Comment faire un bon mémoire de recherche (Licence et Master) ? Exemple et conseils de rédaction
Le mémoire de recherche ou de licence représente une étape cruciale dans votre parcours universitaire. Ce travail d’envergure, qui s’étend souvent sur plusieurs mois, voire deux années pour certains parcours, exige rigueur méthodologique, persévérance et organisation. Que vous soyez en sciences sociales, en droit, en médecine ou dans toute autre discipline, la réalisation d’un mémoire suit des principes fondamentaux que nous allons détailler dans ce guide complet, illustré par des exemples concrets tirés de mémoires réussis.
Thotis te propose gratuitement des outils gratuits indispensables !
- Fais notre Test d’Orientation en Master pour savoir quelles sont les formations faites pour toi dans TA région !
- Estime tes chances d’entrer dans le Master de ton choix grâce au Prédicteur Mon Master
- Télécharge notre Guide de l’Orientation en Master
- Génère ta lettre de motivation Mon Master avec l’intelligence artificielle : Thotis LM
- Pose toutes tes questions sur ton admission en Master à notre outil Thois.IA
- Fais notre Test Métiers pour savoir quel métier est fait pour toi !
Qu’est-ce qu’une bibliographie dans un mémoire de recherche ?
La bibliographie est la liste organisée de tous les documents consultés ou cités pendant la rédaction du mémoire : livres, articles scientifiques, chapitres d’ouvrages, thèses, rapports, documents institutionnels, sites web, etc. Elle permet au lecteur de vérifier les sources et d’identifier les travaux mobilisés pour construire l’analyse.
À quoi sert la bibliographie dans un mémoire ?
Elle atteste du travail de recherche documentaire, crédibilise le mémoire, situe ton analyse dans un cadre théorique existant et évite toute accusation de plagiat. Elle permet également au lecteur de retrouver facilement les sources utilisées.
Quels types de documents doivent figurer dans la bibliographie ?
Doivent apparaître dans la bibliographie : toutes les sources citées dans le mémoire, ainsi que les ouvrages, articles et documents qui ont nourri ta réflexion. Les ressources non exploitées ou trop généralistes n’ont pas à y figurer.
Comment présenter un livre en bibliographie ?
Une référence classique se présente ainsi : NOM Prénom, Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition, Éditeur, Année. Par exemple : DURAND Pierre, Méthodologie de la recherche, Paris, Éditions X, 2021.
Comment citer un article scientifique de revue ?
Modèle fréquent : NOM Prénom, « Titre de l’article », Titre de la revue, vol. X, n° Y, Année, pages. Pour les articles en ligne, ajouter le DOI ou l’URL et la date de consultation.
Comment citer un site internet dans une bibliographie ?
Inclure : NOM de l’auteur ou organisme, « Titre de la page », Nom du site, année (si disponible), URL complète, et date de consultation entre crochets.
Quelle différence entre bibliographie et webographie ?
La bibliographie regroupe toutes les références (livres, articles, rapports, textes officiels…). La webographie, lorsqu’elle est séparée, rassemble uniquement les sources provenant d’internet. Certaines écoles les fusionnent dans une seule liste.
Comment organiser la bibliographie (classement) ?
La solution la plus utilisée est le classement alphabétique par nom d’auteur. Certaines formations demandent un classement par type de documents (ouvrages, articles, rapports…). Suis toujours les consignes de ton établissement.
Que faire si une source n’a pas d’auteur ou pas de date ?
Pour un document sans auteur, placer le nom de l’organisme ou le titre. Pour l’absence de date, indiquer « s.d. » (sans date). Toutefois, privilégie des sources académiques fiables chaque fois que possible.
Existe-t-il un outil pour m'aider dans mon mémoire de recherche ?
Tu peux utiliser Thotis IA Mémoire : l’outil qui te génère tes mémoires de recherche et rapports de stage !
Le mémoire de recherche est un exercice universitaire qui consiste à produire une étude approfondie d’un sujet précis, en suivant les règles et méthodes du travail scientifique. Il ne s’agit ni d’un essai où vous exposeriez simplement vos opinions, nid’une simple compilation de lectures existantes. Un mémoire de qualité repose sur deux exigences fondamentales : le travail empirique et la théorisation.
L’exigence de travail empirique
Votre étude doit s’appuyer sur une analyse de données empiriques précises que vous aurez collectées et analysées vous-même. Ces données peuvent prendre diverses formes selon votre discipline : statistiques économiques, entretiens qualitatifs, corpus de textes juridiques, observations ethnographiques, archives historiques, corpus d’articles de presse, ou encore données cliniques et expérimentales.
Exemple concret : Un mémoire en droit de la santé a ainsi analysé l’évolution du cadre réglementaire du commerce électronique de médicaments en France. L’auteure a collecté des données variées : textes législatifs et réglementaires français et européens, jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne, avis de l’Autorité de la concurrence, rapports d’activité d’agences régionales de santé, ainsi que des entretiens réalisés durant son alternance au ministère de la Santé. Cette diversité des sources empiriques a permis une analyse complète et nuancée du sujet.
