Licence Sciences de l’Éducation et de la Formation : matières et débouchés
La Licence Sciences de l’Éducation et de la Formation est un diplôme universitaire de bac+3 (6 semestres / 180 ECTS) accessible après le baccalauréat via Parcoursup. Elle articule un socle commun en L1–L2 (psychologie, sociologie, philosophie de l’éducation, histoire des institutions, méthodologie de la recherche) et une spécialisation progressive en L3 (ingénierie de la formation, évaluation, intervention sociale, professorat des écoles/PPPE…), préparant à la poursuite d’études en master (MEEF, ingénierie de la formation, encadrement éducatif, recherche…) ou à des passerelles vers d’autres cursus.
Dispensée principalement dans les universités (et parfois dans des établissements privés), la licence combine cours magistraux, travaux dirigés et évaluations (contrôle continu/partiels), avec un travail personnel exigeant, des projets, des stages d’observation et de terrain et, selon les facultés, de la mobilité internationale. Pour aller plus loin : notre hub Sciences Humaines & Sociales, les Licences à l’Université et nos outils (lettres Parcoursup, tests d’orientation).
Pourquoi choisir une licence Sciences de l’Éducation et de la Formation ? Quelles matières et quelles méthodes de travail en L1–L3 ? Comment se passe l’admission sur Parcoursup et quelle est la sélectivité ? Quelles poursuites en master et quels débouchés concrets après la licence ? Voici l’essentiel pour bien comprendre la formation et préparer ton projet.
Nell a obtenu un Bac L avant de se diriger vers la licence Sciences de l’Éducation et de la Formation proposée par l’Université Grenoble Alpes. Elle a validé cette dernière en trois ans et est à présent en première année du Master MEEF mention professorat des écoles 1er degré à l’INSPE (institut national supérieur du professorat et de l’éducation) de Grenoble. Découvrez notre échange !
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Qu’est-ce que la licence Sciences de l’Éducation et de la Formation (SEF) ?
La licence Sciences de l’Éducation et de la Formation (SEF) est un diplôme national de niveau bac+3 (6 semestres, 180 ECTS) dispensé majoritairement dans les universités. Elle propose une approche pluridisciplinaire des faits éducatifs (sociologie, psychologie, philosophie, histoire de l’éducation, didactiques, méthodologie) et vise à comprendre les processus d’apprentissage, les politiques éducatives et les contextes de formation tout au long de la vie.
La formation combine cours magistraux, travaux dirigés, évaluations (contrôle continu et/ou partiels) et, selon les établissements, projets de terrain et/ou stages d’observation. L’objectif est d’acquérir des bases scientifiques solides et des repères professionnels pour la suite d’études en master.
Qui peut candidater en licence Sciences de l’Éducation et de la Formation et via quelle procédure ?
En L1, l’accès se fait via la plateforme Parcoursup après le baccalauréat. Toutes les formations de l’enseignement supérieur sous statut étudiant contrôlées par l’État y sont répertoriées, avec une fiche formation détaillant critères et modalités d’examen des vœux.
En L2/L3, l’admission est possible sur dossier pour des étudiantes et étudiants venant d’autres licences (souvent SHS) ou de formations courtes (selon établissements). La candidature se fait directement auprès des universités (souvent via des portails type eCandidat), avec étude du parcours antérieur et des prérequis.
Quel est le programme type en licence Sciences de l’Éducation et de la Formation (L1–L3) ?
Le programme varie selon les universités mais on retrouve un socle commun en L1–L2 : sociologie de l’éducation, psychologie (développement, sociale, des apprentissages), philosophie/épistémologie, histoire des institutions scolaires, méthodologie de la recherche (statistiques, enquêtes, lecture d’articles).
En L3, une spécialisation est proposée (ex. école et encadrement éducatif, travail-formation, intervention sociale, éducation inclusive), parfois avec UE de professionnalisation et/ou stage d’observation.
