PASS vs LAS : différences, profils, taux de réussite
Tu hésites entre le PASS et la LAS, et tu veux comprendre leurs différences, profils attendus et taux de réussite ? Entre le choix du parcours, la sélectivité, les mineures, la charge de travail ou encore les stratégies de réussite, il n’est pas toujours simple d’y voir clair. Bonne nouvelle : Thotis t’explique tout !
Dans cet article, tu découvriras les différences essentielles entre le PASS et la LAS, leurs avantages, les profils les mieux adaptés, ainsi que les taux de réussite observés selon les universités.
Pour t’aider à te situer, Thotis met à ta disposition plusieurs outils gratuits : le Test PASS/LAS pour identifier le parcours qui te correspond le mieux, et le Prédicteur Parcoursup pour estimer tes chances d’intégrer ta formation santé.
L’objectif : t’aider à prendre une décision éclairée entre PASS et LAS, en comprenant la sélectivité, les attendus et les conditions de réussite dans chaque parcours.
Quelle est la différence entre le PASS et la LAS ?
Le PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) est une formation centrée majoritairement sur les matières de santé, avec une “mineure” disciplinaire. La LAS (Licence Accès Santé) est avant tout une licence classique (droit, bio, psycho, etc.) incluant une option santé.
Le PASS est plus intensif en sciences et conduit directement à la filière MMOP (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie), tandis que la LAS est plus progressive et offre davantage d’issues hors santé.
Quel parcours offre le meilleur taux de réussite ?
Selon les données Parcoursup et les UFR Santé, le PASS garde un taux de réussite global plus élevé (environ 30 à 40 % selon les universités).
La LAS affiche des taux variables (10 à 20 % selon les licences et les facs), mais une sélection plus progressive et un meilleur accompagnement grâce au parcours Licence.
Quel profil est le plus adapté pour le PASS ?
Le PASS est recommandé aux étudiants ayant un excellent niveau scientifique (SVT, physique-chimie, mathématiques) et une forte capacité de travail. Il convient aux élèves à l’aise avec les apprentissages intensifs, les QCM et un rythme soutenu.
Quel profil est le plus adapté pour la LAS ?
La LAS convient aux étudiants souhaitant une licence disciplinaire solide, avec une progression plus équilibrée entre la majeure (droit, bio, psycho…) et l’option santé. Elle est idéale pour un double projet : MMOP ou poursuite d’études hors santé.
Peut-on redoubler en PASS ou en LAS ?
Le redoublement du PASS est impossible.
En revanche, il est possible de redoubler sa LAS, car elle reste une licence classique. L’étudiant peut ainsi retenter sa candidature en MMOP, selon les règles de son université.
Quelle charge de travail faut-il prévoir en PASS ?
Le PASS demande en moyenne 35 à 45 h de travail personnel par semaine, en plus des cours. Le rythme est similaire à celui de l’ancienne PACES : QCM, apprentissage intensif, compétitivité forte.
Quelle charge de travail en LAS ?
La LAS exige une organisation solide, car l’étudiant doit valider sa licence + l’option santé. Le volume est plus modulable que le PASS, mais reste exigeant : entre 20 et 30 h de travail personnel hebdomadaire selon la licence.
Peut-on accéder à médecine en passant uniquement par la LAS ?
Oui. La LAS est l’une des deux voies officielles pour entrer en filière MMOP. L’accès se fait après validation de la licence + réussite de l’option santé + sélection sur dossier et/ou épreuves orales.
Que se passe-t-il si je n’entre pas en filière MMOP ?
En PASS : l’étudiant se réoriente dans la discipline de sa mineure, souvent via Parcoursup.
En LAS : l’étudiant poursuit naturellement sa licence (L2, L3) et peut retenter sa candidature en santé une seconde fois.
Quelle moyenne faut-il pour réussir en PASS ou en LAS ?