L’exigence de théorisation
Vos analyses doivent faire preuve de rigueur dans leur conception et leur formulation. Cela implique de fonder vos analyses sur des cadres conceptuels issus de la littérature scientifique, d’utiliser avec précision le langage conceptuel de votre discipline, et d’articuler de manière cohérente vos concepts, vos hypothèses et vos résultats.
💡 Thotis IA Mémoire vous accompagne dès cette première étape en vous aidant à formuler une problématique solide, à identifier les cadres théoriques pertinents et àstructurer votre démarche scientifique.
Bien que tous les mémoires partagent les mêmes exigences fondamentales, il existe différents types de travaux selon votre niveau d’études, votre discipline et vos objectifs professionnels.
Le mémoire de licence
Le mémoire de licence se caractérise généralement par une longueur modérée, entre quarante et soixante pages hors bibliographie, et une structure relativement standardisée avec une partie générale et une partie spéciale. Il s’agit d’un travail d’initiation à la recherche où l’accent est mis sur l’apprentissage de la méthode scientifique.
Dans certaines disciplines comme la médecine, le mémoire de licence peut prendre deux formes distinctes. L’étude primaire constitue une recherche originale qui peut être observationnelle (étude de cohorte, étude cas-témoins), expérimentale (essai clinique randomisé), ou interventionnelle (évaluation d’une intervention thérapeutique). La revue systématique, quant à elle, propose une analyse critique et synthétique de la littérature scientifique sur un thème précis. Cette approche identifie toutes les études pertinentes selon des critères définis a priori, évalue leur qualité, synthétise les résultats de façon méthodique, et peut inclure une méta-analyse.
Le mémoire de master recherche
Plus ambitieux que le mémoire de licence, le mémoire de master se distingue par une longueur plus conséquente (entre cinquante et cent cinquante pages selon les disciplines), une problématisation plus poussée avec un cadre théorique plus élaboré, une méthodologie d’enquête plus sophistiquée, et une contribution originale aux connaissances dans le domaine. Il présente également une potentielle vocation à la poursuite en thèse pour les étudiants se destinant à la recherche académique.
Le mémoire professionnel Certains parcours proposent un mémoire plus orienté vers les enjeux professionnels. Ce type de travail conserve néanmoins les fondamentaux du mémoire de recherche (lectures scientifiques, travail empirique, problématisation), mais les analyses sont davantage tournées vers les enjeux pratiques d’un secteur professionnel. Il peut inclure une synthèse opérationnelle avec des recommandations pratiques en annexe, l’outillage théorique servant à apporter un éclairage inédit sur une situation professionnelle concrète.
Exemple d’articulation entre recherche et pratique professionnelle : Dans son rapport d’alternance, une étudiante en master explique comment son expérience au bureau du médicament de la Direction générale de la santé a nourri son mémoire : «J’ai été amenée à travailler sur le sujet de la vente en ligne des médicaments et sur le dispositif Transparence-Santé. […] Après discussion avec mes maîtres d’apprentissage, le choix du sujet de mon mémoire s’est porté sur la vente en ligne de médicaments car il était au cœur de l’actualité […]. Ce sujet d’actualité nécessitait donc d’être approfondi pour en saisir tous les enjeux et proposer un réel encadrement. » Cette articulation entre terrain professionnel et réflexion académique illustre parfaitement la richesse d’un mémoire professionnel bien conçu.
Utilise Thotis IA Mémoire pour génèrer ton mémoire de recherche !
Le choix du sujet constitue un arbitrage personnel entre plusieurs paramètres : vos centres d’intérêt, la valorisation professionnelle que vous en espérez, et la faisabilité de l’enquête. Ce choix doit être mûrement réfléchi car il déterminera votre motivation tout au long des deux années de travail.
Les critères d’un bon sujet
Le premier critère reste le plaisir intellectuel que le sujet va vous procurer. Vous devez choisir un sujet capable de vous intéresser pendant toute la durée de votre travail, même quand vous êtes débordé par d’autres obligations. Un sujet qui vous passionne vous donnera envie de vous plonger dans les lectures même pendant les vacances,
d’aller sur le terrain sans traîner des pieds, et de rencontrer les personnes dont vous parlez avec enthousiasme.
La dimension pré-professionnelle mérite également d’être prise en compte. Votre mémoire peut servir à pénétrer un univers professionnel en faisant des entretiens, observations ou archives, à explorer un milieu que vous connaissez encore peu, à nouer les premiers contacts dans un secteur qui vous intéresse, à vérifier votre envie de travailler dans ce domaine, et à vous présenter sur un CV comme compétent dans un domaine particulier. Enfin, la faisabilité constitue un critère décisif. Un sujet faisable suppose que les sources sont disponibles (archives, statistiques, personnes à interviewer), que le temps nécessaire est réaliste (pas d’observation ethnographique au long cours, pas de sujets démesurés), que vos compétences sont suffisantes ou acquérables (pas de grande enquête quantitative si vous n’avez jamais fait de statistiques), et que l’accès au terrain est possible (autorisations, contacts).
