La licence Sciences pour l’ingénieur (SPI) : admission, matières et débouchés
La Licence Sciences pour l’Ingénieur (SPI) est un diplôme universitaire de bac+3 (6 semestres / 180 ECTS) accessible après le baccalauréat via Parcoursup. Elle propose un socle commun en L1–L2 (mathématiques, physique, informatique, électronique, mécanique, automatique) et une spécialisation progressive en L3 (mécatronique, robotique, énergie, informatique industrielle…), ouvrant la voie à la poursuite d’études en master ou école d’ingénieurs, ainsi qu’à des passerelles vers d’autres cursus.
Dispensée dans les universités publiques, la SPI combine cours magistraux, travaux dirigés, TP et évaluations (contrôle continu/partiels), avec un travail personnel soutenu, des projets, et souvent des stages ou de la mobilité internationale (Erasmus+). Pour aller plus loin : Licences scientifiques, Écoles d’ingénieurs et nos outils (lettres Parcoursup, tests d’orientation).
Pourquoi choisir une licence Sciences pour l’ingénieur ? Quelles matières et quelles méthodes de travail en L1–L3 ? Comment se déroule l’admission sur Parcoursup et quels sont les attendus ? Quelles poursuites (masters, écoles) et quels débouchés concrets après la licence ? Voici l’essentiel pour comprendre la formation et préparer ton projet.
Dans cet article, nous faisons le point sur le programme, les compétences attendues, la sélectivité et les débouchés de la licence SPI.
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Qu’est-ce que la licence Sciences pour l’ingénieur (SPI) ?
La licence SPI est un diplôme universitaire de niveau bac+3 (180 ECTS) centré sur les sciences au service de l’ingénierie. Elle vise l’acquisition d’un socle scientifique (mathématiques, physique, informatique) et l’ouverture aux domaines applicatifs (électronique/énergie/automatique, mécanique, génie civil, etc.). Elle prépare prioritairement une poursuite d’études vers un master ou une école d’ingénieurs.
Comment la licence SPI est-elle organisée (tronc commun, spécialisation) ?
Le cursus se déroule en six semestres. Les deux premières années sont généralement en tronc commun avec des bases scientifiques et des enseignements transversaux. La spécialisation intervient surtout en L3 via des parcours/UE au choix (par ex. EEA, génie mécanique, génie civil), tout en conservant des fondamentaux scientifiques.
Quelles matières/UE retrouve-t-on en licence SPI ?
- Socle : mathématiques appliquées, physique (mécanique, électricité, thermique), informatique/algorithmique.
- Sciences pour l’ingénieur : électronique/électrotechnique/automatique (EEA), mécanique des structures et des matériaux, énergétique, génie civil, robotique, systèmes embarqués.
- Transversal : anglais, méthodologie scientifique, projets, éventuellement communication et découverte de l’entreprise.
Quel est le rythme de travail et le type d’enseignements en licence SPI ?
La formation combine cours magistraux (CM), travaux dirigés (TD) et travaux pratiques (TP). Selon les universités, la présence hebdomadaire tourne autour d’une vingtaine d’heures, avec un volume de travail personnel d’un ordre de grandeur similaire (révisions, comptes rendus, projets). Les évaluations mêlent contrôle continu et examens terminaux.
Quels sont les attendus Parcoursup et les spécialités de bac recommandées pour intégrer une licence SPI ?
- Compétences attendues : bonnes bases en sciences (notamment mathématiques et physique), capacités d’analyse et de rigueur, méthodologie de travail et autonomie, niveau d’anglais correct.
- Spécialités conseillées : Mathématiques et Physique-Chimie ; en atout selon le projet, NSI et/ou Sciences de l’Ingénieur.
- Dossier : résultats en disciplines scientifiques, appréciations (méthode, autonomie, engagement) et motivation sont regardés par les commissions.
Quels parcours peut-on choisir selon les universités en licence SPI ?
Au-delà du tronc commun, les établissements proposent des parcours différents. Exemples fréquents : Électronique–Énergie électrique–Automatique (EEA), Génie mécanique ou Génie industriel, Génie civil, parfois Informatique industrielle/objets connectés ou énergie/environnement. La liste exacte varie selon les sites : consulter la maquette locale avant de candidater.
Y a-t-il des projets, stages et/ou de l’alternance proposés en licence SPI ?
Oui. Les licences SPI intègrent généralement des projets et au moins un stage (souvent en L2/L3). Certaines universités ouvrent des parcours en alternance (le plus souvent en L3), selon les spécialités et les partenariats locaux.
Peut-on partir à l’international pendant la licence SPI ?
Oui. Des mobilités (Erasmus+ ou accords bilatéraux) sont possibles selon les universités : semestre d’études, projet, ou stage. Elles sont encadrées par une convention pédagogique qui garantit la reconnaissance des crédits obtenus à l’étranger.