Les seuils varient selon les facultés, mais les UFR Santé indiquent souvent :
• PASS : moyenne générale > 14-15, et ≥ 15 dans les matières scientifiques
• LAS : moyenne ≥ 12 en licence + solides résultats dans l’option santé
Ces seuils dépendent toutefois du classement interne et des quotas de places.
Le PASS et la LAS constituent les deux principales voies d’accès aux études de santé, mais leurs objectifs, leurs profils d’étudiants et leurs taux de réussite diffèrent nettement.
Le PASS est une formation très structurée, centrée majoritairement sur les sciences fondamentales (biologie, chimie, physique, biomécanique…). Il s’adresse surtout aux profils à l’aise avec un rythme intense, une forte charge de travail scientifique et un mode d’évaluation exigeant. Le PASS reste la voie la plus sélective : selon les universités, les taux de réussite oscillent entre 15 % et 30 %, avec une pression académique particulièrement élevée.
La LAS, à l’inverse, repose sur une licence disciplinaire (droit, psychologie, sciences, STAPS, langues…) intégrant une option santé (mineure santé). Elle convient davantage aux profils polyvalents, intéressés par une double compétence, capables de performer dans une matière principale tout en préparant les épreuves santé. La LAS affiche globalement des taux de réussite plus élevés, souvent compris entre 30 % et 60 % selon la licence choisie et la sélectivité locale.
Le PASS reste donc la voie la plus directe mais aussi la plus exigeante, tandis que la LAS apparaît comme une alternative plus flexible, particulièrement adaptée aux étudiants souhaitant sécuriser leur parcours avec un diplôme complet si l’admission en filière MMOPK n’aboutit pas.
La réponse varie considérablement selon les territoires, les établissements et les spécialités choisies. L’intégration d’un PASS ou d’une L.AS dépend avant tout de la sélectivité locale. Si certaines universités ouvrent leurs portes dès 12/20 de moyenne générale, d’autres n’admettent que des candidats affichant des résultats nettement supérieurs à 14, voire 16/20. Cette disparité s’accentue en fonction de la notoriété du parcours : plus le Parcours d’Accès Spécifique Santé est convoité ou plus les mineures proposées sont sélectives, plus le niveau exigé grimpe.
Pour optimiser ses chances d’admission, une stratégie Parcoursup réfléchie s’impose. Notre prédicteur Parcoursup permet d’évaluer précisément ses probabilités d’admission selon son profil. Parmi les recommandations essentielles : éviter de cibler exclusivement les facultés les plus prestigieuses, puisqu’opter pour un établissement moins sélectif peut significativement augmenter les perspectives d’intégration. L’identification des PASS et Licences Accès Santé les plus accessibles dans son académie, via l’Annuaire PASS/LAS, constitue également un levier stratégique. La diversification intelligente des mineures ou majeures en fonction de son profil et de ses affinités, couplée à une lettre de motivation percutante élaborée avec Thotis LM, complète cette approche méthodique.
Le Test PASS/LAS constitue un outil rapide et intuitif conçu pour déterminer si les études de santé correspondent à un profil donné. En quelques minutes, il délivre des suggestions personnalisées selon les centres d’intérêt, les compétences scientifiques et le mode d’apprentissage du candidat.
Les résultats permettent d’évaluer la compatibilité avec les parcours en santé (médecine, pharmacie, maïeutique, dentaire, kinésithérapie) ou avec des formations alternatives (sciences, psychologie, STAPS, biologie) accessibles via la voie L.AS. Cet outil 100 % gratuit aide à mieux comprendre son profil et à affiner son choix entre PASS et Licence Accès Santé avant de formuler ses vœux sur Parcoursup.
Plusieurs universités en région affichent une exigence comparable à celle des grandes facultés parisiennes.
À Lyon 1, les taux d’accès tournent entre 5 et 14 %, avec une majorité d’admis présentant des moyennes entre 16 et 18/20. À Bordeaux Talence, le PASS principal n’est accessible qu’à 5 % des candidats : 71 % des admis se situent entre 16 et 18/20. À Saint-Étienne, le Parcours d’Accès Spécifique Santé le plus sélectif accueille jusqu’à 75 % de profils affichant 16 à 18/20.