Exemples de transformation d’un thème en sujet de recherche
Prenons quelques exemples pour illustrer le passage d’un thème trop large à un sujet resserré et opérationnel. Un thème comme « les réseaux sociaux » pourrait se transformer en « les stratégies de présentation de soi des jeunes diplômés sur LinkedIn : une analyse des profils d’étudiants en école de commerce ». De même, « le changement climatique » pourrait devenir « la mobilisation des agriculteurs face aux enjeux climatiques : étude de cas dans trois départements du Sud-Ouest ». Un thème aussi vaste que « la justice » pourrait se préciser en « l’application des peines alternatives à la prison : analyse des pratiques des juges d’application des peines dans le ressort de la cour d’appel de Toulouse ».
Exemple réel de construction d’un sujet : Le mémoire sur le commerce électronique de médicaments est né d’une rencontre entre un intérêt personnel et une actualité professionnelle. L’étudiante explique : « Tout ce que je souhaitais pour entamer une recherche s’est cristallisé en ce thème : traiter un sujet d’actualité dont la réglementation, stricte, se veut parfois incertaine. De plus, n’ayant jamais été éloignée des considérations de santé publique et de sécurité des patients, ce sujet réunissait tous les aspects pour m’encourager à en faire l’objet de mon mémoire. » Cette citation montre comment un sujet pertinent naît de la convergence entre vos intérêts personnels, votre terrain professionnel, et l’actualité de votre domaine.
Fais notre Test de la Poursuite d’Études pour trouver ta voie
Le choix du directeur ou de la directrice de mémoire constitue une décision importante qui doit tenir compte de plusieurs critères complémentaires. La discipline et la spécialité représentent le premier filtre : identifiez les enseignants-chercheurs dont la discipline correspond à votre sujet (sociologie, droit, histoire, économie, science politique) et dont les domaines de spécialité recoupent votre thématique. Pour cela, basez-vous sur les cours qu’ils enseignent, consultez leurs pages personnelles sur les sites des laboratoires de recherche, regardez les thématiques des mémoires qu’ils ont déjà dirigés, et cherchez leurs publications scientifiques.
La disponibilité constitue un autre critère essentiel. Renseignez-vous sur le nombre de mémoires que chaque enseignant dirige déjà. Un directeur ou une directrice qui encadre déjà dix mémoires aura forcément moins de temps à vous consacrer qu’un enseignant qui n’en dirige que deux ou trois.
Du bon usage du directeur ou de la directrice de mémoire
Votre directeur n’est pas là pour faire le travail à votre place. Il ne vous donnera pas une bibliographie toute prête, ne formulera pas votre problématique, et ne vous indiquera pas un protocole de recherche clé en main. En revanche, il peut vous conseiller et compléter votre bibliographie initiale, corriger des erreurs méthodologiques, vous inciter à approfondir certaines questions, et vous aider à reformuler votre problématique.
Pour que les rendez-vous soient productifs, préparez-les systématiquement. Envoyez quelques jours avant une note d’état d’avancement, venez avec vos propres idées et questionnements, exposez vos doutes et difficultés, et préparez des questions précises. Cette préparation montrera votre sérieux et permettra des échanges beaucoup plus riches et constructifs.
Cette étape consiste à passer d’un thème trop général à un questionnement problématisé et formulé de façon rigoureuse. Elle repose essentiellement sur un travail approfondi de lecture de la littérature scientifique existante.
Le travail de lecture : construire un état de l’art
Vous ne pouvez pas construire une problématique scientifique à partir de rien. Il faut d’abord avoir une bonne connaissance de ce qui a été écrit par d’autres chercheurs sur votre sujet. Vos lectures doivent être orientées vers une finalité pratique : laréalisation de votre propre mémoire. Au fil de vos lectures, interrogez-vous sur la problématique (quelle question l’auteur se pose-t-il ?), les concepts (quels sont les concepts centraux utilisés ?), la méthodologie (comment les données ont-elles été collectées et analysées ?), les résultats (quelles sont les conclusions principales ?), et les limites (qu’est-ce qui n’a pas été étudié ou reste incertain ?). Il est indispensable de prendre des notes systématiques. Pour chaque lecture, notez le plan de l’ouvrage ou de l’article, la problématique, la méthodologie employée, les idées importantes, les principaux concepts avec leur définition, et les citations marquantes avec les numéros de pages et références complètes. Ces fiches de lecture constitueront une ressource précieuse au moment de la rédaction.
Exemple de bibliographie structurée : Le mémoire sur le commerce électronique de médicaments présente une bibliographie organisée en plusieurs sections. La section législation rassemble les directives européennes et les articles du code de la santé publique. La jurisprudence comprend les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne, du Conseil d’État, de la Cour de cassation et des cours d’appel. La section articles académiques regroupe les contributions doctrinales, tandis que les rapports incluent l’avis de l’Autorité de la concurrence. Enfin, des documents ministériels internes complètent ces sources publiques. Cette organisation méthodique de la bibliographie facilite grandement le travail de rédaction et montre la diversité des sources mobilisées.
Utilise Thotis IA Mémoire pour génèrer ton mémoire de recherche !
