Après les résultats des épreuves écrites du concours SESAME, les candidats admissibles doivent désormais passer leurs oraux dans les grandes écoles de management pour se départager. Afin d’en savoir davantage sur le fonctionnement des jurys, leurs intentions et ce qu’ils cherchent à identifier chez les candidats, nous avons suivi plusieurs jurys de NEOMA.
Le Concours SESAME
Après le bac, il est possible via le Concours SESAME d’intégrer une des 14 grandes écoles de management pour des programmes en 4 ou 5 ans. Une fois les vœux validés sur Parcoursup, les candidats ont dû passer des épreuves écrites en distanciel début avril. À la suite de ces premiers résultats, les admissibles ont été invités à passer leurs oraux.
À NEOMA, ces épreuves orales sont composées d’un entretien de motivation de 20 minutes et d’un oral d’anglais de 15 minutes. Au-delà de les départager, ces oraux permettent aussi aux candidats de se déplacer sur les campus et d’échanger avec des étudiants admisseurs, de rencontrer le corps pédagogique et de visualiser les infrastructures. Un moment attendu et qui permet aux parents et aux lycéens de se projeter, comme le confie une maman : « Nous venons de Toulouse et faisons le tour des écoles de commerce de Paris et de Lille. En tant que mère, c’est rassurant de voir les campus, les salles de classe, d’écouter la direction et d’échanger avec les étudiants. Cela permet aussi de voir les écoles qui sortent du lot car nous comprenons mieux sur place certaines choses comme l’intérêt des accréditations internationales ou le nombre d’universités partenaires ».
Découvre NEOMA et ses différents programmes
NEOMA : 1 école, 3 campus pour accueillir les candidats
À NEOMA, les oraux post bac se déroulent sur les trois campus : Paris, Reims et Rouen. Les candidats viennent passer leurs oraux pour intégrer un programme post bac : CESEM, GBBA et TEMA. L’accueil et le fonctionnement sont organisés de la même façon, quels que soient les campus.
Les oraux : une rencontre
En réalité, l’entretien de motivation à NEOMA est un échange entre un membre du jury (diplômé, professeur ou intervenant) et un candidat. Contrairement à d’autres filières, il n’y a pas de présentation préparée en amont ou de thèmes dédiés. L’idée est de déceler la motivation, le profil et de voir s’il est en adéquation avec les attentes de l’école.
Le jury commence par mettre à l’aise les candidats, parfois stressés, avant d’entamer un échange. « On se met au niveau des candidats. On leur demande leurs passions, leurs expériences professionnelles, leurs projets et leurs ambitions. Certains ont d’ailleurs des idées de projets assez définis, ce que je trouve particulièrement intéressant. Je cherche avant tout à comprendre leur vision et à savoir s’ils correspondent aux valeurs de NEOMA : ouverture d’esprit, international… » confie Jules Desclous, membre du jury, ancien de NEOMA et entrepreneur.
Dans la même lignée, Armand de Virel, ancien étudiant et membre du jury, insiste sur l’envie et la motivation. « J’essaye de voir s’il y a une conscience des enjeux actuels, notamment de l’international et du digital. Les étudiants en école de commerce doivent être ouvert d’esprit. Parfois, il arrive que des candidats ne soient pas motivés par NEOMA où qu’ils ne se projettent pas en école de commerce. Cela se ressent assez rapidement dans les échanges ».
Des oraux loin des mythes
Les lycéens de terminale interrogés sont assez unanimes : ils ont été agréablement surpris par la bienveillance des jurys. Certains imaginaient un format « interrogatoire » avec des pièges ou des questions gênantes. Par exemple, Noura nous a confié craindre des questions sur le nombre de professeurs ou le nombre d’universités partenaires.
Dans les couloirs de NEOMA, avant leurs entretiens, les candidats laissent transparaitre du stress. Mais en sortant, la pression est relâchée. Louise, intéressée par le programme TEMA de NEOMA, était satisfaite à l’issue de son oral : « Je suis contente car j’ai bien aimé l’approche du jury. Il n’y a pas eu de questions pièges. J’étais stressée parce qu’il s’agissait de mon premier entretien. J’ai pu vraiment expliquer pourquoi le programme TEMA me plaisait et comme le jury était un diplômé j’ai pu aussi confirmer mon intérêt pour le programme ! »
Retour sur les nouvelles approches pédagogiques présentées par NEOMA !
Une uniformisation voulue par NEOMA
Sur les trois campus de NEOMA que nous avons pu visiter, chaque jury tenait à peu près le même discours concernant le profil recherché et la manière d’organiser l’entretien. Molka Abbes, directrice du GBBA, insiste auprès des jurys pour privilégier la bienveillance et l’écoute. « Je demande aux jurys de rester ouvert et de creuser ce que les candidats disent. Essayez d’aller d’abord là où ils sont à l’aise. Certains candidats pensent se démarquer avec un discours figé appris par cœur, alors que l’on recherche justement de l’authenticité. Ce n’est pas grave de se reprendre ou d’apporter des corrections sur un point durant son oral. »
Pour en savoir plus sur NEOMA, découvre leur site !
Être jury, une évidence pour de nombreux diplômés
Un grand nombre de jurys sur les trois campus sont diplômés de NEOMA. Comme Jules Desclous, diplômé du CESEM et désormais chef d’entreprise, ils sont nombreux à revenir sur les bancs de leur école pour déceler les futurs étudiants : « NEOMA m’a beaucoup apporté au cours de mes études, tant sur le plan personnel que professionnel. Ils m’ont accompagné lors de la création de mon projet à travers l’incubateur. C’est un moyen pour moi de les remercier. Puis, j’étais à la place des candidats il y a quelques années, donc c’est intéressant de passer de l’autre côté de la table pour identifier les attentes des nouvelles générations ».