Le Master Histoire (mention Histoire) est un diplôme universitaire de bac+5 (4 semestres / 120 ECTS) accessible après une Licence (Histoire, Humanités, SHS) via la plateforme Mon Master. Le cursus articule un tronc commun en M1 (historiographie, méthodologie de la recherche, critique des sources, langues, outils numériques) et une spécialisation en M2 (parcours recherche, patrimoine & médiation, métiers des archives, enseignement…), avec mémoire et stage (ou alternance selon établissements).
Dispensé majoritairement dans les universités publiques, le Master Histoire combine cours magistraux, séminaires, travaux dirigés et évaluations (contrôle continu/partiels), exige un travail personnel soutenu (recherches en archives, lectures, rédaction), des projets et peut intégrer de la mobilité internationale. Pour aller plus loin : notre hub Masters, Guides Mon Master et Annuaire des Masters Histoire.
Pourquoi choisir un Master Histoire ? Quels parcours et spécialités (recherche, archives, patrimoine & médiation, enseignement) ? Comment candidater et quelle est la sélectivité sur Mon Master ? Quels débouchés (conservation, médiation culturelle, recherche, concours d’enseignement, institutions) ? Voici l’essentiel pour comprendre la formation et préparer ton projet.
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Quelle est la durée et l’organisation du Master Histoire ?
Deux ans (M1 et M2), soit 4 semestres / 120 ECTS. Le M1 propose un tronc commun (historiographie, critique des sources, méthodologie, épistémologie, langues vivantes et/ou anciennes, paléographie selon parcours). Le M2 est spécialisé (recherche, patrimoine/archives, humanités numériques, médiation culturelle, enseignement–prépa concours) avec mémoire et, selon les mentions, stage ou projet professionnel. Alternance de CM, TD, séminaires et contrôle continu/partiels.
Quels profils d’étudiants peuvent candidater au Master Histoire ?
Principalement des titulaires d’une Licence Histoire. Sont aussi recevables, selon les universités : Histoire de l’art–archéologie, Lettres, Sciences humaines et sociales, Géographie (pour les parcours enseignement), ou équivalences (ECTS + prérequis). Les jurys attendent une maîtrise des méthodes historiques, une capacité d’analyse et un projet de M2 cohérent (thématique de mémoire, secteur visé).
Comment candidater au Master Histoire via la plateforme Mon Master ?
La candidature passe par Mon Master. Dépose un dossier unique (relevés, CV, lettre de motivation, pré-projet de mémoire, éventuelles attestations/justificatifs) pendant la fenêtre nationale. Les établissements classent et notifient les propositions d’admission. En cas d’absence de place, une phase complémentaire ouvre ensuite.
Quels documents faut-il fournir pour intégrer un Master Histoire ?
- CV et lettre de motivation adaptés à la mention/parcours.
- Relevés de notes de L1–L3 (et attestation de réussite si disponible).
- Pré-projet de mémoire (problématique, sources, bibliographie, méthode) ou note d’intention.
- Le cas échéant : attestations de langues vivantes ou anciennes, outils numériques (humanités numériques), expériences (stages, bénévolat patrimonial).
- Parfois lettres de recommandation et travaux écrits (extrait de mémoire de licence, dossier de recherche).
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Quels sont les parcours disponibles dans le Master Histoire ?
Par périodes (Antique, Médiévale, Moderne, Contemporaine), par aires géographiques (France/Europe, Mondes), et par thématiques (histoire politique, sociale, culturelle, économique, relations internationales). Parcours Recherche, Patrimoine & Archives, Humanités numériques, Médiation culturelle, Histoire publique, parfois Enseignement (préparation CAPES d’Histoire-Géographie).
Quels débouchés professionnels offre le Master Histoire ?
- Enseignement (CAPES Histoire-Géographie, agrégation) et recherche (doctorat, université, laboratoires).
- Patrimoine & archives : archiviste, chargé·e de collections, médiation et valorisation.
- Médiation culturelle, musées, collectivités, institutions culturelles.
- Journalisme, édition, documentaire, communication.
- Secteurs connexes : relations internationales, veille/analyste, humanités numériques.
Les débouchés dépendent de la spécialisation, des expériences (stage/alternance) et du réseau professionnel.
Peut-on suivre le Master Histoire en alternance ou à distance ?
La formation initiale est majoritaire. Quelques universités proposent de l’alternance (surtout en M2 pro : patrimoine, archives, médiation) et parfois des dispositifs à distance / hybrides. Vérifie le rythme et le statut dans la fiche de la mention visée.
Quel est le niveau de sélectivité du Master Histoire ?