Élaborer une problématique
La problématique représente l’ensemble construit, autour d’une interrogation principale, des questions qui permettent d’aborder scientifiquement le sujet choisi. Une problématique réussie pose une vraie question (pas une évidence dont on connaît déjà la réponse), est formulée de façon précise avec un langage conceptuel rigoureux, s’appuie sur la littérature scientifique existante, se situe par rapport aux travaux antérieurs, et est déclinée en sous-questions articulées logiquement.
Exemple de problématique aboutie : Dans le mémoire sur le commerce électronique de médicaments, la problématique s’énonce ainsi : « Face à l’émergence de nouveaux acteurs dans le domaine du commerce électronique de médicaments et à l’aune d’un projet envisagé par le Gouvernement français visant à « déverrouiller » ce secteur, comment faire évoluer le cadre réglementaire de cette activité pour assurer efficacement une protection de la santé publique tout en prenant en compte les enjeux économiques liés à ce sujet ? » Cette formulation montre plusieurs qualités : elle identifie clairement le contexte (émergence de nouveaux acteurs, projet gouvernemental), elle pose une vraie question (comment faire évoluer le cadre ?), etelle pointe la tension centrale du sujet (protection de la santé publique versus enjeux économiques). La problématique articule ainsi des dimensions juridiques, sanitaires et économiques, révélant la complexité du sujet.
Pour construire votre problématique, commencez par une question initiale, même si elle est encore trop vague. Après vos lectures, vous découvrirez que de nombreux travaux ont déjà traité certains aspects de votre question. Reformulez alors votre question en tenant compte de ces travaux, en précisant votre angle d’attaque. Votre problématique finale doit montrer en quoi votre travail apporte quelque chose de nouveau par rapport à l’existant.
Formuler des hypothèses
Les hypothèses constituent les réponses que vous vous donnez a priori à votre problématique, et qu’il va s’agir de vérifier empiriquement. Des hypothèses bien construites découlent logiquement de votre problématique, s’appuient sur la littérature scientifique, sont vérifiables empiriquement (vous pouvez collecter des données pour les tester), et structurent votre démonstration (à leur enchaînement correspondra le plan du mémoire).
Exemple d’articulation problématique-plan : Le mémoire sur le commerce électronique de médicaments articule sa problématique avec un plan en deux parties. La première partie démontre que « le contournement de la réglementation par de nouveaux acteurs [est] susceptible d’entraîner des risques pour la santé publique ».
Cette partie analyse d’abord la transposition stricte du droit européen en France, puis le développement de plateformes contournant cette réglementation, et enfin les risques sanitaires associés. La seconde partie établit qu’« une évolution inévitable de la réglementation du commerce électronique de médicaments [s’impose] pour des raisons économiques et de concurrence ». Elle examine les enjeux économiques qui bouleversent la réglementation, puis propose des mesures d’encadrement et de simplification. Cette architecture montre comment le plan répond méthodiquement à la problématique en explorant successivement ses deux dimensions (sanitaire et économique).
Une fois votre problématique définie et vos hypothèses formulées, vous devez réfléchir aux méthodes d’enquête qui permettront de les tester. Posez-vous les bonnes questions : quel type de données vous permettra de tester vos hypothèses ? Auprès de quelles sources collecter ces données ? Quelles méthodes d’analyse utiliserez- vous ? Quel calendrier pour ces opérations ?
Un protocole complet doit comporter plusieurs éléments structurés. Commencez par définir et présenter le sujet : le sujet de la recherche et ses limites (temporelles, spatiales), votre intérêt personnel pour ce sujet, et la question de recherche.Développez ensuite un état de l’art qui synthétise les recherches antérieures, leurs principaux résultats, problématiques, concepts et méthodes, les apports et lacunes de ces travaux, et le positionnement de votre approche. Exposez votre problématique en présentant les questions principales reformulées, le cadre théorique (concepts mobilisés), et vos hypothèses. Détaillez votre méthodologie en expliquant l’opérationnalisation des hypothèses (quelles données pour les tester ?), les techniques d’enquête retenues et leur justification, la présentation des sources (échantillon, corpus), et le calendrier de recherche. Terminez par une bibliographie des références utilisées dans l’état de l’art.
Les différentes méthodes de collecte de données
Selon votre discipline et votre sujet, vous pouvez utiliser diverses méthodes. Les méthodes qualitatives comprennent les entretiens (semi-directifs, biographiques), les observations (ethnographiques, participantes), les archives (publiques ou privées), et l’analyse de documents (corpus de presse, littérature grise, sites web). Les méthodesquantitatives incluent les questionnaires que vous administrez, les statistiques existantes produites par des institutions, et les comptages et codifications systématiques. Vous pouvez également combiner plusieurs méthodes pour enrichir votre analyse.
Exemple de diversité des sources mobilisées : Le mémoire sur le commerce électronique de médicaments mobilise une grande variété de sources. Sur le plan législatif, il analyse la directive européenne de 2011 et ses transpositions dans différents États membres, ainsi que les dispositions du code français de la santé publique. Sur le plan jurisprudentiel, il étudie l’arrêt DocMorris de la Cour de justice des communautés européennes de 2003, l’arrêt Doctipharma de la CJUE de 2024, ainsi que plusieurs décisions des juridictions françaises. Les sources incluent également l’avis de l’Autorité de la concurrence de 2019, des documents ministériels internes, et des données chiffrées sur le développement du commerce électronique dans différents pays européens. Cette multiplicité des sources permet une analyse complète articulant droit européen, droit interne, jurisprudence, enjeux de concurrence et données empiriques.
