La Licence de Physique-Chimie est un diplôme universitaire de bac+3 (6 semestres / 180 ECTS) accessible après le baccalauréat via Parcoursup. Elle articule un socle commun en L1–L2 (physique, chimie, mathématiques, informatique, TP de laboratoire) et une spécialisation progressive en L3 (parcours à dominante physique ou chimie, projets, stage), préparant à la poursuite d’études en master (physique, chimie, matériaux, énergie, enseignement…) ou à des passerelles vers les écoles d’ingénieurs.
Dispensée dans les universités publiques, la licence combine cours magistraux, travaux dirigés et travaux pratiques, avec des évaluations (contrôle continu/partiels) et un travail personnel soutenu. Pour aller plus loin : notre annuaire Physique-Chimie, les Licences à l’Université et nos outils (lettres Parcoursup, tests d’orientation).
Pourquoi choisir une licence de Physique-Chimie ? Quelles matières et quelles méthodes de travail en L1–L3 ? Comment se passe l’admission sur Parcoursup ? Quelles poursuites en master/écoles et quels débouchés concrets ? Voici l’essentiel pour bien comprendre la formation et préparer ton projet.
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Qu’est-ce que la licence Physique-Chimie ?
La licence de Physique-Chimie est une formation de 3 ans (180 ECTS) qui combine deux disciplines majeures : physique (mécanique, électromagnétisme, thermodynamique, optique, quantique…) et chimie (générale, organique, analytique, chimie physique). Elle vise une double compétence scientifique appuyée sur des TP de laboratoire, des projets et, souvent, un stage en L3.
À qui s’adresse la licence Physique-Chimie ?
Elle s’adresse surtout à des bacheliers généraux à l’aise en mathématiques, curieux des sciences expérimentales et intéressés par la modélisation et la manipulation en labo. Des entrants issus de bacs techno/pro peuvent réussir avec un accompagnement “oui-si” selon les universités.
Quelles matières étudie-t-on en licence Physique-Chimie ?
Un tronc commun physique-chimie-maths et des enseignements transversaux : informatique scientifique, méthodes numériques, anglais/communication, démarche expérimentale. En L3, des parcours à dominante physique ou chimie existent selon les facultés.
Quel est le rythme de travail en licence Physique-Chimie ?
Compter ≈ 20–25 h hebdomadaires (CM/TD/TP), soit ~550 h/an, plus un travail personnel important : raisonnements mathématiques, comptes-rendus de TP, préparation des partiels, projets tutorés.
Suis-je fait(e) pour la licence Physique-Chimie ?
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Quelle différence à la licence Physique-Chimie avec les licences mono-disciplinaires ?
La voie Physique-Chimie recherche l’équilibre des deux disciplines (double compétence) quand les licences de physique ou de chimie approfondissent une seule majeure. Elle est prisée des candidats au CAPES Physique-Chimie tout en ouvrant vers recherche et ingénierie.
Quelles spécialités du bac sont recommandées pour intégrer la licence Physique-Chimie ?
Le combo Mathématiques + Physique-Chimie est le plus adapté. La SVT peut compléter le profil. Sans “spé maths” en Terminale, prévois un renforcement (maths complémentaires, remise à niveau).
Quels débouchés après la licence Physique-Chimie ?
Poursuites classiques : masters (physique, chimie, matériaux, énergie, nanosciences, instrumentation, MEEF…), écoles d’ingénieurs (admissions parallèles). Métiers après master : enseignement, R&D, contrôle qualité, métrologie, ingénierie des matériaux/énergies.
Peut-on intégrer une école d’ingénieurs après la licence Physique Chimie ?
Oui, des admissions parallèles existent en L2/L3 vers des écoles de chimie, matériaux ou généralistes (selon dossiers/concours). Un bon niveau scientifique et une motivation claire sont essentiels.
Alternance, à distance, international : est-ce possible avec la licence de Physique-Chimie ?
Alternance : rare en L1-L2, plus fréquente en L3/master selon parcours. À distance : proposé par quelques universités avec des TP regroupés. International : possibilités d’Erasmus et de stages à l’étranger selon partenariats.
La licence Physique-Chimie est un diplôme universitaire de bac+3 (180 ECTS) qui forme à une double compétence en physique (mécanique, électromagnétisme, thermodynamique, optique, quantique…) et en chimie (minérale, organique, analytique, chimie physique). Elle s’appuie aussi sur les mathématiques et les outils numériques. La pédagogie combine cours magistraux, TD, TP, projets et, selon les universités, stages. L’objectif principal est la poursuite d’études (masters, écoles d’ingénieurs) vers l’enseignement, l’ingénierie, la recherche et les secteurs technologiques (matériaux, énergie, santé, environnement…).
- 25–30 h de cours/TD/TP par semaine en moyenne (selon établissements, parfois ~20 h en L1 avec davantage de TD).
- Organisation en 2 semestres de 13–14 semaines ; contrôle continu et partiels.
- TP en petits groupes (≈ 16–20) et TD (≈ 30–40) pour la pratique et l’accompagnement.
- Travail personnel soutenu : fiches de cours, comptes-rendus de TP, préparation d’exercices, projets tutorés.
- Progressivement, plus de CM et projets en L2–L3.