Quels sont les débouchés en termes de poursuites d’études après la SPI ?
- Masters à l’université : électronique/EEA, robotique, informatique industrielle, génie mécanique, énergétique, matériaux, etc.
- Écoles d’ingénieurs : admissions sur dossier/concours dédiés à partir de L3 ou M1 selon écoles.
- Licences professionnelles : possible en L3 pour viser une insertion plus rapide.
Quels métiers et secteurs après la filière (via master/école) ?
- Métiers d’ingénierie et R&D (systèmes embarqués, électronique, mécatronique, génie mécanique/énergétique, industrialisation).
- Études, méthodes, qualité/maintenance, conduite de projets techniques, data/automatisation selon spécialisation.
- Secteurs : aéronautique, automobile, énergie, industrie 4.0, robotique, bâtiment/génie civil, numérique, environnement.
Comment intégrer une école d’ingénieurs après la licence SPI (admissions parallèles) ?
Plusieurs voies existent après L3/M1 : concours/banques dédiées aux universitaires et admissions sur dossier selon les écoles. Les attendus portent sur le niveau scientifique, la cohérence du projet et, souvent, des résultats en projets/stages. Renseigne-toi sur les procédures (calendrier, pièces, épreuves) propres à chaque réseau/école.
La licence Sciences pour l’ingénieur (SPI) s’adresse aux bacheliers attirés par les sciences appliquées et les systèmes technologiques. Elle convient si tu veux comprendre, modéliser et concevoir des produits ou procédés en t’appuyant sur des disciplines cœur : mathématiques, physique, informatique, mécanique, électronique–électrotechnique–automatique (EEA). Accessible après le bac via Parcoursup, elle permet de bâtir des bases solides en vue d’une poursuite d’études (master, école d’ingénieurs) ou d’une spécialisation professionnalisante en fin de cursus.
Pour maximiser tes chances de réussite en SPI, privilégie :
- Mathématiques : indispensables pour la modélisation, l’algèbre linéaire, les équations différentielles.
- Physique-chimie : bases en mécanique, électricité, optique, thermodynamique.
- Sciences de l’ingénieur (SI) et/ou NSI en atout selon le projet (systèmes, programmation, objets connectés).
En Terminale, Maths expertes ou Maths complémentaires selon ton profil peuvent consolider les prérequis. Quel que soit ton parcours, une bonne méthodologie de travail et de la rigueur sont déterminantes.
- Socle scientifique : mathématiques appliquées (analyse, proba-stats, algèbre), physique (mécanique, électromagnétisme, thermique), informatique (algorithmique, structures de données).
- Sciences de l’ingénieur : électronique/électrotechnique, automatique/commande, systèmes embarqués, résistance des matériaux, mécanique des milieux continus, énergétique, robotique, génie des procédés selon universités.
- Transversal : anglais, communication scientifique, gestion de projet, découverte de l’entreprise.
- Mise en pratique : TP, projets tutorés, mini-projets de conception, éventuellement stage (souvent en L2/L3).
La spécialisation se renforce en L3 via des parcours (ex. EEA, mécatronique, énergie, informatique industrielle, génie mécanique/génie civil selon établissements).
La majorité des étudiants poursuivent en master ou intègrent une école d’ingénieurs (admissions parallèles). Exemples de masters : électronique/EEA, systèmes embarqués, robotique, génie mécanique, matériaux, énergétique, informatique industrielle. Une licence professionnelle en L3 est possible pour viser une insertion rapide.
Les métiers accessibles après master/école : ingénieur systèmes embarqués/électronique, ingénieur R&D, chef de projet technique, ingénieur mécatronique/énergétique, méthodes/industrialisation, qualité-maintenance, data/automatisation selon la spécialité. Secteurs : aéronautique, automobile, énergie, industrie 4.0, robotique, bâtiment/génie civil, numérique.
En lien avec cet article : découvre le classement Thotis des licences SPI !
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- Formation pluridisciplinaire : un socle scientifique large pour comprendre et concevoir des systèmes techniques.
- Pont vers l’ingénierie : alternative à la prépa pour rejoindre masters et écoles d’ingénieurs.
- Apprentissages concrets : nombreux TP, projets, ouverture possible à l’alternance et à la mobilité internationale.
- Perspectives variées : des débouchés dans l’industrie, l’énergie, le numérique, les transports, la robotique, l’environnement.
Elle convient aux étudiants curieux, rigoureux, appréciant la modélisation et la résolution de problèmes, avec l’envie d’appliquer les sciences à des cas industriels réels.
En lien avec la licence de SPI : notre page dédiée aux licences scientifiques
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