La critique des sources
Quelle que soit votre méthode, vous devez toujours interroger vos données plutôt que les prendre au premier degré. Posez-vous systématiquement ces questions : qui produit ces données ? Dans quel objectif sont-elles produites et diffusées ? Quelles conséquences ces objectifs ont-ils sur la nature des données ? Quelles limites et biais faut-il avoir en tête ?
Par exemple, si vous utilisez des statistiques officielles sur le chômage, rappelez-vous qu’elles sont produites par des institutions publiques, selon des définitions conventionnelles, et qu’elles peuvent faire l’objet d’usages politiques. Cela ne les disqualifie pas, mais vous devez en tenir compte dans votre analyse. De même, un entretien doit toujours être objectivé en présentant les caractéristiques sociales pertinentes de la personne interrogée.
Utilise Thotis IA Mémoire pour génèrer ton mémoire de recherche !
À découvrir aussi, en lien avec cet article : Devenir Historien
Des questions sur ta poursuite d’études ? Viens discuter avec Thotis.IA, le conseiller d’orientation 2.0 généré par une intelligence artificielle
Organiser la collecte des données
La collecte de données doit être méthodique (suivez un protocole systématique), documentée (tenez un journal d’enquête où vous notez toutes vos décisions méthodologiques), et réfléchie (chaque choix doit être justifié, qu’il s’agisse de l’ordre des questions, des personnes interrogées, ou de tout autre aspect).
Pour les entretiens, préparez une grille structurée mais souple, enregistrez avec accord pour ne rien perdre, retranscrivez intégralement (comptez quatre à six heures de retranscription pour une heure d’entretien), et anonymisez systématiquement vos données. Pour les archives, identifiez précisément les fonds pertinents, prenez des photos ou numérisez les documents, tenez un carnet détaillé de vos consultations, et notez scrupuleusement les références (cote, date). Pour un questionnaire, testez-le auprès de quelques personnes avant diffusion, variez les types de questions (fermées, ouvertes, échelles), limitez la longueur (dix à quinze minutes maximum), et réfléchissez bien à votre mode de diffusion et à votre échantillon.
Analyser les données
L’analyse constitue une phase cruciale qui prend du temps. Vous devez donner du sens à vos données brutes de façon méthodique. Pour des données qualitatives, codez vos matériaux en identifiant des thèmes récurrents, comparez en cherchant des régularités et des variations, interprétez en mobilisant vos concepts théoriques, et sélectionnez les extraits les plus significatifs. Pour des données quantitatives, nettoyez vos données (erreurs de saisie, données aberrantes), décrivez avec des tableaux de fréquence et des statistiques descriptives, croisez en recherchant des corrélations entre variables, et testez la significativité statistique de vos résultats.
La rédaction constitue la dernière étape, mais elle ne doit pas être bâclée. Un bon mémoire repose sur une écriture claire, structurée et rigoureuse.
Construire un plan
Votre plan représente une stratégie de démonstration. Il ne doit pas ressembler à un catalogue d’idées non articulées. Un bon plan respecte plusieurs principes : une progression logique où chaque partie s’enchaîne avec la précédente, un mouvement du simple au complexe en partant des éléments connus pour aller vers vos apports, une cohérence globale où le plan répond à votre problématique, et un équilibre où les parties sont à peu près de même longueur.La structure type comprend deux ou trois parties (pas plus), chaque partie comportant des chapitres (deux ou trois par partie), des sections (deux ou trois par chapitre), et des sous-sections si nécessaire (mais évitez un découpage excessif).
Exemple de plan équilibré et progressif : Le mémoire sur le commerce électronique de médicaments adopte un plan en deux parties équilibrées. La première partie, intitulée « Le contournement de la réglementation par de nouveaux acteurs susceptible d’entraîner des risques pour la santé publique », comporte trois chapitres. Le premier chapitre expose le choix français d’une transposition stricte du droit européen, en présentant d’abord l’autorisation de l’activité dans l’Union européenne depuis 2011, puis l’encadrement juridique strict en France au profit des pharmaciens. Le deuxième chapitre analyse le développement de plateformes communes qui questionnent la
réglementation actuelle, en examinant l’apparition de nouveaux acteurs agissant en qualité d’intermédiaires, puis les enjeux du contentieux Doctipharma susceptibles d’entraîner une modification de la réglementation. Le troisième chapitre évalue les
risques de santé publique associés à la légalisation de l’activité de ces plateformes sans encadrement juridique spécifique supplémentaire, en identifiant un risque d’incitation à la consommation, un risque de confusion pour le patient, et un risque associé à la protection des données de santé. Cette première partie construit ainsi méthodiquement la démonstration des enjeux sanitaires.