La formation s’adresse en priorité aux bacheliers généraux attirés par les sciences expérimentales et la modélisation. Un bon niveau en mathématiques et en physique-chimie est recommandé, ainsi qu’une vraie curiosité scientifique, de la rigueur et de l’autonomie. Les titulaires d’un bac technologique ou professionnel peuvent également candidater via Parcoursup ; selon les universités, des dispositifs d’accompagnement “Oui-Si” peuvent être proposés pour consolider les prérequis.
Les spécialités Physique-Chimie et Mathématiques est la combinaison la plus adaptée. Un profil associant SVT peut également convenir à condition d’avoir des bases solides en mathématiques. L’essentiel est d’arriver avec des méthodes de travail, de la régularité et une appétence pour le raisonnement scientifique et l’expérimentation.
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Le tronc commun équilibre les deux disciplines et les outils scientifiques. Côté physique, on aborde la mécanique du point et du solide, l’électromagnétisme, la thermodynamique, l’optique, puis des notions de mécanique des fluides, de physique statistique et de physique quantique en L3. Côté chimie, on traite la chimie générale et minérale, l’organique, l’analytique et la chimie physique, avec des thèmes comme la réactivité, la cinétique, la spectroscopie et la thermochimie. Les mathématiques et méthodes (analyse, algèbre, probabilités, méthodes numériques, programmation scientifique) ainsi que l’anglais scientifique et la communication complètent l’ensemble.
Erreurs fréquentes :
- Transposer les habitudes du lycée (révisions de dernière minute, absentéisme) : à l’université, l’autonomie est essentielle.
- Sécher les cours magistraux : c’est là que se pose le cadre théorique des notions vues en TD.
Difficultés courantes : gestion du temps, volume de lecture, statistiques et méthodologie. Astuce : ritualise tes séances de travail et fais des fiches synthétiques.
Les travaux pratiques hebdomadaires, réalisés en petits groupes, structurent l’apprentissage expérimental : préparation des protocoles, manipulation en sécurité, mesure et traitement de données, puis rédaction du compte-rendu. Des projets tutorés apparaissent en L2–L3 pour développer la démarche scientifique et la présentation des résultats (rapport et soutenance). Selon les universités, un stage est souvent optionnel en L2 et fréquent voire obligatoire en L3, pour une durée qui va de 3–8 semaines à 2–3 mois selon les cursus (laboratoires académiques, entreprises, parfois établissements scolaires pour les parcours enseignement).
La formation est exigeante car elle combine deux disciplines denses et un socle mathématique solide. La réussite repose sur un travail régulier, la capacité à articuler théorie et pratique de laboratoire, et une bonne gestion du temps. En contrepartie, c’est une licence structurante, reconnue pour la poursuite d’études sélectives (masters, écoles) et les concours d’enseignement.
En lien avec la licence de Physique-Chimie : la licence Physique
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L’accès se fait après le baccalauréat via Parcoursup. Les attendus portent sur la maîtrise des mathématiques, de la physique-chimie, la méthode et l’autonomie. La pression à l’entrée varie selon les universités : un dossier régulier, un projet de formation cohérent et des spécialités adaptées renforcent nettement la candidature. Pour les profils moins proches des attendus, certaines universités proposent des parcours d’accompagnement “Oui-Si”.
Oui, des admissions parallèles existent généralement en L2 ou L3. Elles concernent des écoles de chimie (ex. ENSCL, CPE, ENSIC), des écoles généralistes (INSA, Polytech, Arts et Métiers) ou des écoles orientées physique/matériaux (par exemple Phelma). Les écoles attendent un bon dossier scientifique, une motivation claire et, selon les cas, des épreuves ou un entretien.
L’alternance reste rare en L1–L2 et apparaît parfois en L3 sur des parcours professionnalisants ; elle est plus répandue au niveau master. Une formation à distance est proposée par quelques universités, avec une organisation spécifique des TP en présentiel regroupé pour garantir les compétences expérimentales.
La licence étant généraliste, l’insertion directe à bac+3 demeure limitée. La grande majorité des étudiants poursuivent en master ou en école d’ingénieurs. Les voies classiques incluent les masters de physique et de chimie (énergie, matériaux, nanosciences, procédés, environnement), les masters professionnels (instrumentation, métrologie, contrôle qualité, analyse) et le master MEEF en vue du CAPES de Physique-Chimie. À l’issue du master, on retrouve des métiers d’enseignant, d’ingénieur·e R&D, de chargé·e d’essais/qualité, de technicien·ne supérieur·e ou de responsable de laboratoire, selon la spécialisation.
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Oui. Des semestres Erasmus+ et des stages à l’étranger sont possibles selon les partenariats de la formation. Ces expériences développent l’autonomie, l’anglais scientifique et l’ouverture professionnelle. Elles sont sélectives et requièrent un bon dossier et un projet clair, mais constituent un atout pour la suite des études.
Mise sur la régularité : travaille chaque semaine les cours, fais des séries d’exercices et rends tes comptes-rendus de TP avec soin. Renforce tes mathématiques (raisonnement, calculs, méthodes numériques) et alterne théorie et pratique pour bien ancrer les notions. Appuie-toi sur les tutorats, échange avec les enseignants et utilise les logiciels scientifiques recommandés. Enfin, clarifie ton projet (enseignement, ingénierie, recherche) et choisis en L3 les options les plus cohérentes avec ta trajectoire.