Thotis s’est entretenu avec Marie Veziano, arrivée au Québec en janvier 2024 pour commencer sa deuxième année de doctorat en neurosciences à l’Université de Montréal (UdeM). Elle revient sur son parcours, le choix du Canada et partage son expérience d’installation et d’adaptation à Montréal.
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Un détour inattendu vers la recherche
« Au départ, je ne pensais même pas faire de thèse, » explique Marie. Après une licence et un master à l’Université d’Angers, puis un poste d’assistante ingénieure de recherche à Tours, elle décline une première proposition de doctorat. Projet trop limité, manque de perspectives. Ce qu’elle recherche, c’est l’émulation d’un laboratoire, le travail collectif, la dynamique collaborative.
À Montréal, elle découvre une approche plus souple, avec un encadrement renforcé et des modules pédagogiques intégrés à la formation doctorale. « On nous ajoute des cours et des ateliers complémentaires, ce qui n’est pas le cas partout », remarque-t-elle. Séduite par l’opportunité, elle accepte sans hésiter l’offre d’un directeur de recherche au CHU Sainte-Justine, l’un des plus grands hôpitaux universitaires de la ville, affilié à l’UdeM : « J’ai accepté tout de suite avec enthousiasme. »
En janvier 2024, elle pose ses valises à Montréal pour vivre son tout premier hiver canadien. Elle entame un nouveau chapitre, curieuse de découvrir ce pays et sa culture.
Un parcours administratif simplifié, à condition de s’y prendre tôt
Marie garde un excellent souvenir de son installation : « Tout s’est enchaîné de façon assez fluide », confie-t-elle. Les démarches administratives -parfois redoutées par les étudiants- se sont déroulées rapidement dans son cas, sans accroc majeur.
Si elle devait partager un conseil aux futurs étudiants, elle insisterait sur l’importance d’anticiper les démarches administratives. Sans être insurmontables, celles-ci peuvent parfois prendre un peu de temps -entre le visa, le permis d’études, le certificat d’acceptation du Québec (CAQ) ou encore la preuve de financement. Mieux vaut donc s’y prendre tôt pour arriver serein le jour du départ.
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L’UdeM, un tremplin pour les étudiants venus du monde entier
L’Université de Montréal attire chaque année des étudiants du monde entier, séduits par la qualité de sa recherche et son ouverture internationale. Si le processus d’immigration peut s’avérer rigoureux, il participe aussi à structurer et à sécuriser le parcours des candidats.
« Il a fallu réunir plusieurs documents : un projet de recherche détaillé, une lettre de mon directeur de thèse, une preuve de financement couvrant les quatre années de doctorat… », raconte Marie. À cela s’ajoutent des éléments incontournables comme la lettre d’admission de l’UdeM, le Certificat d’acceptation du Québec (CAQ), l’attestation d’inscription ou encore le permis d’études délivré par les autorités canadiennes.
Des formalités nombreuses, certes, mais conçues pour garantir aux étudiants un cadre stable et des conditions de séjour claires, constituant ainsi une préparation rassurante avant le départ.
Afin de faciliter l’accueil des étudiants étrangers, l’UdeM a mis en place divers dispositifs d’accompagnement. À titre d’exemple, le service UdeM International occupe un rôle clé. Les équipes de l’université offrent un soutien précieux dans la préparation des dossiers de visa et l’accomplissement des démarches d’immigration avant l’arrivée au Québec. Cet accompagnement se poursuit tout au long du parcours d’études au sein de l’établissement.
Sur le plan financier, elle souligne également un soutien appréciable : « Dans mon laboratoire, les frais de scolarité -environ 2 300 dollars- sont pris en charge par le chef de labo. Ce n’est pas automatique partout, mais ici, le directeur considère que ces dépenses sont rapidement compensées par les subventions de recherche. »
Logement et adaptation au quotidien : une installation en douceur
À son arrivée à Montréal, Marie trouve rapidement une colocation grâce à des forums en ligne et des groupes Facebook ou Marketplace. « La colocation est la solution la plus répandue ici et les loyers restent abordables lorsqu’on s’y prend à l’avance », explique-t-elle. Son premier logement partagé reste un excellent souvenir : « J’ai adoré cette première colocation, c’est une expérience marquante que je n’oublierai jamais. »
La vie au laboratoire : entre exigence et entraide
Marie évolue dans un laboratoire de neurosciences à Montréal, où une dizaine de chercheurs, accompagnés de stagiaires, travaillent sur des thématiques variées -épilepsie, syndrome de Rett, maladie d’Alzheimer- en mobilisant des approches allant des cellules souches à l’étude clinique.
« Nos sujets diffèrent, mais nos méthodes se rejoignent, ce qui crée une véritable synergie. Nous nous inspirons mutuellement et partageons nos compétences. L’entraide est quotidienne, aussi bien entre doctorants qu’entre laboratoires, avec un échange libre de connaissances. En cas de difficulté, je sais pouvoir compter sur leur soutien rapide. »
La doctorante de l’UdeM souligne également l’atmosphère inclusive instaurée par un chef de laboratoire engagé en faveur de la diversité, notamment féminine, et sensible aux valeurs d’ouverture propres au Québec. « Il reste connecté au réel, ce qui transforme le quotidien. Je recommande vivement ! » conclut-elle avec un sourire.
Rythme intense, pause sportive : l’équilibre indispensable
Les journées sont intenses, parfois sans pause. Pour tenir, Marie mise sur le sport : la salle de l’UdeM, accessible pour une dizaine d’euros par mois, lui permet de décompresser. Yoga, pilates, danse, cardio, etc. “Il y a une vraie offre pour les étudiants, et même un soutien psychologique si besoin. L’environnement est très humain”.
Un environnement accueillant… et un mode de vie à réinventer
Interrogée sur son adaptation, Marie souligne à quel point l’accueil québécois a facilité son intégration : « Les Québécois sont très ouverts, respectueux… Même des petits gestes, comme faire la queue dans le bus, donnent une impression de sécurité et de bienveillance. Je me suis sentie bien tout de suite. »
Le mode de vie québécois lui a également permis de profiter de nouveaux loisirs. « Il y a énormément de nature, même à Montréal : des parcs, des randonnées… On est très connectés à l’environnement. C’est une autre manière de vivre, plus calme, plus proche du plein air. »
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Un regard sur la culture du travail au Québec
Si elle devait retenir une valeur forte de son expérience, ce serait l’approche québécoise de l’échec : « Ici, il vaut mieux échouer en ayant donné son maximum que réussir sans s’être vraiment investi » Une philosophie qui, dit-elle, redonne du sens à l’effort.
À l’image de Marie, nombreux sont ceux qui bénéficient d’un suivi attentif à chaque étape de leur installation et de leur parcours universitaire au sein de l’établissement. L’UdeM est reconnue comme un endroit où il fait bon étudier à l’international, tout en conservant ses repères.
Alors, pourquoi ne pas se laisser convaincre de choisir l’Université de Montréal dans le cadre de ses études supérieures ?
Collaboration commerciale.
Crédit : Université de Montréal / campus

