Comment se déroulent les oraux à KEDGE ? Comment s’organise l’équipe des admisseurs ? L’équipe Thotis s’est arrêtée à Bordeaux à l’occasion des oraux post-prépas.

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Intégrer KEDGE après une Classe Préparatoire aux Grandes Écoles (CPGE)

Plusieurs voies permettent d’intégrer le Programme Grande École de KEDGE Business School : après une classe préparatoire avec le concours Ecricome ou à l’issue d’une autre formation (DUT, BUT, Licence ou Bachelor) via le concours Tremplin 1 ou 2. Pour départager les 2.500 candidats admissibles, l’école a fait appel à plus de 500 jurys et une grosse équipe d’étudiants admisseurs (divisée en 7 pôles). La Business School veut recruter sur ses deux campus, Bordeaux et Marseille, des profils variés issus de différentes formations.

 

Chaque jour, les oraux se déroulent en deux sessions : matin et après-midi. Les candidats du matin sont accueillis à 7h pour émarger, prendre un petit-déjeuner, découvrir les admisseurs avant d’assister à un amphi de présentation de l’école et du PGE. À l’issue de la présentation académique du Programme Grande École de KEDGE, la directrice du PGE laisse place aux étudiants admisseurs pour des chants et des animations. L’objectif : donner une idée de la vie associative et étudiante au sein de l’école. Contrairement aux oraux post bac, très peu de parents accompagnent les étudiants qui intègrent le PGE. Ensuite, les candidats préparationnaires sont appelés au mégaphone pour se rendre aux différentes épreuves orales (entretien de motivation, LV1 et LV2). Parfois stressés, les candidats se voient rassurer par les étudiants de l’école qui leur donnent des conseils et des informations.

 

L’entretien de motivation se veut bienveillant à KEDGE. Le candidat doit se présenter pendant quelques minutes puis répondre aux questions du jury, composé d’un professeur puis d’un alumni ou d’un membre extérieur à l’école. Pour mettre les préparationnaires dans de bonnes conditions, les questions portent en premier lieu sur les passions ou les valeurs des candidats, présentées en amont. Certains ont bien travaillé la brochure et sont en mesure de nommer des universités partenaires, des associations étudiantes ou encore des doubles diplômes. D’autres jouent davantage sur la carte de la personnalité.

 

Le corps pédagogique de KEDGE insiste sur les valeurs de l’école et plus particulièrement sur l’inclusivité, l’égalité et le développement durable. Cette volonté se matérialise aux oraux avec une sévérité accrue pour des candidats qui ne montreraient aucun intérêt pour ces enjeux. « Un bon candidat est un étudiant qui se projette dans l’école avec ses valeurs : originalité, inclusivité et ouverture. Nous ne jugeons pas les candidats sur ce qu’ils ont fait avant, mais sur leur capacité à faire une fois dans l’école. En bref, nous cherchons des étudiants qui correspondent au Grow By Doing® » précise Alexandre Birraux, directeur délégué du Programme Grande École de KEDGE.

 

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Découvrir aussi les atouts de la ville et du territoire

À côté des épreuves orales, l’équipe des admisseurs de KEDGE propose de nombreuses activités pour découvrir la ville de Bordeaux et sa région. En effet, des sorties sont proposées en après-midi aux étudiants, comme la Cité du vin, le quartier Darwin, une découverte de la plage/surf à Lacanau, etc. « L’objectif est de montrer l’attractivité de la ville de Bordeaux et des alentours. La dynamique étudiante compte dans la réflexion d’un candidat. À Bordeaux comme à Marseille, on fait en sorte de projeter les candidats admissibles dans leur future vie » explique Perrine Viaules, chargée de développement à KEDGE.

 

Des profils variés aux oraux, notamment issus d’un bac STMG

Il est évidemment possible d’intégrer une grande école de management après une classe préparatoire ECT. C’est le cas de Guillaume, qui a fait un bac STMG avant de rejoindre une prépa ECT au lycée Turgot à Paris. Un pari gagnant pour lui, alors que sa décision de rejoindre un bac technologique au lycée avait été contestée par certains de ses proches et professeurs : « Quand je suis parti en STMG, on m’a dit « je pensais que tu étais intelligent ». J’ai fait ce bac technologique car c’était un choix. Finalement, j’ai intégré une bonne prépa et aujourd’hui je suis admissible dans de nombreuses écoles. » Deux années qui se sont bien déroulées pour lui malgré la crise sanitaire et une transition vers la capitale compliquée. « J’ai déménagé pour effectuer ma prépa à Paris. J’ai eu du mal au début car j’étais seul à Paris quand tous mes amis étaient à Bordeaux. Mais j’ai réussi à tirer mon épingle du jeu et aujourd’hui je compte bien intégrer KEDGE ! » commente Guillaume, étudiant admissible à KEDGE. Aux oraux post prépa, on retrouve aussi des candidats littéraires (issus d’une prépa A/L ou B/L) ainsi que des profils plus spécifiques (D1, D2…).

 

Les critères qui comptent pour les candidats

Interrogés à de nombreuses reprises, les candidats issus d’une classe préparatoire semblent se détacher du classement SIGEM, contrairement à ce que l’on pourrait croire. En effet, si le rang de l’école compte dans une certaine mesure, plusieurs étudiants nous ont affirmé qu’ils n’hésiteraient pas à sélectionner une école moins bien classée s’ils se projettent davantage dans l’école. « Évidemment, je ne vais pas échanger une école du top 5 pour une école du top 20, mais on est pas à une ou deux places près. Je serai prêt à choisir une école moins bien classée si je me projette davantage dans la ville et sur le campus. Les mentalités évoluent et je pense que notre génération est moins obsédée par le classement SIGEM. » confie un étudiant en prépa ECS venu sur le campus de KEDGE Bordeaux. Des critères hors classement qui comptent, même si les étudiants se veulent vigilants. « Il faut quand même prendre du recul lors des oraux. Les admisseurs sont très bons pour vendre leur institution et les écoles sortent le grand jeu. »

 

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