Sélectivité variable selon les universités et les parcours (recherche vs pro). Les grandes métropoles et mentions très demandées reçoivent de nombreuses candidatures pour peu de places. Un bon dossier académique, un projet de mémoire précis et des expériences (stages, publications, bénévolat culturel) sont déterminants.
Que faire si l’on n’est pas admis au Master Histoire lors de la phase principale ?
- Activer la phase complémentaire sur Mon Master (nouveaux vœux, jusqu’à 10).
- Élargir la stratégie : autres universités, parcours pro (patrimoine, archives, médiation) ou recherche proches.
- Renforcer le dossier : lectures, stage, bénévolat culturel, affinage du pré-projet de mémoire.
- Prévoir un plan B (année de césure utile, DU, préparation concours, mobilité).
Anticipe en multipliant plusieurs candidatures et en personnalisant chaque lettre de motivation.
Diplôme sélectif sur dossier, le Master Histoire s’adresse en priorité aux titulaires d’une Licence Histoire, mais peut être ouvert (selon établissements) aux profils issus d’Histoire de l’art–archéologie, de Lettres ou de SHS. Les candidats doivent démontrer de solides compétences méthodologiques (critique des sources, problématisation) et présenter un projet de recherche cohérent.
Le Master Histoire propose des parcours variés : Antique, Médiévale, Moderne, Contemporaine, histoire du monde, relations internationales, histoire sociale/culturelle/économique, histoire politique, histoire publique, patrimoine & archives, humanités numériques.
Le programme combine historiographie, méthodologie, séminaires thématiques, outils numériques (bases de données, édition de sources) et langues. Un mémoire de recherche encadré est exigé. En M2, un stage (patrimoine, archives, médiation, recherche, enseignement) est souvent prévu.
Une fois diplômé, plusieurs voies s’ouvrent à toi :
- Poursuite d’études : Doctorat (bac+8) en histoire, humanités numériques, histoire des relations internationales, etc.
- Enseignement : CAPES Histoire-Géographie, agrégation, enseignement supérieur.
- Patrimoine & archives : archiviste, chargé·e de conservation, médiateur·rice culturel·le.
- Édition, journalisme, documentaire, communication, analyse/veille.
Ce diplôme ouvre sur un large éventail de carrières dans le public et le privé, en France comme à l’international.
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Le Master Histoire ouvre vers un large éventail de carrières selon la spécialisation suivie :
- Enseignement : CAPES Histoire-Géographie, agrégation, enseignement supérieur après doctorat.
- Recherche : doctorat en histoire (antique, médiévale, moderne, contemporaine), humanités numériques, histoire des relations internationales.
- Patrimoine, archives et documentation : archiviste, chargé·e de conservation, médiation et valorisation patrimoniale, documentaliste spécialisé·e.
- Médiation et culture : musées, centres d’interprétation, collectivités, institutions culturelles.
- Édition, presse, audiovisuel & documentaire : rédaction, édition scientifique, production de contenus historiques.
- Analyse & veille : think tanks, ONG, cabinets de conseil, institutions publiques (veille stratégique, études).
Certains diplômés rejoignent aussi le secteur privé (conseil, data & veille, industries culturelles). Une poursuite en doctorat (Bac+8) reste incontournable pour enseigner à l’université ou intégrer durablement la recherche.
Après le Master Histoire, la poursuite d’études est possible, en particulier par le doctorat. Ce dernier dure 3 ans minimum et se conclut par une thèse de recherche originale soutenue devant un jury. Il permet d’obtenir le grade de docteur, le plus haut diplôme universitaire en France.
Les thèses portent sur des thématiques spécialisées (histoire politique, sociale, culturelle, économique, environnementale, histoire militaire, histoire urbaine, relations internationales, humanités numériques…). Les doctorants suivent également des formations transversales (méthodologie de recherche, valorisation scientifique, insertion professionnelle).
Le doctorat mène aux métiers de la recherche (université, laboratoires, institutions patrimoniales), mais il ouvre aussi vers des carrières dans le secteur privé (veille stratégique, consulting, data-history, ingénierie culturelle).
La dimension internationale est fréquente en Master Histoire. La majorité des universités encouragent les séjours d’étude ou de recherche à l’étranger, souvent dans le cadre du programme Erasmus+ ou d’accords bilatéraux.
- Séjours académiques : un ou deux semestres dans une université partenaire en Europe ou hors UE.
- Stages internationaux : musées, archives, instituts culturels français à l’étranger, ONG, centres de recherche.
- Mobilité de recherche : consultation d’archives, enquêtes de terrain, participation à des colloques internationaux.
Selon les parcours, une expérience internationale (stage, séjour, mémoire codirigé) peut être fortement valorisée.
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