Le jeudi 10 février dernier, la Web School Factory a lancé le coup d’envoi de son week-end challenge. Divisés en plusieurs équipes, les étudiants ont eu 36 heures pour proposer un projet autour d’une problématique donnée. Thotis est allé à leur rencontre !
Par Morgan Verres
Quelques mots sur la Web School Factory
La Web School Factory est une école de management du numérique. Elle propose un cursus accessible post-bac délivrant un titre certifié de niveau 7 et reconnu par l’État. Il s’agit d’une formation polyvalente composée d’enseignements fondamentaux de design, de marketing et de technologies numériques.
À l’issue de cette formation, la Web School Factory délivre aux étudiants un titre de Manager de l’innovation reconnu par l’État.
Un week-end challenge avec des invités d’exception
En partenariat avec PSB et l’EDNA (École de Design Nantes-Atlantique), ce challenge fait partie intégrante de la pédagogie de la Web School Factory. Ce challenge de 36h oppose 12 équipes. Ces dernières sont constituées d’étudiants de 1ère, 2ème et 3ème année de la Web School Factory, de 1ère année de Master Entrepreneuriat & Business Development de PSB, et des 3ème année des filière graphisme de l’EDNA.
Cette année, c’est le leader français d’édition de jeux de société, Asmodee, qui est venu toquer à la porte de la Web School Factory. L’entreprise est venue challenger les factoriens sur la problématique suivante : comment rendre le site board game arena (plus important site de jeux de société en ligne du monde) plus intuitif afin de rendre ses qualités visibles, sans perdre sa communauté déjà existante.
Les étudiants avaient 36h (jour et nuit) pour relever le défi lancé par le géant du jeu de société. À l’issue de ce challenge, les équipes ont dû pitcher leurs solutions devant un jury d’experts le samedi 12 février à 14h.
La première étape de ce challenge est le brief. Asmodee est venu exposer sa problématique aux étudiants le jeudi 10 février après-midi. Tous les éléments pour réfléchir sur de nouvelles solutions sont donnés pendant le brief pour permettre aux étudiants de travailler au mieux sur le projet.
La deuxième étape est la réflexion. Le soir même ou le lendemain, les équipes se réunissent et commencent à réfléchir, à brainstormer. Il s’agit de l’étape la plus compliquée, car les étudiants doivent fournir un résultat dans un temps imparti tout en travaillant avec des personnes qu’ils ne connaissent pas. « Savoir travailler et coopérer rapidement avec des gens qui ne sont pas forcément de ton milieu : il est là, le vrai challenge » explique Lucas Baron en 3ème année design à la WSF. Grâce à la présence des mentors, les équipes savent s’ils font fausse route, ou non.
La troisième étape de ce challenge est le grand oral. Chaque équipe est passée devant un jury le samedi 12 février à partir de 14h. Après 36h de travail intensif et très peu de sommeil, les équipes sont prêtes à présenter leurs projets respectifs. « Ce qui est intéressant de constater lors de ce grand oral, c’est que les étudiants brouillent les pistes pour que les jurys et les spectateurs ne sachent pas à quelle filière ils appartiennent. Un élève en design va parler de l’aspect marketing, ou bien le graphiste va parler de l’aspect entrepreneurial. C’est génial, car en plus de ce challenge, les étudiants se sont challengés eux-mêmes en sortant de leur zone de confort » explique Madjid Yahiaoui, Mentor et Responsable du Master Entreprenariat Business Development à PSB.
Une pédagogie innovante
Le week-end challenge rentre dans la pédagogie globale de la Web School Factory : il y en a entre 5 et 6 par an. Toutefois, bien qu’il y ait des gagnants, ce challenge n’a aucune incidence sur les résultats scolaires des étudiants. Accompagnées de mentors, les 12 équipes ne sont pas abandonnées à leur sort : « Notre rôle est de questionner continuellement les équipes sur leurs méthodes de travail. Le challenge est un marathon, il ne faut pas aller trop vite au risque que leurs idées soient hors-sol. Nous sommes donc là pour les aider à maintenir une cadence correcte. Ni trop vite, ni trop lentement. » explique Madjid Yahiaoui.
Outre l’aspect compétitif de ce challenge, le but premier est de confronter les étudiants à des profils différents du leur. Design, graphisme, entrepreneuriat et marketing, tous sont mélangés afin de proposer la meilleure solution possible à la problématique posée. « Travailler avec des personnes qui ne font pas la même formation que moi est très enrichissant. Cela m’apporte surtout une vision créative dans mon travail que je n’avais pas forcément avant. » explique Camille Leroy, M1 entreprenariat business development à PSB.
Enfin, en plus d’avoir des équipes constituées d’étudiants de formations différentes, celles-ci sont composées d’étudiants d’âges différents.
Pour tous les étudiants, qu’ils soient en première année ou en Master, ce challenge permet pour les uns de découvrir de manière intensive la notion de coworking et pour les autres de solidifier et d’enrichir les compétences acquises les années précédentes. « C’est mon premier week-end challenge, et j’aime beaucoup. Je suis le seul élève de première année au sein de mon équipe. Malgré cela, elle est à l’écoute de mes propositions et je me sens vraiment intégré. » explique Ange Evina, en première année de Design à la Web School Factory.