À la fin du mois de mars se tenait la cérémonie de remise des bourses Veuve Clicquot, à Reims, au sein de la société champenoise. Pour la troisième année consécutive, NEOMA Business School et Veuve Clicquot-Ponsardin renouvelaient en effet leur partenariat visant à décerner des bourses d’excellence à une poignée d’étudiantes -10, au total- en difficulté financière. Par Valentine Dunyach
Au cours de cette cérémonie, les lauréates ont ainsi eu l’occasion de remercier leur école et sa fondation et l’entreprise Veuve Clicquot, pour leur permettre de poursuivre leurs études dans le supérieur. Thotis s’est rendu sur place pour rencontrer les lauréates et les membres fondateurs de ce partenariat. Ce 27 mars, Veuve Clicquot-Ponsardin et NEOMA Business School renouvelaient leur partenariat de bourses pour 3 ans. Cette cérémonie de remise de bourses Veuve Clicquot était aussi pour les étudiantes lauréates l’occasion de remercier leur école de management et la société champenoise pour l’attribution de cette bourse. Leurs discours successifs, empreints d’émotion, ont prouvé l’importance de ce type d’initiative. « Pour moi, cette bourse est tout simplement l’accès à une nouvelle vie » Madhoine, étudiante en 1ère année du Programme Grande École à NEOMA, s’est trouvée ravie et surprise d’apprendre que son dossier avait été accepté : « J’ai découvert l’existence de cette bourse par une brochure distribuée par NEOMA. C’était très sélectif et je n’y croyais pas forcément lorsque j’ai reçu le résultat… » Pour candidater, Madhoine devait répondre à un questionnaire axé sur sa situation personnelle, argumenter sur son projet d’études et transmettre une lettre de motivation. Elle explique son choix d’école ainsi : « Pendant le premier semestre, je ne pensais qu’aux solutions financières que je pouvais avoir pour la suite de mes études, donc j’ai mis toutes les chances de mon côté dans ma lettre de motivation. NEOMA représentait pour moi l’excellence et la réussite, donc je voulais continuer mes études dans cette école. » Ces bourses d’excellence, visant à couvrir les frais de scolarité de 10 étudiantes de NEOMA, représentent souvent, pour la plupart des lauréates, bien plus qu’un simple apport financier. Madhoine traduit le sens de cette bourse, dans sa vie : « Pour moi, cette bourse est tout simplement l’accès à une nouvelle vie ».
Dans le cadre de ce partenariat, les étudiantes ayant obtenu la bourse d’excellence remise par Veuve Clicquot-Ponsard ont aussi droit à un mentorat. En effet, elles peuvent bénéficier de conseils et du coaching de membres de l’équipe pédagogique de NEOMA.
En lien avec cet article : découvre « les entreprises qui font rêver les jeunes » selon un sondage de ChooseMyCompany et Thotis ! Au cours de cet événement, Jean-Marc Gallot -PDG de Veuve Clicquot-Ponsardin- et Delphine Manceau -Directrice générale de NEOMA Business School- ont ainsi annoncé le renouvellement de ce partenariat pour 3 ans. Lors de sa prise de parole face à l’auditoire -composé de membres de la grande école, d’étudiantes et du personnels de Veuve Clicquot-Ponsardin-, Delphine Manceau a rappelé son engagement visant à renforcer la parité et la diversité dans la poursuite d’études. La Directrice générale de NEOMA Business School a ainsi débuté son discours : « Comme vous le savez déjà, ces actions pour aider les femmes à entreprendre me sont chères. C’est pour cette raison que nous renouvelons ce partenariat aujourd’hui. ». Jean-Marc Gallot, PDG de Veuve-Clicquot Ponsardin, œuvre en silence et depuis plusieurs années pour soutenir l’entrepreneuriat féminin et l’accès aux études supérieures pour les jeunes filles. À l’occasion de cet événement, nous avons eu le plaisir d’échanger avec lui sur les raisons de son engagement pour ce type de cause et l’histoire de la Maison Veuve Clicquot. Lui-même alumni de NEOMA (anciennement appelé ESC Rouen), Jean-Marc Gallot est depuis plusieurs années déjà à l’initiative de différents projets axés sur l’ouverture à la diversité. Engagé, il se dit « Supportif des femmes dans le cadre de l’accès aux études supérieures » et se qualifie lui-même de « féministe ». Il traduit ainsi le sens de son engagement vers davantage de parité : « À Veuve Clicquot, nous ne sommes pas forcément connus pour la mise en place de ces actions, même si elles font intégralement partie de notre identité. ». Il ajoute : « Nous préférons faire plutôt que dire. ».
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Comme Jean-Marc Gallot le rappelle lors de notre entretien à l’occasion de cette cérémonie, l’histoire de la fondatrice de la marque champenoise et de la femme qui en est à l’origine – Madame Clicquot-, entre en résonance directe avec ce type d’initiative. En effet, Madame Cliquot, veuve au moment du lancement de sa société, incarne parfaitement les valeurs de ce type d’initiative : « Très moderne pour son époque, Madame Cliquot est considérée comme la première femme entrepreneur de France. À l’époque, sa démarche était pionnière en matière d’entrepreneuriat. ». Lors de la cérémonie, Jean-Marc Gallot est d’ailleurs revenu sur la genèse de la Maison Clicquot : « Au 19e siècle, Madame Clicquot s’est retrouvée veuve et a repris l’entreprise familiale (…) Les femmes n’avaient pas le droit de diriger une entreprise à cette époque en France, sauf si c’était une entreprise familiale. » S’il devait partager un seul conseil aux jeunes femmes ambitieuses dans leur carrière, ce serait le suivant : « Suivez votre intuition ! » et d’ajouter : « N’ayez pas peur d’oser et de croire en vos rêves » Le PDG considère que c’est aussi grâce à l’inspiration du parcours de jeunes femmes audacieuses que certaines oseront se lancer, sans s’auto-censurer : « Avec cette initiative, nous souhaitons également que les jeunes femmes ne soient plus victimes du syndrome de l’imposteur », conclut-il.
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