’intelligence artificielle commence également à transformer certains aspects du métier. Elle propose des outils d’analyse ou de suivi qui aident à mieux comprendre les évolutions motrices ou attentionnelles des patients. Ces technologies peuvent faciliter l’observation ou la préparation des séances, tout en offrant de nouvelles pistes d’évaluation.
Cependant, la relation thérapeutique reste au cœur du travail du psychomotricien. L’IA ne remplace pas la présence, l’écoute ou la sensibilité clinique indispensables à la pratique. Elle soutient plutôt le professionnel en lui permettant de consacrer davantage de temps à l’accompagnement et à la créativité dans les médiations.
Pour devenir psychomotricien, il faut obtenir le Diplôme d’État (DE) de psychomotricien, préparé en trois ans dans un Institut de Formation en Psychomotricité (IFP). L’accès se fait via Parcoursup, avec une sélection basée sur le dossier, la motivation et parfois des épreuves complémentaires. Les profils venant des filières générales, notamment avec des enseignements scientifiques ou liés aux sciences humaines, sont souvent privilégiés.
Le programme combine enseignements théoriques (anatomie, psychologie, développement psychomoteur, neurosciences), travaux pratiques et stages cliniques en milieu hospitalier ou médico-social. Ces stages jouent un rôle essentiel, car ils permettent d’acquérir les compétences nécessaires à l’évaluation et à la prise en charge psychomotrice.
Après l’obtention du diplôme, certains professionnels choisissent de compléter leur formation par des certifications ou médiations spécialisées (relaxation, psychomotricité aquatique, approches sensorielles). De plus, il est possible de poursuivre des études universitaires, notamment en master de psychologie ou en sciences du mouvement, pour renforcer ses connaissances ou préparer une orientation vers la recherche ou la formation.
Choisir un métier comme celui de psychomotricien, c’est comprendre si cette voie correspond vraiment à ta manière d’accompagner, d’observer et de prendre soin des personnes à travers le mouvement, les émotions et la relation au corps, ainsi qu’à tes attentes pour l’avenir. Le Test d’orientation Parcoursup by Thotis t’aide à faire ce point en quelques minutes. De plus, il te permet de visualiser plus clairement si tu es plutôt à l’aise avec l’observation clinique, la relation thérapeutique, la gestion de situations sensibles ou encore la collaboration avec une équipe pluridisciplinaire. Enfin, cet outil gratuit t’aide à cibler les formations les plus adaptées à ton projet dans le domaine de la psychomotricité et à préparer sereinement ton projet Parcoursup.
Découvre le parcours post-bac fait pour toi pour devenir psychomotricien !
