Thotis a rencontré Clément Quimbre, étudiant à l’IÉSEG et chanteur évoluant sous le nom d’artiste “Lil Fleeky”. Dans cet entretien, le jeune homme de 18 ans évoque son choix de suivre des études supérieures à l’IÉSEG et celui de s’inscrire dans un parcours aménagé, ouvert aux étudiants entrepreneurs.

Par Valentine Dunyach

D’ici quelques semaines, Clément fera sa rentrée en deuxième année à l’IÉSEG -grande école de management post-bac-, dans un parcours aménagé. L’étudiant a en effet choisi de suivre un cursus d’études spécifique ouvert aux étudiants-entrepreneurs, lui offrant la possibilité de pratiquer professionnellement son activité autour de la musique, en parallèle de ses études.

À 18 ans, son baccalauréat en poche, l’étudiant intégrait ainsi l’année dernière la grande école de management post-bac lilloise, qui proposait un aménagement de cursus par le biais d’un parcours dédié aux “étudiants-entrepreneurs”. Thotis a rencontré Clément, étudiant à l’IÉSEG et chanteur ; l’occasion d’échanger avec lui sur son quotidien, entre gestion de son activité artistique et cursus exigeant en école de management.

 

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L’IÉSEG : un choix d’orientation motivé par la cohérence de son projet professionnel

L’IÉSEG est apparu comme le meilleur compromis aux yeux de Clément, qui souhaitait suivre un cursus d’études supérieures exigeant et reconnu, sans pour autant abandonner sa pratique artistique. Il nous confie avoir découvert l’école de management à travers le témoignage valorisant d’un ami plus âgé, passé par l’IÉSEG : “Je connaissais un ami qui avait suivi ce parcours, il m’en a parlé et m’a confié que le parcours d’études était intensif mais de qualité.”

Son titre de première école de management post-bac de France et son parcours aménagé ouvert aux étudiants-entrepreneurs ont convaincu Clément de s’orienter vers l’IÉSEG.

Les pieds sur terre, Clément nous partage sa vision réaliste de l’industrie musicale, écosystème dans lequel il souhaite évoluer : “Dans la musique, le commerce est le plus important.”, constate l’étudiant et chanteur. Il poursuit : “Ce qui m’a attiré dans le parcours aménagé proposé par l’IÉSEG pour les étudiants-entrepreneurs, c’était d’abord de pouvoir comprendre cette “zone d’activité de l’ombre” commerciale de l’industrie musicale. Les gens dans l’ombre -l’entourage de l’artiste- ont une incidence importante dans une carrière.”.

“J’ai toujours dit à ma mère que je voulais être un ‘entrepreneur-chanteur’ : entrepreneur le jour et artiste les week-ends et en vacances”

Même s’il a choisi se lancer dans un parcours d’études de management long et exigeant, Clément poursuit l’ambition de pouvoir continuer en parallèle sa passion. Une manière pour lui, comme il nous le confie, de s’armer dans l’industrie musicale sans abandonner les études. Loin de là.

Soutenu par une famille aimante, Clément se considère “bien entouré”. Il a, depuis toujours, dialogué avec ses parents concernant à la fois son ambition de carrière dans la musique comme dans l’entrepreneuriat. Il partage : “Les études restent mon plan A, et la musique mon plan B. J’ai toujours dit à ma mère que je voulais être un ‘entrepreneur-chanteur’. Pour résumer, j’aimerais avoir une vie d’entrepreneur le jour et faire mes tournées et mes concerts pendant mes vacances et mes week-ends. Et je crois beaucoup à ce projet !”. Et précise le choix de cette double-carrière idéale, selon lui : “Le milieu de la musique est tellement éphémère ; grâce aux études, je garde toujours un pied dans le réel.”

Dans cinq ans, il se voit créer une entreprise ; il a d’ailleurs déjà commencé à le faire, par le biais de son projet musical : “Je possède déjà une petite start-up, qui grandit.”. 

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Une passion pour la musique qui ne l’a jamais quitté   

Né dans une famille de mélomanes, Clément a été tôt familiarisé à l’apprentissage de la musique. Il explique comment cette passion artistique a vu le jour, au sein de son cercle familial : “Mon grand-père est musicien et je dois dire qu’il a été ma toute première source d’inspiration. Quand je le voyais jouer, petit, ça m’impressionnait. Cela m’a poussé à m’intéresser à la guitare. J’ai donc commencé la musique à 5 ou 6 ans avec le piano, puis enchaîné avec la basse -celle de mon grand-père- et ai enfin testé la batterie.”, se souvient-il.

Clément a débuté il y a trois ans à composer ses propres musiques et s’est rapidement entouré d’une équipe de deux personnes, à savoir son manager et son chef de projet. Il traduit ce besoin de s’entourer de professionnels de la musique, très tôt, de cette manière : “J’avais conscience de l’importance de m’entourer d’un groupe de personnes qui m’aident dans l’organisation et la construction de ma carrière.”

Épaulé par des sponsors et par son équipe, il participe notamment, en tant qu’artiste indépendant, à des festivals et réalise, grâce au travail collaboratif des personnes qui l’accompagnent, ses propres clips.

Une première représentation scénique à l’âge de 8 ans en interprétant Bohemian Rhapsody de Queen

Évoquant sa toute première représentation publique devant plusieurs centaines de personnes à l’âge de seulement 8 ans, Clément se souvient : “C’était une expérience sympa, mais 800 personnes, ce n’est pas si énorme que ça !”, raconte-t-il humblement, presque détaché.

Il confie être porté depuis toujours par des influences musicales américaines pop et rock comme Elton John ou Queen, et se nourrit également de l’une de ses plus grandes influences artistiques : Michael Jackson. “J’ai toujours été impressionné et inspiré par Michael Jackson. Au-delà de sa voix, j’aime bien toute sa direction artistique ; qu’il s’agisse de la mise en scène dans ses spectacles, des danses, de ses clips et des visuels produits par son équipe.”, déclare-t-il. Sur le modèle de ses artistes fétiches, il suit leurs pas en chantant lui-aussi en anglais et en composant sa propre musique. Et de détailler :  “J’ai commencé en anglais dans mes premières représentations. Je crée toute la musique et la fait modifier par un ingénieur son avant de publier le contenu. Je m’amuse en me servant d’un looping et en jouant de tous les instruments. »

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De nouveaux projets musicaux à venir…

Clément a d’ailleurs eu l’occasion de prendre part cette année aux 60 ans de l’IÉSEG organisés sur le campus de Lille en mars dernier. Une représentation à laquelle il a uniquement pu participer en tant que bassiste, et non en tant que chanteur. En effet, il explique : “Je ne suis pas autorisé à performer avec mon image d’artiste aujourd’hui.” et d’en expliquer la raison : “Aujourd’hui, ma stratégie est de produire un maximum de clips et de me construire une image artistique et écrire de nouvelles chansons. Dans cinq ans, je passerai à la communication et à la production de mon travail, en France et à l’international, car je fais de la musique en anglais. Je ne peux pas être affilié à l’image d’une école aujourd’hui en tant que chanteur, sous mon nom de scène : ‘Lil Fleeky’. ». 

Après avoir sorti et commercialisé son dernier titre intitulé « Teenage Love », affichant plusieurs dizaines de milliers de vues, Clément s’offre la liberté de réaliser de nouveaux projets musicaux. Pour son prochain clip, il est parvenu à réunir, aux côtés de son équipe de management, pas moins de 80 000 euros de budget et se dit “très heureux du projet”.

Crédit : Clip Lil Fleeky – Teenage Love / YouTube