Ces universités demandent des dossiers proches de l’excellence, au même niveau que Paris. Le prédicteur Parcoursup permet d’estimer ses chances réelles d’intégrer ces formations très demandées.
Dans d’autres facultés, les taux d’accès se révèlent plus modérés.
À Toulouse (Paul Sabatier), entre 26 et 50 % des admis affichent des moyennes de 16 à 18/20, mais des profils entre 12 et 14/20 peuvent encore être acceptés. À Dijon ou Nancy, les taux oscillent entre 24 et 51 %, et les admis couvrent un spectre large allant de 14 à 18/20. À Amiens, le site principal reste sélectif (11 à 45 %), tandis que les antennes comme Boulogne, Lens ou Dunkerque affichent des taux nettement plus élevés.
Dans plusieurs régions, les Parcours d’Accès Spécifique Santé se montrent beaucoup plus ouverts.
À Montpellier–Nîmes, les taux atteignent 52 à 91 %, avec de nombreux admis présentant des moyennes entre 10 et 14/20. À Rennes-Vannes, près de 33 % des étudiants admis affichent entre 10 et 12/20. À Bretagne Sud (Lorient), la quasi-totalité des candidats sont acceptés (98 à 100 %), dès 10/20.
Les Licences Accès Santé en région affichent presque partout des taux d’accès élevés, entre 80 et 100 %. C’est notamment le cas en Histoire-Géographie ou LEA à Lorient, où les candidats dès 10 à 12/20 sont largement acceptés.
Ces formations constituent une alternative solide pour envisager une admission en santé avec un dossier plus modeste. Elles permettent également de sécuriser son parcours en obtenant une licence classique tout en conservant la possibilité de candidater aux filières MMOPK.
Pour optimiser ses perspectives d’admission en PASS ou Licence Accès Santé, l’adoption d’une approche stratégique s’avère déterminante.
Comparer les taux d’accès entre les universités constitue la première étape. Viser des PASS accessibles en région et diversifier ses vœux représente une démarche payante. Les antennes universitaires et les petites villes offrent souvent de meilleures opportunités que les grandes métropoles.
Utiliser les outils d’aide à la décision permet d’affiner sa stratégie. Le prédicteur Parcoursup de Thotis offre une estimation personnalisée des chances d’admission, permettant d’ajuster sa liste de vœux en fonction de son profil réel.
Soigner son projet motivé reste un atout déterminant. Une lettre bien rédigée et cohérente avec son parcours permet de se démarquer, notamment dans les filières sélectives où chaque détail compte.
L’articulation entre ambition légitime et réalisme stratégique demeure la clé pour transformer une candidature en admission. En croisant les données de sélectivité avec son propre profil académique, chaque candidat peut construire une liste de vœux à la fois ambitieuse et sécurisée.
Découvre notre page dédiée à Parcoursup
Télécharge notre guide Parcoursup et reçois 300 exemples de lettres de motivation
Le Prédicteur Parcoursup te permet d’évaluer tes chances d’admission selon ton profil scolaire, ton lycée d’origine et la sélectivité des formations. L’outil s’appuie sur les données réelles des années précédentes pour te donner une estimation fiable et personnalisée.
Tu peux ainsi hiérarchiser tes vœux entre formations ambitieuses, équilibrées et sécurisées. En combinant le prédicteur avec le Test d’orientation Thotis, tu construis une stratégie Parcoursup réaliste et cohérente.
Voici quelques conseils essentiels pour aborder Parcoursup 2026 avec sérénité :
- Anticipe : prépare ton dossier avant la date limite.
- Personnalise chaque projet de formation motivé.
- Valorise tes activités et tes expériences professionnelles.
- Relis et fais corriger tes textes avant validation.
- Informe-toi grâce aux guides officiels et aux outils Thotis.
Une lettre de motivation bien construite et une organisation rigoureuse sont les clés pour réussir la procédure Parcoursup.

