KEDGE Business School a présenté “KEDGE 30”, sa feuille de route pour 2025-2030. L’école affiche une progression contenue des volumes, un renforcement de la sélectivité et un recentrage disciplinaire sur le management. Le plan stratégique s’accompagne
d’investissements ciblés dans la technologie, la recherche et l’expérience étudiante.
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Une trajectoire assumée dans un paysage qui bouge
Alors que plusieurs écoles de management annoncent la création d’entités interdisciplinaires pour soutenir leur croissance, KEDGE prend le contre-pied et confirme rester sur son cœur de métier. Alexandre de Navailles, directeur de l’école, l’assume et en précise les limites : l’établissement ne prévoit pas de s’inscrire sur des disciplines hors management et privilégiera des coopérations ciblées lorsque des compétences complémentaires seront
nécessaires.
« Je suis à la tête d’une école de management. Je ne souhaite ni créer un Sciences Po ni une Tech School », déclare Alexandre de Navailles, directeur général de KEDGE Business School.
KEDGE poursuivra son activité sur ses domaines d’expertise historiques : supply chain et achats, RSE, vins, arts et industries créatives. Des domaines d’expertise connexes sont actuellement travaillés en lien avec les écosystèmes locaux, notamment la santé à Marseille et
l’aérospatial-défense à Bordeaux.
Le point de départ : accréditations, classements et socles consolidés
Au terme du cycle “KEDGE 25”, l’école maintient ses accréditations internationales et figure dans les principaux classements. Au cours des cinq dernières années, l’établissement a connu une croissance soutenue de ses effectifs et de son chiffre d’affaires, accompagné d’un renforcement de sa production académique et de la structuration de pôles d’expertise identifiés : supply chain, achats, responsabilité sociétale, vins, arts et industries créatives.
C’est sur ces bases que s’ouvre la nouvelle séquence stratégique de KEDGE.
Une croissance maitrisée et une sélectivité accrue
“KEDGE 30” vise une croissance annuelle modérée pour atteindre, à l’horizon 2030, un chiffre d’affaires annoncé de 175 millions d’euros. L’école met en avant un effort prioritaire sur la qualité académique et la sélectivité des admissions. Sur la période 2025-2030, le volume d’investissements prévu atteint environ 50 millions d’euros, dont 30 millions consacrés à la technologie. L’objectif affiché est d’élever les standards et d’améliorer l’expérience de formation sans multiplier les filières ni rechercher des hausses rapides d’effectifs étudiants.
KEDGE renforce ses effectifs du corps professoral pour accroitre son encadrement
Pour soutenir la production scientifique, l’innovation pédagogique et l’ancrage territorial, KEDGE prévoit environ 50 recrutements de professeurs permanents d’ici 2030, sur une base actuelle légèrement supérieure à 220. L’enjeu est double : renforcer l’attractivité du corps professoral et accroître la capacité d’encadrement dans les programmes.
Divers enjeux à horizon 2030
La feuille de route présente une vision centrée sur l’apprentissage au service des transitions économiques, sociales et environnementales et une mission articulée autour du tandem enseignement et recherche. Trois axes structurent l’action de KEDGE à horizon 2030 :
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Métis”, Un environnement d’IA pour les usages académiques et administratifs
Côté technologie, KEDGE déploie “Métis”, un environnement d’intelligence artificielle propriétaire hébergé dans le cloud et donnant accès à des modèles du marché. L’école met en avant des objectifs de confidentialité, de maîtrise opérationnelle et d’appui concret aux usages pédagogiques, administratifs et de recherche. Les 30 millions d’euros d’investissements technologiques couvrent l’industrialisation d’outils, l’équipement numérique des campus, l’accompagnement des enseignants-chercheurs et l’amélioration des services aux étudiants. “Métis” doit s’intégrer dans les cours (préparation, évaluation), dans les services (assistance, automatisations) et dans la recherche (traitement de corpus, exploration de données).
KEDGE accentue son ancrage territorial afin de concilier recherche et diversité des programmes
Le plan entend relier plus étroitement les contenus académiques et les filières régionales. À Marseille, les volets liés à la santé sont renforcés avec les acteurs du territoire. À Bordeaux, l’établissement travaille sur l’aérospatial et la défense, en complément des thématiques supply chain et industrie. Les domaines historiques comme les arts et industries créatives, vins, achats et RSE sont consolidés autour du triptyque recherche, enseignement et relations entreprises, avec des formats dédiés (chaires, projets, modules de spécialisation).