Quel rythme de travail et quelles modalités d’évaluation en licence Sciences de l’Éducation et de la Formation ?
La licence SEF alterne cours magistraux en amphithéâtre et travaux dirigés en groupes, complétés par un important travail personnel (lectures, dossiers, préparation aux examens). Les évaluations combinent généralement contrôle continu (exposés, dossiers, QCM, devoirs) et partiels de fin de semestre. Le volume horaire et la part de contrôle continu varient selon la maquette de chaque établissement.
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Y a-t-il des stages ou mises en situation en licence Sciences de l’Éducation et de la Formation ?
Oui, selon les universités. De nombreuses licences SEF prévoient en L2/L3 des stages d’observation (milieux scolaires, associations, structures d’insertion, formation d’adultes) et/ou des projets tutorés pour découvrir les terrains éducatifs et initier la professionnalisation. Les durées et modalités (facultatif/obligatoire) sont précisées dans les maquettes locales.
La licence Sciences de l’Éducation et de la Formation permet-elle de préparer les métiers de l’enseignement (professeur des écoles, CPE…) ?
La licence SEF apporte des fondamentaux scientifiques utiles pour poursuivre en Master MEEF (professorat des écoles, encadrement éducatif/CPE). Par ailleurs, certaines académies proposent un PPPE (Parcours Préparatoire au Professorat des Écoles) qui articule licence et forte exposition au métier, en partenariat lycées–universités–INSPE.
Quelles compétences et qualités sont attendues pour réussir en licence Sciences de l’Éducation et de la Formation ?
Les attendus portent notamment sur : capacité d’expression écrite et orale, argumentation et esprit critique, appétence pour la lecture (sciences humaines), rigueur méthodologique (statistiques descriptives, enquêtes), autonomie et organisation, et intérêt pour les enjeux éducatifs. Les fiches formation détaillent aussi les critères d’examen des vœux et la pondération retenue.
Quels débouchés après une licence Sciences de l’Éducation et de la Formation ?
La majorité poursuit en master : MEEF (professeur des écoles/CPE), ingénierie de la formation, éducation et intervention sociale, sciences de l’éducation (recherche), etc. Selon les projets, la poursuite peut mener vers les concours de la fonction publique (animation, éducation populaire, collectivités) ou vers des métiers de l’accompagnement (médiation, orientation, insertion) après le master. L’insertion directe après L3 reste plus rare.
La licence Sciences de l’Éducation et de la Formation permet-elle une mobilité internationale (Erasmus, échanges) ?
Oui, selon les partenariats de chaque université : des échanges internationaux (Erasmus+, conventions bilatérales) sont généralement ouverts en L2–L3, avec sélection sur dossier académique et niveau de langue. Les modalités (destinations, quotas, reconnaissance des crédits) sont précisées par les services des relations internationales des établissements.
Nell a obtenu un Bac L avant de se diriger vers la licence Sciences de l’Éducation et de la Formation proposée par l’Université Grenoble Alpes. Elle a validé cette dernière en trois ans et est à présent en première année du Master MEEF mention professorat des écoles 1er degré à l’INSPE (institut national supérieur du professorat et de l’éducation) de Grenoble. Découvrez notre échange !
Je suis entrée en licence juste après un bac L avec l’objectif de devenir professeure des écoles. Je voyais la licence Sciences de l’Éducation et de la Formation comme une bonne “prépa” au Master MEEF, car elle apporte des bases en système éducatif, psychologie, sociologie et didactique qui servent ensuite pour l’enseignement.
Même si d’autres licences permettent d’accéder au MEEF, j’ai choisi la SDE pour ses connaissances spécifiques du monde scolaire et ses méthodes de travail universitaires.
Aujourd’hui, l’entrée en L1 se fait via Parcoursup et la sélection se fait sur dossier. Les notes comptent, mais des expériences éducatives (service civique, animation, tutorat) peuvent faire la différence. Les profils généraux, techno ou pro peuvent candidater selon les universités.