La seconde partie, « Une évolution inévitable de la réglementation du commerce électronique de médicaments pour des raisons économiques et de concurrence », comprend deux chapitres. Le premier chapitre montre comment la réglementation actuelle est bouleversée par des enjeux économiques et de concurrence, en analysant la concurrence des acteurs étrangers sur le territoire français, puis la stratégie économique et les ambitions gouvernementales pour renforcer la compétitivité européenne. Le deuxième chapitre propose des mesures d’encadrement et de simplification de l’activité, en détaillant des mesures visant à encadrer l’activité des plateformes communes, puis des mesures visant à simplifier l’activité tout en préservant le monopole des pharmaciens dans une optique de compétitivité européenne. Ce plan montre un équilibre entre analyse critique (partie 1) et propositions constructives (partie 2), ainsi qu’entre protection sanitaire et enjeux économiques.
Votre plan est bon quand la démonstration qu’il organise est solide et lisible. Cela apparaît clairement lorsque vous rédigez les transitions entre les parties et sous- parties du mémoire. Le bilan de ce qui précède doit s’enchaîner parfaitement avec l’annonce de ce qui suit. Un lecteur qui ne lirait que les transitions devrait pouvoir comprendre la logique de la démonstration qui structure le mémoire. Les titres doivent être simples et clairs, exprimant de façon précise la thèse défendue dans le passage qui suit, dans un savant équilibre entre théorisation (les principaux concepts doivent apparaître dans les titres) et empirie (les titres ne doivent pas être trop abstraits mais laisser apparaître le terrain spécifique sur lequel vous avez travaillé).
Rédiger l’introduction
L’introduction constitue un exercice très codifié qui doit présenter le sujet et susciter l’intérêt, situer votre travail dans la littérature scientifique, exposer votre problématique et vos hypothèses, présenter votre méthodologie, et annoncer le plan. Elle représente environ dix pour cent de la longueur totale du mémoire.
Utilise Thotis IA Mémoire pour génèrer ton mémoire de recherche !
Exemple d’introduction réussie : L’introduction du mémoire sur le commerce électronique de médicaments commence par une accroche d’actualité : « Dans son discours de politique générale du 30 janvier 2024, le Premier Ministre français Gabriel Attal annonçait l’élaboration prochaine d’un projet de loi de transformation de l’économie française. Ce projet devrait permettre de « déverrouiller » certaines professions notamment le secteur de la vente en ligne de médicaments par les pharmaciens d’officine. » Cette entrée en matière capte l’attention en situant le sujet dans l’actualité politique récente.
L’introduction présente ensuite le cadre juridique européen et sa transposition en France : « À l’origine, l’article 85 quarter de la directive 2011/62/UE […] a imposé aux États membres de l’Union européenne la mise en place de l’activité de vente au public à distance, de médicaments non soumis à prescription médicale. » Puis elle expose l’évolution du cadre réglementaire français, de l’ordonnance de 2012 à la loi ASAP de 2020.
Le développement de nouvelles pratiques est ensuite présenté : « Depuis cette transposition en droit interne, de nouvelles pratiques ont émergé en matière de vente et de livraison de médicaments, par internet et par des acteurs qui n’ont pas toujours la qualité de pharmacien. Elles interrogent quant aux dispositions juridiques en vigueur et quant aux risques qu’elles sont susceptibles de faire encourir à la protection de la santé publique, jusqu’à engendrer des contentieux. » Cette phrase pose clairement les enjeux du sujet.
L’introduction contextualise également la dimension économique : « Parallèlement à cela, l’Autorité de la concurrence a souligné dans son avis du 4 avril 2019 le retard de la France en matière de vente de médicaments par internet par rapport à d’autres pays de l’Union européenne. » Des chiffres précis sont avancés pour illustrer ce retard (la France ne représentait que trois pour cent du marché européen contre quatre-vingts pour cent pour l’Allemagne et le Royaume-Uni).
Enfin, la problématique est clairement formulée : « Ainsi, face à l’émergence de nouveaux acteurs dans le domaine du commerce électronique de médicaments et à l’aune d’un projet envisagé par le Gouvernement français visant à « déverrouiller » ce secteur, comment faire évoluer le cadre réglementaire de cette activité pour assurer efficacement une protection de la santé publique tout en prenant en compte les enjeux économiques liés à ce sujet ? » L’annonce du plan conclut l’introduction en présentant les deux parties et leur articulation logique.
Rédiger le corps du mémoire
Pour chaque idée que vous avancez, étayez-la avec des données empiriques (extraits d’entretien, tableaux statistiques, documents d’archives), analysez ces données en mobilisant vos concepts théoriques, et ne laissez jamais un tableau ou une citation sans analyse. Alternez systématiquement éléments théoriques et apports empiriques. Évitez les longs développements abstraits tout comme les interminables descriptions non problématisées.