Une évolution du recrutement pour les CPGE
KEDGE précise également son approche à l’égard des classes préparatoires. Un continuum CPGE est prévu autour d’un thème annuel, en 2026, “Juger”, avec plusieurs formats : simulation de négociation onusienne (SimONU), grand oral des humanités, conférences
thématiques, notamment à l’interface arts et vin via KEDGE Arts School et KEDGE Wine School. Un cycle d’interventions s’adresse aussi aux enseignants, sur des sujets comme la macroéconomie écologique, la finance responsable ou l’IA et l’éducation. L’école indique vouloir diversifier ses viviers, y compris du côté des CPGE littéraires, tout en maintenant ses exigences de sélection.
Une vie étudiante rythmée par trois axes : géopolitique, entrepreneuriat, transitions
L’expérience étudiante évolue sur trois volets.
- Géopolitique et affaires stratégiques : en L3, un cycle de conférences animé par des intervenants issus des milieux diplomatiques et de la défense ; en M1, une majeure “International Business & Geopolitics”. Le MSc International Business intégrera un “track Défense” élaboré avec Sciences Po Bordeaux.
- Entrepreneuriat : un semestre dédié et modulable dans le PGE est co-conçu avec l’alumni Benjamin Gaignault (Ornikar) pour favoriser le passage de l’idéation à la mise en œuvre, avec un encadrement renforcé.
- Transitions sociales et environnementales : l’école généralise des outils de sensibilisation et d’évaluation (dont le TASK), déploie des projets Shift aux côtés d’ONG et d’entreprises dans les territoires et prépare un baromètre international destiné à mesurer l’effet des enseignements en matière de durabilité.
Arts et Wine : deux “maisons” en consolidation
Deux annonces jalonnent la montée en puissance des entités internes : un MSc Creative Tourism Management à Paris à la rentrée 2026 pour KEDGE Arts School, et un double diplôme Wine, Food & Hospitality en troisième année du KEDGE Bachelor avec KEDGE Wine School. Dans les deux cas, il s’agit d’aligner les curriculums sur des besoins sectoriels identifiés et de faciliter les passerelles entre recherche, enseignement et entreprises.
KEDGE renforce également son développement à l’international à travers de nombreux partenariats
À l’international, la trajectoire combine implantations et alliances. En Inde, un Indian BBA doit ouvrir en septembre 2025, suivi de quatre MSc en 2026. En Chine, KEDGE annonce l’intensification de parcours spécialisés, notamment en supply chain. En Afrique, d’autres développements sont évoqués. Parallèlement, une trentaine de nouveaux partenariats académiques ont été conclus (Maastricht, Católica, Cork, entre autres), avec un objectif d’une quinzaine de doubles diplômes supplémentaires par an d’ici 2030. Ces ouvertures s’inscrivent en complémentarité des axes d’expertise et des besoins des bassins économiques ciblés.
Santé et bien-être : une offre structurée
L’école accompagne chaque année environ 2 600 étudiants, dont 1 500 pour des consultationspsychologiques. La Maison Care4Student ouverte à Marseille, dont une déclinaison est prévueà Bordeaux, rassemble des services médicaux, sociaux et des ateliers accessibles gratuitement aux étudiants du campus. L’initiative vise à améliorer l’accès aux soins, à centraliser les actions de prévention et à fluidifier les parcours d’orientation vers les dispositifs adaptés.
Comment suivre l’exécution du plan stratégique ?
Comme l’explique Alexandre de Navailles, plusieurs indicateurs permettront d’évaluer l’avancement de “KEDGE 30” : évolution de la sélectivité et de la diversité des profils à l’entrée (y compris l’ouverture à des viviers comme les CPGE littéraires), production académique et attractivité du corps professoral, déploiement effectif de l’environnement d’IA “Métis” dans les cours, les services et la recherche, efficacité des partenariats internationaux (mobilités, doubles diplômes actifs, adéquation avec les spécialisations de KEDGE) et suivi des apprentissages liés aux transitions, via le baromètre annoncé.
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KEDGE Business School est une grande école de commerce française qui bénéficie d’une triple accréditation AMBA, AACSB et EQUIS. L’école accueille ses élèves sur 11 campus dotés d’une vie étudiante riche et animée.
KEDGE propose des formations initales et continues du bac+2 au bac+6 dans le management :
- KEDGE Bachelor : Bachelor Management (en 3 ans)
- International BBA (en 4 ans)
- EBP International (en 5 ans)
- Le Programme Grande École accessible après un Bac+2/+3
- Ingénieur d’affaires accessible après un Bac+3/+4 ou Bac+5
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Mention : cet article est une reprise du communiqué de presse mis en ligne par KEDGE Business School.
Crédit : KEDGE Business School