Il est aussi possible d’entrer en L2/L3 après deux ans d’études en licences SHS (psycho, socio, philo, histoire, géographie) ou avec un DUT/BUT carrières sociales, sur dossier (eCandidat).
On étudie le système éducatif (histoire de l’éducation, organisation et politiques scolaires, éducation inclusive), de la sociologie (école, travail), beaucoup de psychologie (cognitive, sociale, développement, apprentissages, travail), et de la didactique (maths, langues, EPS…).
La méthodologie de recherche est présente chaque année : statistiques descriptives/inférentielles, méthodes d’enquête, lecture d’articles, écrits universitaires.
En lien la licence Sciences de l’éducation et de la formation : la licence Sciences Humaines et Sociales
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La L1 est un tronc commun. À partir de la L2, on voit apparaître des parcours selon les universités, par exemple école et encadrement éducatif ou travail et formation. Les contenus de parcours portent sur l’enseignement (didactiques, pratiques) ou la formation d’adultes (pédagogie en milieu professionnel, dispositifs, ingénierie). Le reste des UE demeure commun.
La réussite demande assiduité et régularité. En L1, il faut vite trouver un rythme (relire les cours, fiches, lectures). Les évaluations combinent QCM en grands amphis et épreuves écrites (dissertations, questions ouvertes, dossiers) dès L2/L3.
La validation se fait à 10/20 avec compensation entre semestres/UE. En cas d’échec, une session de rattrapage est prévue. Il y a souvent une sélection naturelle à l’issue de la L1 (réorientation, abandon si le projet évolue).
Compter ≈ 25 h de cours/semaine : autour de 10 h de TD obligatoires et le reste en cours magistraux (présence souvent non obligatoire). Il faut ajouter un travail personnel régulier (relecture, fiches, préparation aux partiels).
La charge est soutenable si l’on s’organise et anticipe ; il reste de la place pour des activités associatives et des loisirs.
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En L1 : surtout apprentissage des cours magistraux, parfois des lectures obligatoires. En L2/L3 : davantage de lecture d’articles scientifiques, dossiers, séquences pédagogiques et exercices de méthodologie/statistiques.
Le pic de travail arrive aux partiels : fiches par UE, mémorisation, entraînement. Il n’y a généralement pas de mémoire en licence, mais certains enseignants demandent des mini-rapports.
La principale difficulté a été d’anticiper pour ne pas accumuler de retard avant les partiels. J’ai mis en place une routine de travail (bibliothèque tôt le matin, fiches, rattrapage des cours) pour tenir le cap.
En L1, des binômes de parrainage aident à comprendre l’organisation et les attentes. Ensuite, le suivi est plus collectif (questionnaires d’évaluation des enseignements) qu’individuel : il faut apprendre à être autonome et à s’auto-organiser dans un grand groupe.
S’entourer d’amis sérieux et assidus aide beaucoup pour garder le rythme.
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La plupart poursuivent en master. Les voies principales :
- Master MEEF : professorat des écoles ou encadrement éducatif (CPE).
- Masters Sciences de l’Éducation : ingénierie de la formation, intervention, évaluation, recherche.
- Masters connexes : métiers du livre/édition, communication éducative, orientation/insertion, concours de la fonction publique.
Fixe-toi un objectif clair (métier/projet) et rappelle-toi pourquoi tu fais cette licence : cela motive à être assidu en cours. Assister aux CM est déterminant : les explications de l’enseignant facilitent l’apprentissage et réduisent le travail de rattrapage.
Installe une routine de fiches, avance chaque semaine et n’attends pas les partiels.
Il n’y a pas de parcours unique, mais conserver des mathématiques (ou maths complémentaires) aide pour les statistiques de la licence. Des combinaisons avec SES, HLP ou LLCE développent l’argumentation, l’écriture et l’analyse utiles en SDE.