Exemple de rédaction articulant droit, contexte et analyse : Dans le chapitre consacré au choix français d’une transposition stricte, l’auteure écrit : « En 2003, la Cour de justice des communautés européennes (CJCE), devenue depuis la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), a décidé de clarifier le cadre juridique du commerce électronique de médicaments. En effet, dans son arrêt DocMorris rendu le 11 décembre 2003 à la suite d’un renvoi préjudiciel, la Cour a examiné la compatibilité des lois allemandes avec les règles du Traité instituant la Communauté européenne relatives à la libre circulation des marchandises, lesdites lois interdisant la vente de médicaments par internet à des patients allemands proposée par des pharmacies situées un autre État membre de l’Union européenne. »
Ce passage illustre plusieurs qualités d’écriture. Il contextualise d’abord l’information juridique en rappelant l’évolution du nom de la juridiction. Il présente ensuite précisément l’arrêt en indiquant sa date, son contexte procédural (renvoi préjudiciel), et son objet (compatibilité des lois allemandes avec le droit européen). Le texte est clair, précis, et chaque information est nécessaire à la compréhension du raisonnement. L’auteure poursuit : « Dans cet arrêt, la Cour a estimé qu’un État membre ne pouvait empêcher le commerce électronique de médicaments non soumis à prescription médicale obligatoire sur son territoire, lorsque l’offre en ligne de médicaments provient d’un acteur implanté dans un autre État membre. » La solution jurisprudentielle est exposée clairement, sans jargon inutile mais avec la précision requise.
Plus loin, l’analyse compare les choix de transposition de différents États membres : Les Pays-Bas par exemple ont fait le choix d’autoriser le commerce électronique de médicaments par des pharmacies mais également par des pure players. Il s’agit ici d’acteurs économiques qui exercent leur activité de vente exclusivement en ligne, souvent des pharmaciens dont la pharmacie n’est pas ouverte au public. Le pharmacien dispose d’une officine au milieu de son entrepôt mais qui n’est pas ouverte au public, il exerce ainsi son activité uniquement sur internet. » Ce passage définit un concept (« pure players ») avant de l’utiliser, montrant le souci pédagogique nécessaire dans un mémoire.
Pour faire apparaître les données empiriques, mettez les extraits d’entretiens ou de documents en retrait avec une police plus petite (dix ou onze), ne dépassez pas quelques lignes (huit à dix lignes maximum), analysez toujours ce qu’ils nous apprennent, et objectivez la source (qui parle ? dans quel contexte ?). Pour les tableaux et graphiques, donnez-leur un titre explicite, indiquez la source, titrez les colonnes, lignes et axes, et commentez-les dans le texte en expliquant ce qu’on observe et ce que cela signifie.
Les notes de bas de page servent à citer vos sources (références bibliographiques complètes), à ajouter des précisions secondaires sans alourdir le texte, et à renvoyer à des développements complémentaires. Mettez la citation entre guillemets et indiquez la référence en note de bas de page selon les normes de votre discipline.
Normes de citation et références bibliographiquesPour citer un livre en note de bas de page, utilisez le format suivant : Prénom NOM,
Titre de l’ouvrage, Lieu : Éditeur, année, p. XX. Par exemple : Daniel GAXIE, La démocratie représentative, Paris : Montchrestien, 2003, p. 114.
Pour un article : Prénom NOM, « Titre de l’article », Nom de la revue, année, vol. XX, n° X, p. XX. Par exemple : Pierre BOURDIEU, « La représentation politique », Actes de la recherche en sciences sociales, 1981, vol. 36, n° 1, p. 3-24.
Pour un chapitre d’ouvrage : Prénom NOM, « Titre du chapitre », in Prénom NOM (dir.), Titre de l’ouvrage, Lieu : Éditeur, année, p. XX.
Dans la bibliographie finale, classez par ordre alphabétique du nom d’auteur, puis chronologique. Pour un livre : NOM Prénom, Titre de l’ouvrage, Lieu : Éditeur, année, nombre de pages. Pour un article : NOM Prénom, « Titre de l’article », Nom de la revue, année, vol. XX, n° X, p. XX-XX.
Rédiger la conclusion
La conclusion doit rappeler brièvement votre problématique, résumer le cheminement de votre démonstration (une phrase par sous-partie), formuler votre réponse à la problématique de façon synthétique, et éventuellement ouvrir vers des perspectives théoriques ou empiriques. Elle représente environ cinq pour cent de la longueur du mémoire
Style et clarté
Faites simple en évitant le jargon inutile. Vos phrases doivent cependant être précises : en sciences sociales, un mot ne peut rarement être remplacé par un autre. Faites léger en évitant les voix passives et les phrases trop longues. Utilisez le « nous » plutôt que le « je » (jamais le « on »), et restez sobre (pas d’emojis, langage soutenu).
Mise en page
Adoptez ces standards pour garantir la lisibilité : police Times New Roman 12 (ou Arial 11), interligne 1,5, marges de gauche 3 cm, droite 2,5 cm, haut et bas 2,5 cm, justification du texte aligné à gauche et à droite, alinéa de 0,5 à 1 cm en début de paragraphe, pages numérotées dès le sommaire, et notes de bas de page en taille 10.
Structure du mémoire
Le mémoire complet comprend, dans l’ordre : page de garde, fiche de référencement bibliographique, remerciements (facultatif), table des matières, introduction, corps du mémoire, conclusion, sources, bibliographie, et annexes.
La soutenance constitue l’occasion de présenter vos résultats et de défendre votre travail devant un jury. C’est aussi un moment d’échange intellectuel enrichissant qui dure environ trente minutes : dix minutes de présentation par vos soins, suivies de vingt minutes de discussion avec le jury composé de votre directeur ou directrice de mémoire et d’au moins un autre évaluateur compétent sur le sujet.
Votre présentation orale doit mettre en évidence les apports principaux de votre travail, votre démarche méthodologique, et les limites de votre recherche (faites preuve de réflexivité). Commencez par présenter le sujet avec une phrase d’accroche, puis positionnez-vous dans la littérature scientifique, exposez votre problématique, détaillez votre méthodologie (sources, techniques, difficultés rencontrées), présentez vos principaux résultats, et prenez de la distance critique en identifiant les limites et prolongements possibles.
Chaque membre du jury présente son analyse de votre mémoire (forces et faiblesses) et vous pose quelques questions. Vos réponses doivent être courtes et synthétiques, structurées (les arguments principaux d’abord, les nuances ensuite), et honnêtes (si vous ne savez pas, dites-le plutôt que d’improviser maladroitement).
Le mémoire représente un travail de longue haleine qui nécessite une gestion rigoureuse du temps. L’année précédant votre dernière année d’études, consacrez le premier trimestre (septembre-novembre) à choisir un thème, identifier un directeur ou une directrice, organiser les premiers rendez-vous pour préciser le sujet, et débuter les lectures. En décembre-janvier, poursuivez les lectures et formalisez le choix du sujet et du directeur via le formulaire administratif. De janvier à avril, approfondissez l’état de l’art, élaborez le protocole d’enquête, et organisez un rendez-vous pour le valider. De mai à août, débutez la collecte de données en profitant notamment de l’été.
Durant votre dernière année d’études, le premier trimestre (septembre-décembre) doit être consacré à la poursuite de la collecte de données, au début de l’analyse, et au dépôt du formulaire d’autorisation de soutenance début septembre. De janvier à avril, finalisez l’analyse des données, élaborez le plan détaillé, et organisez un rendez-vous pour le valider. D’avril à juin, concentrez-vous sur la rédaction intensive, la relecture, le dépôt du mémoire mi-juin, et la soutenance entre mi-juin et début juillet. Si vous visez une diplomation en décembre, décalez le calendrier avec un dépôt fin août et une soutenance en octobre.
Plusieurs erreurs fréquentes peuvent compromettre la qualité de votre mémoire.
Commencer trop tard constitue le piège le plus courant : ne comptez pas réaliser votre mémoire en quelques semaines. Négliger les lectures empêche toute problématisation solide. Accumuler des données sans les analyser pose problème car l’analyse prend du temps qu’il faut anticiper. Le plagiat représente la faute la plus grave, pouvant conduire à des sanctions disciplinaires. Faire du militantisme transforme votre mémoire en essai partisan plutôt qu’en travail scientifique. Oublier de citer vos sources constitue une négligence grave. Rendre un travail mal mis en forme donne une mauvaise impression et dessert votre contenu.
Les mises en garde importantes concernent la neutralité axiologique : bannissez les jugements de valeur, vous devez analyser sans juger ni évaluer. La réflexivité exige de vous interroger sur vos propres présupposés, car vos origines sociales, votre formation et vos opinions peuvent biaiser votre approche. Pour le plagiat, citez toujours vos sources avec précision, mettez entre guillemets toute citation, ne reprenez jamais plus de deux ou trois phrases consécutives d’un auteur, et reformulez avec vos propres mots.
Utilise Thotis IA Mémoire pour génèrer ton mémoire de recherche !
La longueur varie selon les disciplines et les niveaux. Un mémoire de licence compte généralement quarante à soixante pages hors bibliographie et annexes. Un mémoire de master s’étend sur cinquante à quatre-vingt-dix pages, voire cent cinquante pages pour les étudiants se destinant à la thèse. Mais attention : le nombre de pages ne constitue pas un critère de qualité. Un mémoire court et intéressant vaut toujours mieux qu’un long texte confus et répétitif. Un directeur ou une directrice de mémoire préférera toujours un travail concis, bien écrit, bien structuré, bien problématisé, et avec un terrain bien mis en valeur, plutôt qu’un pensum interminable.
Réaliser un bon mémoire de recherche ou de licence représente un défi exigeant mais profondément formateur. Ce travail vous permet de développer des compétences essentielles (esprit critique, rigueur méthodologique, capacité d’analyse), de vous initier à la recherche scientifique, d’approfondir un sujet qui vous passionne, et de vous professionnaliser en explorant un domaine.
Les clés de la réussite reposent sur l’anticipation (commencez tôt et respectez votre calendrier), la méthode (suivez rigoureusement les étapes : lectures, protocole, collecte, analyse, rédaction), le dialogue (échangez régulièrement avec votre directeur ou directrice), et la persévérance (ne vous découragez pas face aux difficultés qui sont inhérentes à tout travail de recherche).
Rédige et corrige tes lettres de motivation avec l’IA en utilisant Thotis.LM :

